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  • 21 decembre : la Vierge Marie

    Ce n'est pas que celui qui a trouvé Marie par une vraie dévotion1b075f01ba31556d54aab3da529f8817.jpgsoir exempt de croix et de souffrances, tant s'en faut ; il en est plus assailli qu'aucun autre, parce que Marie, étant la mère des vivants, donne à tous ses enfants des morceaux de l'Arbre de vie, qui est la Croix de Jésus, mais c'est qu'en leur taillant de bonnes croix, elle leur donne la grâce de les porter patiemment et même joyeusement ; en sorte que les croix qu'elle donne à ceux qui lui appartiennent sont plutôt des confitures ou des croix confites que des croix amères ; ou, s'ils en sentent pour un temps l'amertume du calice qu'il faut boire nécessairement pour être ami de Dieu, la consolation et la joie, que cette bonne Mère fait succéder à la tristesse, les animent infiniment à porter des encore plus lourdes et plus amères.

    Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, Le Secret de Marie22.

     

  • 20 decembre : exemple marial de Jean-Paul II

    6b2571f98f94fc72a226d34fb34860e1.jpgPendant la guerre 39-45, alors que, pour échapper au travail forcé en Allemagne, l'abbé Wojtyla (futur pape Jean-Paul II) se cachait dans une usine, où il travaillait comme ouvrier tout en faisant ses études de séminariste, dans la clandestinité, ses camarades ébahis témoignent l'avoir vu, sans aucun respect humain, « poser ses seaux en entendant sonner l'Angélus, s'agenouiller à même le sol, prier, se relever, puis reprendre ses seaux ».

    Cité par A. Kalinowka, dans La Terre Sainte, nov.-déc. 1979, p. 244.

     

     

  • 19 decembre : priere de Marie a Jesus

    Je disais en pleurant : « Mon fils, las ! qui m'accordera que je meure pour lui ? Las ! dolente, que ferai-je ? Quand le fils meurt, pourquoi ne meurt avec lui sa triste et dolente mère , Mon fils, mon fils, m'amour entière, mon fils, ne me laisse pas ! Emmène-moi av8502f11b158dc54bf07250d919eadc2c.jpgec toi ! Tu ne mourras pas seul, selon ma volonté. Hé ! Mort, tu ne m'épargnes pas ! Prends-moi, je te désire plus que mille autres choses, tue la mère avec l'enfant ! Beau fils, ma douceur, ma joie, ma vie de corps et d'âme, et toute ma consolation, fais que je meure maintenant, moi qui t'ai porté ! Or je te vois mourir ! Fais ce que je prie ; car le fils doit bien faire et ouïr la prière de sa mère. Beau fils, fais ce que je te requiers et me laisse mourir avant toi, pour que nos corps soient ensemble ! »

    Jean Gerson, Fragment d'un sermon inédit prononcé en 1398 devant la reine Isabeau, Paris, 1943.

     

  • 18 decembre : corriger dans la charite

    Que nos corrections soient inspirées par l'amour ; qu'elles aient 155aff103f67c8af5ee0d031a23c2a01.gifpour principe, non le désir de nuire au prochain, mais le zèle sincère de son amendement. Tenez-vous dans ces dispositions et vous obéirez parfaitement aux recommandations qui nous sont faites aujourd'hui : « si ton frère a péché contre toi, reprends-le entre toi et lui seul. » Pourquoi le reprendre ? Parce que tu serais ému des torts qu'il a eux envers toi ? Non ; si c'est l'amour propre qui inspire ta correction, tu n'obéis pas au précepte du Seigneur ; mais si c'est l'amour fraternel, tu es fidèle à l'esprit du Maître. Considère bien ses paroles et tu reconnaîtras quel motif doit te faire agir, si c'est l'amour propre ou l'amour du prochain. « S'il t'écoute, dit-il, tu as gagné ton frère. » Donc, ce que tu fais, c'est pour son bien, avec l'intention de le gagner. Si, pour le gagner, ta réprimande est nécessaire, c'est donc qu'il aurait péri sans elle.

    Saint Augustin, Sermon 82, 4.



  • 17 decembre : l'humilite

    5d06899d19b2127b3020cfba27658d76.jpgCes deux fondations réalisées (Tolède et Pastrana), Thérèse, épuisée, pour fuir plus vite le monde frelaté du palais avait accepté de regagner Tolède dans un carrosse de la princesse. Un prêtre l'en vit descendre et se scandalisa :

    Ainsi vous voyagez en carrosse ? Vous, la sainte, trompez votre monde !

