L'Avent dit que nous devons apprendre notre humanité à la lumière du
mystère de l'Incarnation de Dieu. (...) Elle ne suffit pas à l'homme, la science qui, avec une pénétrante exactitude, décrit les structures et les mécanismes qui conditionnent son existence et ses actions. Ce dont l'homme a besoin, c'est de la Sagesse qui - seule - lui permet de comprendre le sens de cette existence humaine et d'orienter de manière adéquate ses propres actions.
JEAN-PAUL II, <em>Homélie à la messe pour les universitaires</em>, 17 décembre 1981.
Le baptême nous accorde la grâce de la nouvelle naissance e, Dieu le Père par le nom de son Fils dans l'Esprit Saint. Car ceux qui portent l'Esprit de Dieu sont conduits au Verbe, c'est-à-dire au Fils ; mais le Fils les présente au Père, et le Père leur procure l'incorruptibilité. Donc, sans l'Esprit, il n'est pas possible de voir le Fils de Dieu, et, sans le Fils, personne ne peut s'approcher du Père, car la connaissance du Père, c'est le Fils, et la connaissance du Fils de Dieu se fait par l'Esprit Saint.
Lorsque la petite fille de Nazareth prononce son fiat en réponse au message de l'Ange et que le Verbe se fit chair dans son sein, elle devint non seulement la Mère de Dieu dans l'ordre physique de la nature, mais aussi dans l'ordre surnaturel de la grâce, elle devint la Mère de tous ceux qui, par l'Esprit Saint, deviendraient un, sous la primauté de son Fils. La Mère de la Tête serait la Mère des membres, et la Mère de la Vigne serait la Mère des branches.
mort, comme au vestiaire on vous donne un habit pour un autre. Oui, ça devait être la mort d'un autre, (...) cet autre, lorsque viendra l'heure de la mort, s'étonnera d'y entrer si facilement, et de s'y sentir confortable.
l'intelligence de saint Thomas, du bras de saint Michel et du cœur de Jeanne d'Arc et de Catherine de Sienne et de toutes ces ressources latentes que nous n'avons qu'à toucher pour qu'elles entrent en ébullition. Tout ce qui se fait de bien, de grand e t de beau d'un bout à l'autre de la terre, tout ce qui fait de la sainteté comme un médecin dit à un malade qu'il fait de la fièvre, c'est comme si c'était notre œuvre. L'héroïsme des missionnaires, l'inspiration des docteurs, la générosité des martyrs, le génie des artistes, la prière enflammée des clarisses et des carmélites, c'est comme si c'était nous, c'est nous !
'est de n'être en guerre ni avec Dieu ni avec la nature. » (...) Les deux paix que prêche Pascal sont du reste inséparables. Celui qui n'est pas en paix avec la nature ne peut pas être pleinement en paix avec Dieu, car Dieu est l'auteur de la nature et la nature en nous porte la grâce. Et, réciproquement, celui qui est en guerre avec Dieu ne peut pas être en paix avec la nature, car la nature n'est pas une réalité isolée et autonome, mais une urne tendue vers les eaux divines, une imploration de la grâce. La grâce a besoin de la nature, et la nature a besoin de la grâce. Les opposer, c'est pour ainsi dire introduire un déchirement en Dieu même : l'image de Dieu qu'est la nature et la réalité de Dieu qu'est la grâce sont faites pour s'unir au sein du même amour. (...) Le vrai conflit n'est pas entre la vie et l'esprit ; il est entre le oui et le non, la communion et l'isolement ; Dieu et l'idole. Et le dénouement du conflit ne consiste pas à choisir entre l'esprit et la vie qui ne sont que des parties de l'homme, mais à opter pour l'amour qui est le tout de l'homme. Dans cet amour, la vie et l'esprit, la grâce et la nature se rejoignent pour l'éternité.