Jonas annonce à la ville pécheresse de Ninive sa chute. Et « les gens de Ninive crurent en Dieu », nous dit le texte biblique (Jon 3, 5). Ninive était une ville païenne, une ville qui avait beaucoup de dieux. Or, à l'appel du prophète, les gens de Ninive mettent leur foi en Dieu. Ils savent au plus profond d'eux-mêmes qu'il existe, le Dieu unique, et ils reconnaissent la voix de ce Dieu dans la prédication de ce prophète étranger. Dans le cœur de l'homme, malgré le péché, la capacité de reconnaître la voix du Dieu unique n'est pas complètement éteinte.
J. Ratzinger, Foi, vérité, tolérance, Paris, 2005, p. 104.
Quand nous aurons joué nos derniers personnages,
« Allez dans la paix du Christ. » L'assemblée est terminée, vous pouvez partir.
Cache-toi en la plaie bénie du Côté de ton Sauveur, de cette Pierre d'autel que vient de purifier la main immaculée de sa Mère.

Mais ses Mains qui seront percées tout à l'heure, ses mains exsangues de supplicié, si brûlantes par la douleur qu'on les devine capables de consumer le firmament, - je les recommande particulièrement aux explorateurs d'abîmes qui ne craignent pas de se pencher sur la Misère infinie.

