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Bien et mal - Page 2

  • 22 fevrier : la Croix et l'homme

    La Croix est le moyen le plus profond pour la divinité de se pencher sur l'homme et sur ce que l'homme - surtout dans les moments difficilesbfad44819b9fc1abcc03940c50d9ddbe.jpg et douloureux - appelle son malheureux destin. La croix est comme un toucher de l'amour éternel sur les blessures les plus douloureuses de l'existence terrestre de l'homme, et l'accomplissement jusqu'au bout du programme messianique (...). La croix du Christ nous fait comprendre que les racines les plus profondes du mal plongent dans le péché et dans la mort ; aussi devient-elle un signe eschatologique.

    Jean-Paul II, encyclique Dives in misericordia, 30 novembre 1980, n° 8.

     

     

  • 18 fevrier : beaute et bonte

    8efba58837773bb9a03b741689ec59df.jpgCelui qui est beau ne reste beau que le temps de le regarder. Celui qui est aussi bon, il l'est aujourd'hui et il le sera demain.

    Sappho, cité par Jérôme Carcopino, De Pythagore aux Apôtres. Études sur la conversion du Monde Romain, Paris, 1956, p. 30.

     

     

  • 26 janvier : le sens du bien commun

    Pour les grandes tâches collectives, ce n'est pas assez d'avoir de l'énergie et des aptitudes. Il y faut du dévouement. Il y faut de la vertu873d37c1c156e56ba3ee540000e2955f.jpg sacrifier au bien commun quelque chose de ce qu'on est, de ce qu'on a, de ce qu'on ambitionne  quelque chose de ce qu'on est, de ce qu'on a, de ce qu'on ambitionne. Il y faut, non l'effacement, mais l'abnégation des personnes. Car la splendeur et la puissance d'un ensemble exigent que chaque partie s'absorbe dans l'harmonie du tout. Ainsi d'une armée, d'un jardin, d'un orchestre, d'un monument.

    Ch. de Gaulle, Lettres, notes et carnets, vol. II, 1919-juin 1940, Paris, 1980, p. 361.

     

  • 31 décembre : fin d'annee

    En revoyant dans une perspective de foi les hommes et les événements,medium_AngesmusiciensGaudenzioFerrari.jpgnous tirons de nouveaux motifs d'humble reconnaissance envers celui qui avec son Esprit remplit l'univers (cf. Sagesse 1, 7). Nous lui sommes reconnaissants non seulement pour les joies qu'il nous a concédées, mais aussi pour les épreuves auxquelles il nous a soumis, pour que nous croyions que, dans sa toute-puissance, il sait tirer le bien du mal aussi.

    Jean-Paul II, Vœux aux cardinaux de la Curie romaine, 22 décembre 1988.

  • 25 août : la grace et la nature

    « Le secret de vivre gai et content, écrit Pascal, c5f69f7db2d796917429cd6f414dab380.jpg'est de n'être en guerre ni avec Dieu ni avec la nature. » (...) Les deux paix que prêche Pascal sont du reste inséparables. Celui qui n'est pas en paix avec la nature ne peut pas être pleinement en paix avec Dieu, car Dieu est l'auteur de la nature et la nature en nous porte la grâce. Et, réciproquement, celui qui est en guerre avec Dieu ne peut pas être en paix avec la nature, car la nature n'est pas une réalité isolée et autonome, mais une urne tendue vers les eaux divines, une imploration de la grâce. La grâce a besoin de la nature, et la nature a besoin de la grâce. Les opposer, c'est pour ainsi dire introduire un déchirement en Dieu même : l'image de Dieu qu'est la nature et la réalité de Dieu qu'est la grâce sont faites pour s'unir au sein du même amour. (...) Le vrai conflit n'est pas entre la vie et l'esprit ; il est entre le oui et le non, la communion et l'isolement ; Dieu et l'idole. Et le dénouement du conflit ne consiste pas à choisir entre l'esprit et la vie qui ne sont que des parties de l'homme, mais à opter pour l'amour qui est le tout de l'homme. Dans cet amour, la vie et l'esprit, la grâce et la nature se rejoignent pour l'éternité.

