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saint Thomas d'Aquin

  • Les anges gardiens et la Providence

    AngeGardien1.jpg« Tu éprouves tes amis, mais c'est, je crois, pour mieux faire éclater, dans l'excès de la souffrance, l'excès plus grand encore de ton amour » (sainte Thérèse d'Avila, Vie 25, 17). C'est pourquoi, explique saint Thomas, les anges gardiens ne s'affligent jamais des épreuves ni même des fautes de leurs protégés. Non par indifférence, mais grâce à la vue pénétrante qu'ils ont du déroulement de l'histoire. Ils croient clairement que la Providence agence toutes choses pour le vrai bien de ses enfants (Somme théologique I, q. 113, a. 7).

     

    Pierre Descouvremont, Peut-on croire à la Providence ? Paris, 2007, p. 63.

     

  • 23 avril : les femmes au ciel

    275636942.jpgEn ce qui concerne la vie dans la gloire, les femmes ne souffriront d'aucune discrimination ; si elles ont fait preuve d'une plus grande charité, elles jouiront aussi d'une plus grande gloire dans la vision de Dieu. Car les femmes qui l'avaient aimé davantage, « au point de ne pas quitter le tombeau, alors que les disciples l'avaient fait » (Grégoire), furent les premières à voir le Seigneur ressuscitant dans la gloire.

    Saint Thomas d'Aquin, Somme théologique, III, q. 55, a. 5, ad 3.



  • 21 fevrier :

    bf801ce1de38d62308f5002b37aee1c4.jpg   Le bien de la pitié est plus utile à celui qui la pratique qu'à celui qui en bénéficie. Car celui qui la pratique en retire un profit spirituel, tandis que celui qui en bénéficie n'en retire qu'un profit matériel.

     

                        Saint Thomas d'Aquin, Commentaire sur la Deuxième épître aux Corinthiens, ad. 8, 10.

     

     

  • 6 decembre : humilite face a Dieu (l'exemple de st Thomas d'Aquin)

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    Le 6 décembre 1273, trois mois avant de mourir, à la suite de l'extase qui lui vint à Naples pendant la messe, la plénitude divine, qui habitait le sommet de sa grande âme imperturbable et silencieuse, déborda soudain sur les puissances inférieures de son être navec une telle véhémence qu'il lui devint impossible de continuer d'écrire et de dicter ; et à frère Raynald, qui le pressait d'achever pourtant la Somme, il (st Thomas d'Aquin) répondit qu'il ne pouvait plus, que tout ce qu'il avait écrit lui semblait de la paille, omnia quae scripsi videntur mihi paleae.

    Ch. Journet, Connaissance et inconnaissance de Dieu, Lyon, 1943, p. 139.


  • 28 juillet : une leçon d'humilite

    (L'on rapporte de saint Albert le Grand) qu'un jour, à Cologne, soncdb3c528d8a2f8cd1f6ffd3282bf3ce7.jpgdisciple préféré, Thomas d'Aquin, ayant pénétré dans son laboratoire, fut effrayé (disons plutôt offusqué) de voir une statue mécanique construite par son maître, qui s'inclinait devant lui en répétant : Salve ! Salve ! Salve ! Il la brisa. Lorsqu'il vit anéantie l'œuvre à laquelle il avait consacré tant de veilles, le Docteur teutonique en fut d'abord désespéré ; mais il pardonna bientôt - et comprit.

    G. Cattaui, Orphisme et prophétie chez les poètes français 1850-1950, Paris, 1965, p. 166.