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christianisme - Page 2

  • L’avent et la venue de Jésus

    Avent ne signifie pas seulement attente. Il est annonce de la Venue. Jean dit : « Celui qui doit venir est déjà venu. »

    Les paroles de Jean prononcées près du Jourdain sont déjà pleines d’Avent ; comme autrefois les paroles de Marie sur le seuil de la maison de Zacharie quand elle alla visiter Elisaebth, la mère de Jean.

    Les paroles de Jean sont pleines d’Avent, même si elles ne résonnent que trente ans plus tard. La liturgie unit l’Avent qu’expriment les paroles de Marie à l’Avent des paroles de Jean. La venue du Messie qui, la nuit de Bethléem, naîtra du sein de la Vierge, et sa venue dans la puissance de l’Esprut Saint près du Jourdain, où Jean prêchait et baptisait.

     

    Jean-Paul II, Homélie, 13 décembre 1981.

  • L’avent

    Que doit-être notre avent , (…) Il doit unir en soi un nouveau désir de rapprocher Dieu de l’humanité, de l’homme, et la promptitude à veiller, c’est-à-dire la disposition personnelle à rapprocher Dieu.

    « Mais comment pourrions-nous nous réjouir dans le Seigneur s’il est loin de nous ? demande saint Augustin. Loin ? Non, il n’est pas loin, à moins que tu ne l’aies toi-même contraint à s’éloigner de toi. Aimes, et tu le sentiras proche. Aime, et il viendra habiter en roi » (Sermon 21, 1-4).

     

    Jean-Paul II, Homélie, 29 novembre 1981.

  • L’Immaculée Conception et les saints

    C’est une grande chose pour les autres saints de ne pouvoir être vaicnus par les vices ; la  merveille qui se voit dans la glorieuse Vierge, c’est de ne pouvoir pas même en être attaquée. Aux autres saints, il est prescrit de ne pas laisser le péché dominer dans leur corps mortel ; à la Vierge seule, il est singulièrement donné que le péché n’habite pas dans sa chair. Que le  péché ne règne plus dans votre corps mortel, écrit l’Apôtre aux Romains (6, 12). Vous le voyez, il ordonne que le péché ne règne pas ; ordonne-t-il aussi qu’il n’habite pas ? Ecoutez ce qu’il dit plus loin : Si je fais le mal que je ne veux pas, ce n’est plus moi qui l’opère, mais le péché qui habite en moi (Rm 7, 20). L’extermination tiotale du péché qui s’est faite en la Bienheureuse Vierge Marie, les autres saints l’attendent, mais pour l’avenir ; non pas dans ce corps mortel, mais dans le même corps revêtu d’immortalité.

     

    Richard de Saint-Victor, De Emman. 2, 31.

  • Le vrai sens de la mort

    Considérons donc la mort en Jésus-Christ, et non pas sans Jésus-Christ. Sans Jésus-Christ elle est horrible, elle est détestable, et l'horreur de la nature. En Jésus-Christ elle est toute autre : elle est aimable, sainte, et la joie du fidèle. Tout est doux en Jésus-Christ, jusqu'à la mort ; et c'est pourquoi il a souffert et est mort pour sanctifier la mort et ses souffrances ; et que comme Dieu et comme homme il a été tout ce qu'il y a de grand et tout ce qu'il y a d'abject, afin de sanctifier en soi toutes choses, excepté le péché, et pour être le modèle de toutes les conditions. (...)

    Ainsi les mêmes choses arrivent au corps et à l'âme, mais en différents temps ; et les changements du corps n'arrivent que quand ceux de l'âme sont accomplis, c'est-à-dire à l'heure de la mort ; de sorte que la mort est le couronnement de la béatitude de l'âme, et le commencement de la béatitude du corps.

    Pascal, Lettre à Monsieur et Madame Périer, 17 octobre 1651, à l'occasion de la mort de M. Pascal le père, décédé à Paris le 24 septembre.

