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sainteté - Page 8

  • 9 decembre : notre petit apport

    d3a6c83d1f6e01e023e4dea8499a2491.jpgNous sentons bien sûr que ce que nous faisons n'est rien de plus qu'une goutte d'eau dans l'océan. Mais si cette goutte-là n'était pas dans l'océan, elle lui manquerait et l'océan en serait amoindri. Je n'aimerais pas que nous utilisions les grands moyens. Ce qui nous importe, c'est l'être personnel. Pour nous mettre à aimer quelqu'un, il faut établit un étroit contact avec lui. Si nous attendons que la quantité y soit, celle-ci nous engloutira, et nous ne saurons plus jamais manifester l'amour et le respect à la personne elle-même. Je crois à ce qui passe de personne à personne. Chaque personne est le  pour moi, et puisqu'il n'y a qu'un seul Jésus, cette personne même est en ce moment même la seule personne au monde.

    Mère Teresa de Calcutta, La joie du don, Paris, 1975, p. 39-40.

     

     

  • 2 décembre : l'Avent

    L'Avent dit que nous devons apprendre notre humanité à la lumière dumedium_AnnonceBergers.manuscritXV.jpg mystère de l'Incarnation de Dieu. (...) Elle ne suffit pas à l'homme, la science qui, avec une pénétrante exactitude, décrit les structures et les mécanismes qui conditionnent son existence et ses actions. Ce dont l'homme a besoin, c'est de la Sagesse qui - seule - lui permet de comprendre le sens de cette existence humaine et d'orienter de manière adéquate ses propres actions.

    JEAN-PAUL II, <em>Homélie à la messe pour les universitaires</em>, 17 décembre 1981.


  • 1er decembre : lutter contre ses defauts

    3476d5736542f7383f0d94e1ea8d93d7.jpgJe n'ai pas oublié les bonnes résolutions que vous m'avez fait prendre avant de partir et j'ai déjà remporté plusieurs victoires sur moi-même ; j'espère que bientôt mon défaut dominant sera complètement battu... Hier et avant-hier j'ai fait plusieurs sacrifices. Au piano, plusieurs fois, j'ai eu envie de dire que j'avais raison mais j'ai pensé à vous et je me suis retenu. Je suis bien content ma chère maman, je suis sûr que cela vous fera aussi beaucoup de plaisir. Je reconnais mieux mes torts mais je suis encore très taquin. Quand mon défaut dominant sera vaincu, c'est celui-là que je combattrai.

     
        Philippe de Hautecloque, « Lettre à sa mère, 5 juin 1909 », citée dans M. Cordier et R. Fouquer, Le général Leclerc ou se commander à soi-même, Paris, 1990, p. 131.

     

  • 28 novembre : l'Opus Dei

    ae90dcaab833636fb0e877d16b1992b0.jpgAujourd'hui, 25ème anniversaire de l'érection de l'Opus Dei en prélature personnelle, voici un texte du Serviteur de Dieu Jean-Paul II sur son fondateur :

     

    Saint Josémaria fut un maître dans la pratique de la prière, qu'il considérait comme une « arme » extraordinaire pour racheter le monde. Il recommandait toujours : « D'abord, prière ; ensuite, expiation ; en troisième lieu, et seulement « en troisième lieu », action » (Chemin, n° 82). Ce n'est pas un paradoxe, mais une vérité éternelle : la fécondité de l'apostolat se trouve avant tout dans la prière et dans une vie sacramentelle intense et constante. Ceci est, au fond, le secret de la sainteté et du vrai succès des saints.

    Jean-Paul II, Homélie pour la canonisation de saint Josémaria Escriva, 6 octobre 2002.

     

     

     

     

  • 23 novembre : Marie toute sainte

        Cette « sainteté éclatante absolument unique » dont elle (la Sainte Vierge) est « enrichie dès le premier instant de sa conception » (concile Vatican II, constitution dogmatique Lumen Gentium, n° 56) lui vient tout entière du Christ : elle est « rachetée de façon éminente en considération des mérites de son Fils » (Ibid., n° 53). Plus que toute autre personne créée, le Père l’a « bénie par toutes 26c8216adb46ffac27b500b61d8e7ea8.jpgsortes de bénédictions spirituelles, aux cieux, dans le Christ » (Éphésiens 1, 3). Il l’a « élue en Lui, dès avant la fondation du monde, pour être sainte et immaculée en sa présence, dans l’amour » (cf. Éphésiens 1, 4). Les Pères de la tradition orientale appellent la Mère de Dieu « la Toute Sainte » (Panaghia), ils la célèbrent comme « indemne de toute tache de péché, ayant été pétrie par l’Esprit Saint, et formée comme une nouvelle créature » (Lumen Gentium, n° 56). Par la grâce de Dieu, Marie est restée pure de tout péché personnel tout au long de sa vie.

