Si tu veux aimer le Christ, étends ta charité par toute la terre, car les membres du Christ sont répandus sur toute la terre.
Saint Augustin, In ep. Ioan. Ad Parthos 10, 5, PL 35, 2S60.
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Si tu veux aimer le Christ, étends ta charité par toute la terre, car les membres du Christ sont répandus sur toute la terre.
Saint Augustin, In ep. Ioan. Ad Parthos 10, 5, PL 35, 2S60.
[Dieu a jugé que les hommes] seraient de meilleurs serviteurs s’ils le servaient librement.
Saint Augustin, De vera religione, 14, 27 ; PL, 43, 134.
Par la participation à ce sacrement d’amour, Marie voyait son divin Fils venir de nouveau prendre possession du sein d’où il était sorti au jour de sa Nativité. N’allez point croire que, dans le sein de Marie, Jésus y restât stérile ; il y était plein de fécondité, il y produisait l’Esprit qu’il ne cesse de produire dans le ciel, il y organisait l’ordre de la charité ; car, selon l’angélique Docteur, « le Père et le Saint-Esprit se donnent à ceux qui participent au Corps et au Sang du Fils de Dieu, pour être possédés par eux. » Il résulte donc, d’après cette excellente doctrine, que, « lorsque Marie communiait, les divines Personnes descendaient en elle, comme au jour de l’Incarnation, et Elles se faisaient un nouveau sanctuaire du Cœur de Marie. Le Père y était par concomitance, le Fils par sa réelle présence, et le Saint-Esprit par infusion ». Chose admirable : alors le Verbe incarné opérait sur le Saint-Esprit dans le saint-sacrement, par rapport à Marie, ce que le Saint-Esprit a opéré sur le Verbe Incarné dans le sein de sa Mère. Dans le mystère de l’Incarnation, le Saint-Esprit a formé un Dieu incarné pour rendre Marie une même chose avec son Fils en unité de chair, selon cette belle parole de saint Augustin : « La chair de Marie est la chair de Jésus-Christ » ; et le Verbe Incarné de l’Eucharistie donne le Saint-Esprit à sa Mère pour se l’unir en l’unité d’amour et d’esprit.
T.R.P. Clovis de Provin, O.M.C., Notre-Dame de la Trinité, p. 120, cité par Dom Eugène Vandeur, Marie et la Sainte Messe, Éditions de Maredsous, 1959, p. 123.
La foi dans le Christ a apporté son achèvement à toute la recherche d'Augustin. Un achèvement, toutefois, au sens où il est resté toujours en chemin. Plus encore, il nous dit : même dans l'éternité notre recherche ne sera pas finie, ce sera une aventure éternelle que de découvrir de nouvelles grandeurs, de nouvelles beautés. Il a interprété la parole du Psaume « Cherchez toujours son visage » et il a dit : cela vaut pour l'éternité ; et la beauté de l'éternité est qu'elle n'est pas une réalité statique, mais un progrès immense dans l'immense beauté de Dieu. Ainsi pouvait-il trouver Dieu comme la raison fondatrice, mais également comme l'amour qui nous embrasse, nous guide et donne sens à l'histoire et à notre vie personnelle.
Benoît XVI, Discours à l'Université Cortile Teresiano, Pavie, 22 avril 2007.
Il y a des méchants que Dieu garde pour en faire sortir des bons : bons, ils le sont devenus par la grâce de Dieu, car toute la masse de perdition était réservée pour la damnation. Quoi de plus pervers que le démon ? Et pourtant, quel bien n’a-t-il pas tiré de sa malice ? On n’aurait pas vu couler pour notre salut le Sang du Rédempteur sans la malice du déserteur. Lis l’Évangile et vois ce qui est écrit : « Le diable souffla au cœur de Judas de livrer le Christ « (Jean 13, 2). Mauvais était le diable, mauvais aussi Judas ; l’instrument ne pouvait ressembler qu’à l’ouvrier ; le diable a fait un bien vilain usage de son instrument ; mais le Seigneur a su bien user de l’un et de l’autre : ceux-ci se sont acharnés à notre perte, Dieu a daigner tourner leur malice à notre salut.
Saint Augustin, Sermo 301, 4.
Caritas Christi urget nos (2 Corinthiens 5, 14) : c’est l’amour du Christ qui remplit nos cœurs et nous pousse à évangéliser. Aujourd’hui comme alors, il nous envoie par les routes du monde pour proclamer son Évangile à tous les peuples de la terre (cf. Matthieu 28, 19). Par son amour, Jésus-Christ attire à lui les hommes de toutes générations : en tous temps il convoque l’Église lui confiant l’annonce de l’Évangile, avec un mandat qui est toujours nouveau. C’est pourquoi aujourd’hui aussi un engagement ecclésial plus convaincu en faveur d’une nouvelle évangélisation pour redécouvrir la joie de croire et retrouver l’enthousiasme de communiquer la foi est nécessaire. L’engagement missionnaire des croyants, qui ne peut jamais manquer, puise force et vigueur dans la redécouverte quotidienne de son amour. En effet, la foi grandit quand elle est vécue comme expérience d’un amour reçu et quand elle est communiquée comme expérience de grâce et de joie. Elle rend fécond, parce qu’elle élargit le cœur dans l’espérance et permet d’offrir un témoignage capable d’engendrer : en effet elle ouvre le cœur et l’esprit de tous ceux qui écoutent à accueillir l’invitation du Seigneur à adhérer à sa Parole pour devenir ses disciples. Les croyants, atteste saint Augustin, « se fortifient en croyant.
Benoît XVI, lettre apostolique La Porte de la foi, n° 7.
Si tu comptes sur tes mérites, regarde tes péchés, écoute la sentence portée contre l’homme prévaricateur : « Tu es poussière et tu retourneras à la poussière » (Genèse 3, 19). Car cette sentence a été suivie d’une menace : « Du jour où vous toucherez à ce fruit, vous mourrez. » En fait de mérite, tu n’as que celui de tes péchés ; et, à ce titre, que peut attendre autre chose que le châtiment ? Oublie donc tes mérites, pour n’avoir pas à trembler ; ou plutôt rappelle-toi tes mérites pour empêcher l’orgueil de faire obstacle à la miséricorde et que notre recommandation auprès de Dieu, frères, soit nos œuvres de miséricorde.
Saint Augustin, Sermon 259, 3
Les prières servent pour obtenir de Lui (de Dieu) les biens qu’il a prévu devoir accorder à ceux qui le prieraient.
Saint Augustin, La Cité de Dieu 5, 10.
Abrégé de tout l’Evangile.
Tertullien, De oratione 1, 6.
Baptême quotidien.
Saint Augustin, Serm. Morin 1, 1.
Personne ne peut commencer une vie nouvelle s’il ne se repend de sa vie antérieure.
Saint Augustin, Sermon 351, 2 ; PL39, 1537.