Ce n'est pas que celui qui a trouvé Marie par une vraie dévotion
soir exempt de croix et de souffrances, tant s'en faut ; il en est plus assailli qu'aucun autre, parce que Marie, étant la mère des vivants, donne à tous ses enfants des morceaux de l'Arbre de vie, qui est la Croix de Jésus, mais c'est qu'en leur taillant de bonnes croix, elle leur donne la grâce de les porter patiemment et même joyeusement ; en sorte que les croix qu'elle donne à ceux qui lui appartiennent sont plutôt des confitures ou des croix confites que des croix amères ; ou, s'ils en sentent pour un temps l'amertume du calice qu'il faut boire nécessairement pour être ami de Dieu, la consolation et la joie, que cette bonne Mère fait succéder à la tristesse, les animent infiniment à porter des encore plus lourdes et plus amères.
Saint Louis-Marie Grignion de Montfort, Le Secret de Marie22.
Pendant la guerre 39-45, alors que, pour échapper au travail forcé en Allemagne, l'abbé Wojtyla (futur pape Jean-Paul II) se cachait dans une usine, où il travaillait comme ouvrier tout en faisant ses études de séminariste, dans la clandestinité, ses camarades ébahis témoignent l'avoir vu, sans aucun respect humain, « poser ses seaux en entendant sonner l'Angélus, s'agenouiller à même le sol, prier, se relever, puis reprendre ses seaux ».

Ces deux fondations réalisées (Tolède et Pastrana), Thérèse, épuisée, pour fuir plus vite le monde frelaté du palais avait accepté de regagner Tolède dans un carrosse de la princesse. Un prêtre l'en vit descendre et se scandalisa :
Le grand apôtre marial 

