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esclave

  • Le danger du matérialisme

     

    Rome.StAgostino.Dallage.JPGIl existe déjà un danger réel et perceptible : tandis que progresse énormément la domination de l'homme sur le monde des choses, l'homme risque de perdre les fils conducteurs de cette domination, de voir son humanité soumise de diverses manières à ce monde et de devenir ainsi lui-même l'objet de manipulations multiformes - pas toujours directement perceptibles - à travers toute l'organisation de la vie communautaire, à travers le système de production, par la pression des moyens de communication sociale. L'homme ne peut renoncer à lui-même ni à la place qui lui est propre dans le monde visible, il ne peut devenir esclave des choses, esclave des systèmes économiques, esclave de la production, esclave de ses propres produits. Une civilisation au profil purement matérialiste condamne l'homme à un tel esclavage, même si, bien sûr, cela arrive parfois à l'encontre des intentions et des principes de ses pionniers.

     

    Jean-Paul II, encyclique Redemptor hominis, n° 16.

     

  • 13 mars : l'avarice

    889175838.JPGJ'ai vu dernièrement, dans la basilique de Saint-Pierre, une des plus nobles dames romaines - je tairai son nom pour que l'on ne m'accuse pas de faire de la satire - qui, entourée d'une troupe d'esclaves, donnait de sa main, par ostentation de charité, une pièce de monnaie à chaque pauvre. Une vieille femme, couverte de haillons, courut, comme cela arrive quelquefois, se placer plus loin pour en recevoir une autre. La dame la reconnut et, pour la punir d'un si grand crime, lui donna, au lieu d'argent, un soufflet, qui la mit tout en sang. Il y a dans l'Écriture des exemples sans nombre qui nous apprennent à fuir l'avarice.

    Saint Jérôme, Lettre IX à Eustachium, sur la virginité.