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Théologie - Page 2

  • 2 décembre : l'Avent

    L'Avent dit que nous devons apprendre notre humanité à la lumière dumedium_AnnonceBergers.manuscritXV.jpg mystère de l'Incarnation de Dieu. (...) Elle ne suffit pas à l'homme, la science qui, avec une pénétrante exactitude, décrit les structures et les mécanismes qui conditionnent son existence et ses actions. Ce dont l'homme a besoin, c'est de la Sagesse qui - seule - lui permet de comprendre le sens de cette existence humaine et d'orienter de manière adéquate ses propres actions.

    JEAN-PAUL II, <em>Homélie à la messe pour les universitaires</em>, 17 décembre 1981.


  • 16 novembre : connaissance de soi

    On aura beau connaître toutes les choses cachées, tout ce qu'il y aceda607a1533d04be331c10367c62428.jpg sur la surface de la terre et dans les profondeurs du ciel, si l'on s'ignore soi-même, on aura construit sans fondement ; ce ne sera qu'un tas de poussière, emporté au premier vent. Nous revenons par ce détour à la connaissance de soi, à ce Nosce teipsumchrétien, hors duquel il n'est point de salut... Prendre en considération une connaissance quelconque, qui ne soit pas la curiosité de soi en vue du salut, c'est justement la curiosité. Si saint Bernard accorde à ce premier degré de l'orgueil autant de place qu'aux onze autres, c'est donc parce que, comme le Nosce teimpsumengendre tous les autres degrés de l'humilité, jusqu'aux plus hauts, la curiositas engendre tous les autres degrés de l'orgueil, jusqu'aux plus bas. Nous sommes, en face de ces deux méthodes, comme devant la bifurcation initiale de deux routes, dont l'une conduit au salut par la connaissance de soi, l'autre, à la perdition, par la curiosité.

    Étienne Gilson, , Paris, 1947, p. 181-182.

  • 2 novembre : les morts

    medium_Peseedesames.VanderWeyden.jpgMais, dira-t-on, c'est un malfaiteur qui est mort : il est doublement à plaindre, comme mort et comme malfaiteur ; il est deux fois à plaindre, parce que deux fois mort : temporellement et éternellement. Car s'il s'agissait d'un honnête homme, nous lui témoignerions des regrets affectueux, nous pleurerions son départ et le vide qu'il a fait parmi nous. Les mauvais sont beaucoup plus à plaindre, car après cette vie, ce qui les attend, ce sont des peines éternelles ; oui, mes frères, assumez envers cet homme le rôle de la pitié.

    Saint AUGUSTIN, <em>Sermo 302</em> 18.

     

     

  • 29 septembre : les anges

    medium_Les3archanges.jpgLes anges "ne permettront pas que tu sois tenté au-delà de tes forces, mais ils te porteront dans leurs bras pour que tu passes au-dessus des obstacles.

    Saint BERNARD, <em>Sermo 12 in Psalmo XC</em>.

  • 13 septembre : le bapteme naissance

    bea6e4a02b45c0f3e87810fe737f40c2.jpgLe baptême nous accorde la grâce de la nouvelle naissance e, Dieu le Père par le nom de son Fils dans l'Esprit Saint. Car ceux qui portent l'Esprit de Dieu sont conduits au Verbe, c'est-à-dire au Fils ; mais le Fils les présente au Père, et le Père leur procure l'incorruptibilité. Donc, sans l'Esprit, il n'est pas possible de voir le Fils de Dieu, et, sans le Fils, personne ne peut s'approcher du Père, car la connaissance du Père, c'est le Fils, et la connaissance du Fils de Dieu se fait par l'Esprit Saint.

    Saint Irénée,  7.

     

  • 12 septembre : Nom de Marie

    46953c55e8948e13c26f277f32df7c57.jpgÔ glorieuse Dame élevée au-dessus des astres, qui de votre sein sanctifié avez allaité providentiellement votre Créateur ! Ce que la triste Ève nous enleva, vous le rendez par votre sainte fécondité : vous êtes la voie royale qui fait entrer au ciel ceux qui pleurent. Vous êtes la porte du Grand Roi, l'éclatante entrée de la lumière. Applaudissez à la vie donnée par la Vierge, ô peuples des rachetés !

