La plus grande douleur des pauvres est que personne n'a besoin de leur amitié.
Maurice Zundel, Itinéraire, Paris, 1947, p. 87.
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La plus grande douleur des pauvres est que personne n'a besoin de leur amitié.
Maurice Zundel, Itinéraire, Paris, 1947, p. 87.
Souvenez-vous que les grandes causes, les vraies causes, dignes des vrais Hommes, sont toujours des causes difficiles qui exigent effort et volonté. Mais, en retour, elles suscitent, seules, les véritables enthousiasmes.
Ch. de Gaulle, cité par Jean d'Escrienne, De Gaulle de près et de loin, Paris, 1978, p. 42.
Nous devons nous efforcer autant que nous le pouvons de jeter le superflu et de réunir ce qui est utile, de répudier la luxure et de conserver la chasteté, de dédaigner l'avarice et de rechercher la miséricorde, de mépriser la haine et d'aimer la charité. Si nous faisons tout cela avec l'aide de Dieu, nous attirerons immédiatement Dieu au temple de notre cœur et de notre corps.
Saint Césaire d'Arles, Sermon 229, 3.
Fuyez donc, ô homme ! et éteignez ces feux dangereux. Si vous voyiez un homme secouer d'un lieu élevé un vêtement couvert de poussière, et un autre assis au-dessous recevoir tranquillement ces immondices, vous ne plaindriez point ce dernier (...). Or, maintenant vous ne pouvez ignorer que le démon n'excite en vous la soif des richesses, et qu'il est à notre égard la cause d'épouvantables malheurs. Vous le voyez préparer, comme une fange immonde, les pensées les plus honteuses, et vous ne comprenez pas qu'il vous les jette au visage, quand il suffirait de vous éloigner un peu pour les éviter. L'imbécile dont je parlais tout à l'heure n'aurait qu'à changer de place, et il s'épargnerait tout désagrément ; et vous aussi n'accueillez pas ces pensées, et vous éviterez le péché.
Saint Jean Chrysostome, Homélies sur les Actes des apôtres 7, 4.
Pour les grandes tâches collectives, ce n'est pas assez d'avoir de l'énergie et des aptitudes. Il y faut du dévouement. Il y faut de la vertu sacrifier au bien commun quelque chose de ce qu'on est, de ce qu'on a, de ce qu'on ambitionne quelque chose de ce qu'on est, de ce qu'on a, de ce qu'on ambitionne. Il y faut, non l'effacement, mais l'abnégation des personnes. Car la splendeur et la puissance d'un ensemble exigent que chaque partie s'absorbe dans l'harmonie du tout. Ainsi d'une armée, d'un jardin, d'un orchestre, d'un monument.
Ch. de Gaulle, Lettres, notes et carnets, vol. II, 1919-juin 1940, Paris, 1980, p. 361.
Saint Louis dissimulait ses pénitences pour aller en procession le Vendredi Saint. Il portait des chausses dont les semelles étaient coupées en partie pour sauver les apparences, car le fait d'aller pieds nus l'aurait fait remarquer, ce qu'il ne voulait point.
A. Damien, Histoires religieuses du diocèse de Versailles, 1990, p. 16.
Les plus belles œuvres littéraires ne sont composées que de mots. Les plus admirables monuments ne s'édifient qu'avec des pierres. Les plus important événements ne tiennent qu'à des hommes.
Charles de Gaulle, « Lettre à Gaston Bonheur, 28.III.1964 », Lettres, notes et carnets. Janvier 1964-Juin 1966, Paris, 1987, p. 46-47.
Je ne connais pas encore le chemin qui mène jusqu'à toi. Montre-le moi, fais-le moi voir, donne-moi la force pour le voyage. Si avec la foi ceux qui te cherchent arrivent jusqu'à toi, ne me refuse pas la foi ; si c'est avec la vertu, accorde-moi la vertu ; si c'est avec la science, accorde-moi la science. Augmente en moi la foi, accrois en moi l'espérance, élargis ma charité. Comme ta bonté est admirable et singulière !
Saint Augustin, Soliloques1, 1.
Une année nouvelle, c'est comme une mer inconnue.
Ch. de Gaulle, Lettres, notes et carnets. 1961-1963, Paris, 1986, p. 299.
Ces deux fondations réalisées (Tolède et Pastrana), Thérèse, épuisée, pour fuir plus vite le monde frelaté du palais avait accepté de regagner Tolède dans un carrosse de la princesse. Un prêtre l'en vit descendre et se scandalisa :
- Ainsi vous voyagez en carrosse ? Vous, la sainte, trompez votre monde !
Devant l'homme courroucé, Thérèse s'inclina :
- Vous êtes le seul qui osiez me montrer mes erreurs.
Jean-Jacques Antier, Thérèse d'Avila de la crainte à l'amour, Paris, 2003, p. 263-264.