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Hugues de Saint Victor

  • Les écrits de saint Paul

    Le nombre même des épîtres de Paul « signifie qu’elles contiennent la perfection des deux Testaments ». (car elles sont au nombre de 14, soit 2 x 7, la perfection)

    Hugues de Saint-Victor, L’Art de lire. Dicascalicon, Cerf, coll. Sagesses chrétiennes, 1991, l. 6, chap. 4.

  • La force de l'Ecriture Sainte

    D’autres lisent l’Ecriture sainte pour être, selon le précepte de l’Apôtre, prêts à rendre compte à toute personne qui le demande de la foi dans laquelle ils se trouvent placés (cf. 1 P 3, 15). Si bien qu’ils mettent vigoureusement en échec les ennemis de la vérité, ils instruisent ceux qui sont peu formés, ils reconnaissent plus parfaitement le chemin de la vérité, ils aiment plus profondément les mystères divins parce qu’ils les saisissent de plus près.

    Hugues de Saint-Victor, L’Art de lire. Dicascalicon, Cerf, coll. Sagesses chrétiennes, 1991, l. 5, chap. 9.

  • Le contenu des Saintes Ecritures

    Il y a beaucoup de choses dans les Ecritures qui, prises en elles-mêmes, semblent n’avoir rien à livrer. Pourtant, si tu les rapproches d’autres choses avec lesquelles elles s’accordent, et situ entreprends de les examiner dans leur ensemble, tu constateras qu’elles sont à la fois nécessaires et pertinentes. Il y a des choses à connaître pour elles-mêmes, il y en a d’autres, apparemment peu dignes de notre peine, mais qu’il ne faut absolument pas laisser de côté par négligence, parce que, sans elles, on ne peut pas connaître les autres avec précision. Apprends tout, tu verras ensuite que rien n’est superflu.

     

    Hugues de Saint-Victor, L’Art de lire. Dicascalicon, Cerf, coll. Sagesses chrétiennes, 1991, l. 6, chap. 3.

  • Le bon étudiant

    Le bon étudiant doit être humble et doux, absolument étranger aux vains soucis et aux attraits des plaisirs. Il doit être appliqué et empressé à s’instruire volontiers auprès de tous, à ne jamais présumer de sa science, à fuir come un poison les auteurs de doctrine perverse, à s’initier longuement à l’étude d’un sujet avant que d’en juger, à ne pas chercher à paraître savant, mais plutôt à l’être, à aimer les propos bien compris des sages, à s’appliquer à les garder toujours sous les yeux comme le miroir où l’on regarde son visage.

     

    Hugues de Saint-Victor, L’Art de lire. Dicascalicon, Cerf, coll. Sagesses chrétiennes, 1991, l. 3, chap. 13.

  • Paix et présence de Dieu

    Là où il n’y a pas de fin, il ne peut y avoir de repos. Là où il n’y a pas le repos, il n’y a pas la paix. Là où il n’y a pas la paix, Dieu ne peut habiter. « Dans la paix, dit le prophète, s’est trouvée sa place, et en Sion sa demeure » (Ps 76, 3).

     

    Hugues de Saint-Victor, L’Art de lire. Dicascalicon, Cerf, coll. Sagesses chrétiennes, 1991, l. 5, chap. 7.