    Hymne O Gloriosa, attribuée à Venance Fortunat, VIèmesiècle.



  • 8 septembre : Nativite de Marie

    481c32ab715438fe4e16bad080d315d3.jpgLorsque la petite fille de Nazareth prononce son fiat en réponse au message de l'Ange et que le Verbe se fit chair dans son sein, elle devint non seulement la Mère de Dieu dans l'ordre physique de la nature, mais aussi dans l'ordre surnaturel de la grâce, elle devint la Mère de tous ceux qui, par l'Esprit Saint, deviendraient un, sous la primauté de son Fils. La Mère de la Tête serait la Mère des membres, et la Mère de la Vigne serait la Mère des branches.

    Pie XII, Radio-message aux Congrès marial du Canada, 19 juin 1947.

     

  • 6 septembre : la mort de Jesus

    On dirait qu'au moment de la lui donner, le bon Dieu s'est trompé dee8869b2d0f3b7d413a67a8f96d066c13.jpg mort, comme au vestiaire on vous donne un habit pour un autre. Oui, ça devait être la mort d'un autre, (...) cet autre, lorsque viendra l'heure de la mort, s'étonnera d'y entrer si facilement, et de s'y sentir confortable.

    G. Bernanos, Le Dialogue des Carmélites.

  • 5 septembre : les saints nous appartiennent

    Tous les saints, tous les anges sont à nous. Nous pouvons nous servir dec6e464d41c0997e9b74fb3f08d29c19b.jpg l'intelligence de saint Thomas, du bras de saint Michel et du cœur de Jeanne d'Arc et de Catherine de Sienne et de toutes ces ressources latentes que nous n'avons qu'à toucher pour qu'elles entrent en ébullition. Tout ce qui se fait de bien, de grand e t de beau d'un bout à l'autre de la terre, tout ce qui fait de la sainteté comme un médecin dit à un malade qu'il fait de la fièvre, c'est comme si c'était notre œuvre. L'héroïsme des missionnaires, l'inspiration des docteurs, la générosité des martyrs, le génie des artistes, la prière enflammée des clarisses et des carmélites, c'est comme si c'était nous, c'est nous !

    Paul Claudel interroge le Cantique des Cantiques.

  • 25 août : la grace et la nature

    « Le secret de vivre gai et content, écrit Pascal, c5f69f7db2d796917429cd6f414dab380.jpg'est de n'être en guerre ni avec Dieu ni avec la nature. » (...) Les deux paix que prêche Pascal sont du reste inséparables. Celui qui n'est pas en paix avec la nature ne peut pas être pleinement en paix avec Dieu, car Dieu est l'auteur de la nature et la nature en nous porte la grâce. Et, réciproquement, celui qui est en guerre avec Dieu ne peut pas être en paix avec la nature, car la nature n'est pas une réalité isolée et autonome, mais une urne tendue vers les eaux divines, une imploration de la grâce. La grâce a besoin de la nature, et la nature a besoin de la grâce. Les opposer, c'est pour ainsi dire introduire un déchirement en Dieu même : l'image de Dieu qu'est la nature et la réalité de Dieu qu'est la grâce sont faites pour s'unir au sein du même amour. (...) Le vrai conflit n'est pas entre la vie et l'esprit ; il est entre le oui et le non, la communion et l'isolement ; Dieu et l'idole. Et le dénouement du conflit ne consiste pas à choisir entre l'esprit et la vie qui ne sont que des parties de l'homme, mais à opter pour l'amour qui est le tout de l'homme. Dans cet amour, la vie et l'esprit, la grâce et la nature se rejoignent pour l'éternité.

    Gustave Thibon, Ce que Dieu a uni. Essai sur l'amour, Paris, 1962, p. 49.