    Gustave Thibon, Ce que Dieu a uni. Essai sur l'amour, Paris, 1962, p. 49.



  • 23 aout : le courage du repentir

    d02500389f190f75397bf1fcca1ba0eb.jpgAyez donc le courage du repentir et ayez aussi le courage d'obtenir la grâce de Dieu par la confession sacramentelle (applaudissements prolongés). Elle vous rendra libres ! Elle vous donnera la force dont vous avez besoin pour les entreprises qui vous attendent dans la société et dans l'Église, au service des hommes. En effet, le service authentique du chrétien prend son fondement sur la présence opérative de la grâce de Dieu en lui et à travers lui. Par conséquent, la paix du cœur du chrétien est inséparablement unie à la joie, et d'après le grec (chara) est étymologiquement proche de la grâce (charis).

    Jean-Paul II, Homélie au Congrès de l'Univ, 10 avril 1979.

     

  • 22 aout : la conscience morale

    45a63f99f30d259422bfb26fbc5319ca.jpgLa conscience morale n'est pas un juge autonome de nos actions. Les critères de ses jugements, elle les puise dans cette « loi éternelle, objective et universelle », dans cette « vérité immuable » dont parle le texte conciliaire (Dignitatis humanae, n° 3) : cette loi, cette vérité que l'intelligence de l'homme peut découvrir dans l'ordre de l'être. C'est pour cette raison que le concile dit que l'homme est, dans sa conscience, « seul avec Dieu ». Notez-le : le texte ne se limite pas à affirmer : « est seul », mais ajoute « avec Dieu ». La conscience morale ne renferme pas l'homme dans une infranchissable et impénétrable solitude, mais l'ouvre à l'appel, à la voix de Dieu. C'est en ceci - et en rien d'autre - que se trouvent tout le mystère et la dignité de la conscience morale : dans l'être, c'est-à-dire le lieu, l'espace saint dans lequel Dieu parle à l'homme. Par conséquent, si l'homme n'écoute que sa propre conscience, s'il permet que l'erreur vienne y faire sa demeure, alors il brise le lien le plus profond qui maintient l'alliance avec son Créateur. Si la conscience morale n'est pas l'ultime instance qui doit juger de ce qui est bien et de ce qui est mal mais doit se conformer à la vérité immuable de la loi morale, il en résulte qu'elle n'est pas un juge infaillible : elle peut se tromper (...). La conséquence qi découle de cette erreur est très sérieuse : quand l'homme écoute sa propre conscience erronée, son action n'est pas correcte, elle ne réalise pas objectivement ce qui est bien pour la personne humaine. Et ceci, pour le simple fait que le jugement de la conscience n'est pas l'ultime instance morale.

    Jean-Paul II. Discours, 30 juillet 1983.

     

  • 22 juillet : ne pas offenser autrui

    7701b0aede7330a0fe2d86047db68ee0.gifIl ne suffit pas de se garder des offenses graves, comme par exemple des injures directes et des malédictions ; défiez-vous aussi des murmures et des propos venimeux répandus à mi-voix. Il faut se garder même des fautes légères, si l'on peut appeler léger tout ce qui tend à offenser un frère, alors qu'un simple mouvement de colère contre lui vous rend coupable au jugement de Dieu (Matthieu 5, 22). Et c'est justice : car la parole que tu estimes sans gravité et que tu te permets de proférer à la légère, l'autre peut ne pas la prendre ainsi.

    Saint Bernard, Sermons sur le Cantique des Cantiques29, 4.


  • 27 juin : l'amour vrai

    Il faut que l'amour finisse par tuer le moi. Sinon, c'est le moi qui finit

    2011378e3407c0833ddda3300bb30c9f.jpg

    par tuer l'amour.

    Gustave Thibon, Notre regard qui manque à la lumière, Paris, 1955, p. 141/

     

  • 24 juin : etre doux

    Les doux sont ceux à qui, dans toute bonne œuvre, dans tout ce qu'ils5cdb67dc2a73f44fdf1b63e33db50a9d.jpg font de bien, rien ne plaît si ce n'est Dieu ; ceux aussi à qui, dans tout ce qu'ils souffrent de mal, Dieu ne déplaît point.

    Saint Augustin, Sermon 81, 3.