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christianisme - Page 6

  • Satan vise la foi

    S'il (satan) fait mouche, il est sûr d'avoir les trois. Il vise la foi, et celle-là blessée, il est sûr d'avoir les deux autres ; car les blessures de la foi sont mortelles.

    S'il blesse de sa flèche infernale l'espérance ou la charité, il se vante moins de sa chasse, car ces blessures guérissent rapidement.

    Mais s'il blesse la foi, quelle blessure mortelle ! Comme il se réjouit alors ! Ces vertus forment à elles trois un seul arbre. La racine et le tronc constituent la foi ; les branches, l'espérance ; les fruits, la charité.

    Si l'on coupe les branches, l'arbre se retrouve sans branches et sans fruits. Mais il ne meurt pas, et à partir des racines et du tronc, viennent rapidement d'autres branches qui vont donner du fruit.

    Mais si l'on retire le tronc ou les racines, l'arbre perd les branches et les fruits, l'arbre disparaît, car, sans tronc ni racines, les branches et les fruits meurent.


    F.-J. del Valle, Dix jours pour le Saint-Esprit, Paris, Le Laurier, 1998, p. 92-93.

     

  • Le sens chrétien du travail

    La sueur et la peine que le travail comporte nécessairement dans la condition présente de l'humanité offrent au chrétien et à tout homme qui est appelé, lui aussi, à suivre le Christ, la possibilité de participer dans l'amour à l'œuvre que le Christ est venu accomplir (cf. Jean 17, 4). Cette œuvre de salut s'est réalisée par la souffrance et la mort sur la croix. En supportant la peine du travail en union avec le Christ crucifié pour nous, l'homme collabore en quelque manière avec le Fils de Dieu à la rédemption de l'humanité. Il se montre le véritable disciple de Jésus en portant à son tour la croix chaque jour (cf. Luc 9, 23) dans l'activité qui est la sienne.

    Jean-Paul II, encyclique sur le travail Laborem exercens, n° 27.

     

  • Adorer l'Eucharistie

    Jésus nous attend dans ce sacrement de l'amour. Ne mesurons pas notre temps pour aller le rencontrer dans l'adoration, dans la contemplation pleine de foi et prête à réparer les grandes fautes et les grands délits du monde. Que notre adoration ne cesse jamais !

    Jean-Paul II, Lettre Dominicae Cenae, 24 février 1980, n° 3.

     

  • La femme agressée

    Lorsque le biologique est soustrait à l'humanité, l'humanité elle-même est niée. Dans la question de savoir s'il peut y avoir l'homme en tant qu'être masculin et la femme en tant qu'être féminin, c'et donc la créature en général qui est en cause. Puisque cette détermination biologique de l'humain a, dans le cas de la maternité, sa réalité on ne peut plus évidente, une émancipation niant le biologique est, d'une manière particulière, une agression de la femme ; la négation de son droit à être femme. Pour autant, inversement, la conservation de la création est liée, d'une manière particulière, à la question de la femme ; et la femme dans laquelle le « biologique » est « théologique », à savoir la maternité divine, est très particulièrement le carrefour où les voies se séparent.

    J. Ratzinger, « Marie, Mère de l'Église », dans card. J. Ratzinger-H. U. von Balthasar, Marie, première Église, Paris-Montréal, Médiaspaul, 1998, p. 30.

     

  • Noblesse du travail

    Quand la Sainte Écriture raconte la création du premier homme, elle nous dit que Yahvé prit l'homme et le plaça au jardin d'Éden, ut operaretur, pour qu'il le travaille.

    Après le péché, cette même réalité du travail demeure unie, en raison du péché, à la souffrance, à la fatigue : Tu gagneras on pain à la sueur de ton front, lit-on dans la Genèse. Le travail n'est pas quelque chose d'accidentel, mais une loi pour la vie de l'homme.

    Saint Josémaria, « Lettre du 15 octobre 1948 », citée dans A. Vázquez de Prada, Vie de Josémaria Escriva, Paris-Québec, vol. III, 2005, p. 91.

     

  • L'Eucharistie

    L'Eucharistie est l'aliment spirituel qui me nourrit, et sans lequel je ne pourrais tenir ni un jour ni une heure de mon existence.


    Mère Teresa de Calcutta, La joie du don, Paris, 1975, p. 71-72.

     

  • La raison d'être de l'Église

    Il est nécessaire de tenir ensemble ces deux vérités, à savoir la possibilité réelle du salut dans le Christ pour tous les hommes et la nécessité de l'Église pour le salut. L'une et l'autre nous aident à comprendre l'unique mystère salvifique, et nous permettent ainsi de faire l'expérience de la miséricorde de Dieu et de prendre conscience de notre responsabilité. Le salut, qui est toujours un don de l'Esprit, requiert la coopération de l'homme à son propre salut comme à celui des autres. Telle est la volonté de Dieu, et c'est pour cela qu'il a fondé l'Église, et l'a incluse dans le plan du salut.


    Jean-Paul II, encyclique Redemptoris missio, 7 décembre 1990, n° 9.

     

  • Faire silence

    Allons ! misérable mortel, fuis un instant tes occupations, laisse un peu le tumulte de tes pensées. Tiens à distance, maintenant, tes graves soucis, laisse de côté tes activités épuisantes. Tourne-toi un peu vers Dieu, et repose-toi en lui. Pénètre à l'intérieure de ton âme, rejette tout ce qui s'interpose entre Dieu et ce qui t'aide à le chercher ; puis la porte close, cherche-le.

    Saint Anselme, Proslogion 1.

     

  • Chercher la vérité est un devoir

    En vertu de leur dignité, tous les hommes, parce qu'ils sont des personnes, c'est-à-dire doués de raison et de volonté libre, et, par suite, pourvus d'une responsabilité personnelle, sont pressés, par leur nature même, et tenus, par obligation morale, à chercher la vérité, tout d'abord celle qui concerne la religion. Ils sont tenus aussi à adhérer à la vérité dès qu'ils la connaissent et à régler toute leur vie selon les exigences de cette vérité.


    Concile Vatican II, déclaration Dignitatis humanæ, n° 2.

     

  • Tempérance

    Un ventre gras n'engendre pas une pensée fine

     

    Proverbe, d'origine grecque, cité par saint Jérôme, Epistula ad Nepotianum presbyterum 52.