    Devant l'homme courroucé, Thérèse s'inclina :

    Vous êtes le seul qui osiez me montrer mes erreurs.

    Jean-Jacques Antier, Thérèse d'Avila de la crainte à l'amour, Paris, 2003, p. 263-264.

     

     

  • 16 decembre : la piete mariale

    345cb9fc6d4342dd5fd3d3ed038e3666.jpgLe grand apôtre marial Maximilien Kolbe dit : « Votre amour pour Marie n'égalera jamais l'amour que Jésus a pour Sa mère. » L'amour du Christ pour Marie devient le nôtre. Mais n'oubliez pas que c'est là un événement crucial. Avec Marie au pied de la croix, vous recevez votre tâche de médiateur et de corédempteur dans le Royaume du Dieu d'aujourd'hui. (...)

    Dans cette perspective vous comprendrez pourquoi, lorsque Jésus demanda à Jean de la Croix ce qu'il désirait en récompense des service qu'il Lui avait rendus, le saint répondit : « Souffrir et être méprisé pour Toi, Seigneur. » Les saints ont profondément scruté le mystère de la souffrance corédemptrice avec le Christ.

    Guido Stinissen carme, Le Christ et notre vie, Paris, 1991, p. 101 et 102.

     

  • 15 decembre : Marie comme modele

    389840e785634ffd595fbbbbad5ac597.jpgC'est un modèle facile à imiter, en ce sens du moins que Marie s'est sanctifiée dans la vie commune, dans l'accomplissement de ses devoirs de jeune fille et de mère, dans les humbles soins du ménage, dans la vie cachée, dans les joies comme dans les tristesses, dans l'exaltation comme dans les humiliations les plus profondes.

    Ad. Tanquerey, Les dogmes générateurs de la piété, Paris-Tournai-Rome, 4èmeéd., 1931, p. 137.

     

     

  • 14 decembre : rien ne coute si l'on aime

    On dit que les mulets et chevaux chargés de figues succombentafeb861b6155a8686c52d7dc065cc4dd.jpgincontinent au faix et perdent toutes leurs forces. Plus douces que les figues et la loi du Seigneur, mais l'homme brutal qui s'est rendu « comme le cheval et le mulet, dans lesquels il n'y a point d'entendement » (Psaume 31, 9), perd le courage et ne peut trouver des forces pour porter cet aimable faix. Au contraire, comme une branche d'agnus-castus empêche de lassitude le voyageur qui la porte, ainsi la croix, la mortification, le joug, la loi du Sauveur, qui soulage et recrée les cœurs qui aiment sa divine majesté. On n'a point de travail en ce qui est aimé ou, s'il y a du travail, c'est un travail bien-aimé : le travail mêlé du saint amour est in certain aigre-doux plus agréable au goût qu'une pure douceur.

    Saint François de Sales, Traité de l'Amour de Dieu, livre 8, chap. 5.

     

     

  • 13 decembre : Dieu a cree par Amour

    (Dieu) a créé le monde, non pour combler un besoin qu'il aurait7b5cc0bc3beda4759ceb5888a55d9e8d.jpg éprouvé, mais . Voilà pourquoi, dans son amour, il fit participer des créatures à sa splendeur : d'abord les anges qui le révèrent et le glorifient ; puis Adam, son image, que servent toutes les créatures inférieures. Si grand fut l'amour de Dieu que, de rien, il fit un être qui lui ressemble.

    Jacques de Saroug, Hexameron, « Homélies pour le premier et le deuxième jour ».

     

     

  • 12 decembre : le premier precepte

    Voilà le premier des préceptes, le commencement de la religion et de3dc42d0a02123cccf5a695a0c26da9df.jpgla vie chrétienne : tenir son cœur ferme dans la foi et, sur ce fondement solide, établir une vie sainte, s'abstenir des biens séducteurs, supporter les maux de la vie présente, et, parmi les amorces des uns et les menaces des autres, opposer aux uns et aux autres un cœur inébranlable, pour ne pas se laisser corrompre par ceux-ci, ni abattre par ceux-là. Ayons la tempérance, ayons aussi la patience, et quand les biens du monde auront passé et que les maux de cette vie ne seront plus à craindre, nous jouirons de tout bien et serons affranchis de tout mal.

    Saint Augustin, Sermon 38, 5.