UA-62488107-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

sainte Thérèse d'Avila

  • L'oraison

     

    JPIIaLourdes1983.jpgL'oraison mentale n'est à mon avis autre chose qu'une relation d'amitié où l'on s'entretient souvent seul à seul avec celui dont on se sait aimé.

     

    Sainte Thérèse de Jésus, Vie 8, 5.

  • La prière à saint Joseph

    Joseph10.jpgLes saints nous en ont donné un bel exemple par leur vie entièrement remise à Dieu, notre Père. Sainte Thérèse d'Avila, qui avait placé son monastère sous le patronage de saint Joseph, a été guérie d'une souffrance le jour même de sa fête. Elle disait qu'elle ne l'avait jamais prié en vain et le recommandait à tous ceux qui prétendaient ne pas savoir prier : « Je ne comprends pas, écrivait-elle, comment on peut penser à la Reine des anges et à tout ce qu'elle essuya de tribulations, durant le bas âge du divin Enfant Jésus, sans remercier saint Joseph du dévouement si parfait avec lequel il vint au secours de l'un et de l'autre. Que celui qui ne trouve personne pour lui enseigner l'oraison choisisse cet admirable saint pour maître, il n'aura pas à craindre de s'égarer sous sa conduite » (Vie, 6). D'intercesseur pour la santé du corps, la sainte voyait en saint Joseph un intercesseur pour la santé de l'âme, un maître d'oraison et de prière.

  • Les anges gardiens et la Providence

    AngeGardien1.jpg« Tu éprouves tes amis, mais c'est, je crois, pour mieux faire éclater, dans l'excès de la souffrance, l'excès plus grand encore de ton amour » (sainte Thérèse d'Avila, Vie 25, 17). C'est pourquoi, explique saint Thomas, les anges gardiens ne s'affligent jamais des épreuves ni même des fautes de leurs protégés. Non par indifférence, mais grâce à la vue pénétrante qu'ils ont du déroulement de l'histoire. Ils croient clairement que la Providence agence toutes choses pour le vrai bien de ses enfants (Somme théologique I, q. 113, a. 7).

     

    Pierre Descouvremont, Peut-on croire à la Providence ? Paris, 2007, p. 63.

     

  • 18 aout : la perfection

    La souveraine perfection ne consiste pas évidemment dans les joies intérieures, niAgneaumystique6.jpeg dans les grandes extases, ni dans les visions, ni dans l'esprit de prophétie. Elle consiste à rendre notre volonté tellement conforme à cellle de Dieu que nous embrassions de tout notre cœur ce que nous croyons qu'il veut.

    Sainte Thérèse d'Avila, Les Fondations 5.

     

     

  • 4 aout : la liberte

    75.15.StatueLiberte1.jpegLe progrès de la liberté de l'homme coïncide avec celui de sa divinisation : plus l'âme est unie à Dieu par l'amour, plus elle est libre. C'est le sens le plus profond de la liberté sur lequel revient constamment sainte Thérèse. Être libre, c'est aimer Dieu de toutes ses forces. Et cela est ainsi parce que les traits qui définissent le mieux la liberté - à savoir l'activité, la possession et l'ouverture - se présentent de la manière la plus marquante dans l'amour de Dieu tel que sainte Thérèse nous en parle.

     

    M. I. Alvira, Vision de l'homme selon sainte Thérèse d'Avila. Une philosophie de l'héroïsme, Paris, 1992, p. 395.

  • 12 janvier : les incommodites de la vie

    a5a487f579cfde761641eb4cb9ecd4d1.jpgNe désirons point de vivre à notre aise ; nous sommes fort bien comme nous sommes ; les incommodités de la vie présente peuvent se comparer à une nuit qui se passe dans un mauvais gîte. Louons Dieu de ce que nous souffrons, et efforçons-nous de faire pénitence tandis que nous sommes en ce monde.

    Sainte Thérèse d'Avila, Le Chemin de la perfection, chap. 40.

  • 17 decembre : l'humilite

    5d06899d19b2127b3020cfba27658d76.jpgCes deux fondations réalisées (Tolède et Pastrana), Thérèse, épuisée, pour fuir plus vite le monde frelaté du palais avait accepté de regagner Tolède dans un carrosse de la princesse. Un prêtre l'en vit descendre et se scandalisa :

    Ainsi vous voyagez en carrosse ? Vous, la sainte, trompez votre monde !

    Devant l'homme courroucé, Thérèse s'inclina :

    Vous êtes le seul qui osiez me montrer mes erreurs.

    Jean-Jacques Antier, Thérèse d'Avila de la crainte à l'amour, Paris, 2003, p. 263-264.