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Saint Jean-Baptiste

  • L’avent et Jean-Baptiste

    L’Avent de Jean se manifeste par une attitude particulière : il dit « Je ne suis pas digne de dénouer la courroie des sandales de Celui qui vient après moi » (cf. Jean 1, 27).

    Ceci est une tâche très importante. L’Avent signifie en effet une attitude. Il s’exprime par une attitude.

    Près du Jourdain, Jean définit cette attitude en disant les paroles que nous avons rapportées. Par ces paroles nous savons ce qu’il pense de lui-même ; ce qu’il pense être devant celui qu’il annonce. On sait qu’il incombait au serviteur de délier la courroie des sandales de son maître. Et Jean dit : « Je ne suis pas digne de délier la courroie de sa sandale. » Je ne suis pas digne ! Il se sent moins qu’un serviteur.

     

    Jean-Paul II, Homélie, 13 décembre 1981.

  • L’avent et la venue de Jésus

    Avent ne signifie pas seulement attente. Il est annonce de la Venue. Jean dit : « Celui qui doit venir est déjà venu. »

    Les paroles de Jean prononcées près du Jourdain sont déjà pleines d’Avent ; comme autrefois les paroles de Marie sur le seuil de la maison de Zacharie quand elle alla visiter Elisaebth, la mère de Jean.

    Les paroles de Jean sont pleines d’Avent, même si elles ne résonnent que trente ans plus tard. La liturgie unit l’Avent qu’expriment les paroles de Marie à l’Avent des paroles de Jean. La venue du Messie qui, la nuit de Bethléem, naîtra du sein de la Vierge, et sa venue dans la puissance de l’Esprut Saint près du Jourdain, où Jean prêchait et baptisait.

     

    Jean-Paul II, Homélie, 13 décembre 1981.

  • La valeur de la prière

    C’est à cette écolière dissipée que revint l’honneur une fois de présenter le bouquet de la saint Jean-Baptiste. « Ô mon enfant, dit le saint en acceptant les fleurs, un Ave vaut mieux que tout cela. »

    Fr. Trochu, Le Curé d’Ars Saint Jean-Maris-Baptiste Vianney (1786-1859), Lyon-Paris, Emmanuel Vitte, 1929, p. 435.