     

  • L'Eglise, salut et refuge

    Ne te sépare point de l'Église : aucune puissance n'a sa  force ! Ton espérance, c'est l'Église. Ton salut, c'est l'Église. Ton refuge, c'est l'Église. Elle est plus haute que le ciel et plus large que la terre. Elle ne vieillit jamais : sa vigueur est éternelle.

     

    Saint Jean Chrysostome.

  • La Trinité, notre demeure

    La Trinité, voilà notre demeure, notre « chez nous », la maison paternelle d’où nous ne devons jamais sortir… Il me semble que j’ai trouvé mon ciel sur la terre, puisque le ciel c’est Dieu et Dieu est en mon âme. Le jour où j’ai compris cela, tout s’est illuminé en moi.

     

    Sainte Elisabeth de la Trinité.

     

  • Le contenu des Saintes Ecritures

    Il y a beaucoup de choses dans les Ecritures qui, prises en elles-mêmes, semblent n’avoir rien à livrer. Pourtant, si tu les rapproches d’autres choses avec lesquelles elles s’accordent, et situ entreprends de les examiner dans leur ensemble, tu constateras qu’elles sont à la fois nécessaires et pertinentes. Il y a des choses à connaître pour elles-mêmes, il y en a d’autres, apparemment peu dignes de notre peine, mais qu’il ne faut absolument pas laisser de côté par négligence, parce que, sans elles, on ne peut pas connaître les autres avec précision. Apprends tout, tu verras ensuite que rien n’est superflu.

     

    Hugues de Saint-Victor, L’Art de lire. Dicascalicon, Cerf, coll. Sagesses chrétiennes, 1991, l. 6, chap. 3.

  • L'neseignement du Christ

    Il pouvait descendre de la Croix, celui qui a pu ressusciter du sépulcre ; mais il nous a enseigné à supporter les insulteurs, il nous a enseigné à être patients en face des paroles des hommes, à boire maintenant le calice d'amertume et à recevoir ensuite le salut éternel. Bois, toi qui es malade, le calice amer pour devenir en bonne santé... ; ne sois pas agité par la crainte puisque, pour que tu ne t'agites pas de crainte, le Médecin a bu le premier : le Seigneur a bu le premier l'amertume de la Passion. Il a bu, celui qui n'avait pas de péché, celui qui n'avait rien en lui à devoir être guéri. Bois jusqu'à ce que passe l'amertume de ce siècle et qu'arrive le siècle où il n'y aura aucun scandale, aucune colère, aucune fièvre, aucune tromperie, aucune inimitié, aucune vieillesse, aucune mort, aucune dispute. Peine ici-bas pour venir à la fin ; peine de peut que, si tu ne veux pas peiner ici-bas, tu n'arrives à la fin de la vie, mais que tu n'arrives jamais à la fin des peines.

    Saint Augustin, En. In Ps. 48, 1, 11.

  • L'humilité

    Il répétait souvent, au dire de l’abbé Toccanier : « L’humilité est aux vertus ce que la chaîne est aux chapelets : enlevez la chaîne, et tous els grains s’échappent ; ôtez l’humilité, et toutes les vertus disparaissent.

     

    Fr. Trochu, Le Curé d’Ars Saint Jean-Maris-Baptiste Vianney (1786-1859), Lyon-Paris, Emmanuel Vitte, 1929, p. 537.

  • Lutte ascétique

    Celui qui tient au Seigneur, celui-là, le Seigneur ne le lâche pas. Celui qui, de nouveau, lutte avec lui paisiblement et patiemment, humblement et fidèlement, celui-là, le Seigneur le conduira et ne lui refusera pas sa lumière.

     

    J. Ratzinger/Benoît XVI, Dieu nous est proche. L’Eucharistie au cœur de l’Eglise, Parole et Silence, 2003, p. 137.