    Catéchisme de l'Église catholique, nos492-493.


  • 19 novembre : une sainte crainte de Dieu

    e9cb6f6ad80d36be95933d2080b5f63c.jpg       Une crainte violente nous a saisi et nous a aidé à réfréner cette si pernicieuse coutume ? Réfrénée, elle se restreint ; restreinte, elle languit ; languissante, elle meurt ; et une bonne habitude prend la place de la mauvaise.

    Saint Augustin, Sermon 180, 10.


  • 4 novembre : le sens du prenom chretien

    Aujourd'hui, jour de la fête de saint Charles, je réfléchis à l'importance qu'a le baptême où j'ai reçu 1f18a7bb4737c882c8805284c057b47b.jpgson propre nom. Comme l'a écrit saint Paul, "baptisés dans le Christ, c'est dans sa mort que nous avons tous été baptisés" pour participer de cette manière à sa résurrection. "Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême dans la mort afin que, comme le Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, nous vivions nous aussi dans une vie nouvelle. Car si c'est un même être avec me Christ que nous sommes devenus par une mort semblable à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection semblable" (Romains 6, 4-5).

    Grâce au baptême, nous obtenons tous la participationsacramentelle à cette Vie qui - méritée par la Croix - a été révélée dans la résurrection de notre Seigneur et Rédempteur. En même temps, nous enracinant avec tout notre être humain dans le mystère du Christ, nous sommes en lui pour la première fois consacrés au Père. S'accomplit alors en nous le premier et fondamental acte de consécrationpar lequel le Père accepte l'homme comme fils adoptif : l'homme est donné à Dieu pour que dans cette filiation adoptive il accomplisse sa volonté et devienne de manière toujours plus consciente partie de son Royaume. Par le sacrement du baptême commence en nous le "sacerdoce royal" par lequel nous participons à la mission même du Christ, Prêtre, Prophète et Roi.

    Le saint dont le nom nous a été donné au baptême doit nous rendre sans cesse conscients de cette filiation qui est devenue notre part. Il doit même soutenir et aider chacun à façonner toute sa vie à la mesure de ce qu'il est devenu par l'œuvre du Christ : par sa mort et sa résurrection. Voilà le rôle que saint Charles a accompli dans ma vie et dans la vie de tous ceux qui portent ce nom.

    Jean-Paul II, Audience générale, 4 novembre 1981.

  • 24 octobre : l'amour de Dieu

    69ee785a1cae954fad05c227220f329c.jpgL'amour de Dieu n'est pas fondé sur une discipline, mais il est une capacité et une nécessité constitutives de notre être raisonnable.

    Saint Augustin, Regulae fusius tractatae, Resp. 2, 1.

     

  • 17 octobre : Marie nous accompagne

    Il y a si longtemps, depuis lors que je l'ai pratiquée (la Sainte Vierge)66d668e5e6d2ec96dff238e65b7e9015.jpg, comme on dit, sous tous les aspects, si longtemps qu'elle ne fait plus qu'un avec tous les moments de ma vie, d'une longue vie aventureuse, avec toutes les démarches de mon existence, sur lesquelles elle sait mieux que personne à quoi s'en tenir, mais elle connaît mon cœur aussi.

    Paul Claudel, Fulgens corona.

  • 16 octobre : des repas chretiens

    Nous devrions renouveler cette conscience que tous nos repas tirent leur vie de la bonté créatrice de Dieu et qu'ils renvoient à ce repas suprême (l'Eucharistie) dans lequel nous ne recevons pas seulement des choses terrestres mais la miséricorde incarnée de Dieu. Nous devrions prendre la résolution de faire de nos repas toujours plus des temps sacrés, de les commencer et de les terminer par une prière. Une telle attitude créera un climat nouveau dans nos maisons ; là où nous prions ensemble, où nous recevons de Dieu ses dons dans la reconnaissance, là naît un centre nouveau qui nous transforme aussi.

    J. Ratzinger, Dieu nous est proche. L'Eucharistie au cœur de l'Église, Paris, 2003, p. 51-52.