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souffrances

  • Le vrai sens de la mort

    Considérons donc la mort en Jésus-Christ, et non pas sans Jésus-Christ. Sans Jésus-Christ elle est horrible, elle est détestable, et l'horreur de la nature. En Jésus-Christ elle est toute autre : elle est aimable, sainte, et la joie du fidèle. Tout est doux en Jésus-Christ, jusqu'à la mort ; et c'est pourquoi il a souffert et est mort pour sanctifier la mort et ses souffrances ; et que comme Dieu et comme homme il a été tout ce qu'il y a de grand et tout ce qu'il y a d'abject, afin de sanctifier en soi toutes choses, excepté le péché, et pour être le modèle de toutes les conditions. (...)

    Ainsi les mêmes choses arrivent au corps et à l'âme, mais en différents temps ; et les changements du corps n'arrivent que quand ceux de l'âme sont accomplis, c'est-à-dire à l'heure de la mort ; de sorte que la mort est le couronnement de la béatitude de l'âme, et le commencement de la béatitude du corps.

    Pascal, Lettre à Monsieur et Madame Périer, 17 octobre 1651, à l'occasion de la mort de M. Pascal le père, décédé à Paris le 24 septembre.

     

  • Les anges gardiens et la Providence

    AngeGardien1.jpg« Tu éprouves tes amis, mais c'est, je crois, pour mieux faire éclater, dans l'excès de la souffrance, l'excès plus grand encore de ton amour » (sainte Thérèse d'Avila, Vie 25, 17). C'est pourquoi, explique saint Thomas, les anges gardiens ne s'affligent jamais des épreuves ni même des fautes de leurs protégés. Non par indifférence, mais grâce à la vue pénétrante qu'ils ont du déroulement de l'histoire. Ils croient clairement que la Providence agence toutes choses pour le vrai bien de ses enfants (Somme théologique I, q. 113, a. 7).

     

    Pierre Descouvremont, Peut-on croire à la Providence ? Paris, 2007, p. 63.