UA-62488107-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Théologie - Page 6

  • 5 mars

    medium_Belgique.MesseThuin.jpgSavez-vous à quoi ressemblent les fidèles qui quittent le servie eucharistique sans action de grâces ? Ma parole paraîtra dure, sans doute, mais je dois la dire en raison de la négligence d'un grand nombre. Quand Judas eut communié à la dernière Cène, lors de cette nuit mémorable, laissant les autres apôtres attablés avec le divin Maître, il sortit à la dérobée. C'est là le modèle des fidèles qui s'impatientent pour sortir avant la dernière action de grâces. Si Judas n'était pas sorti, il ne serait pas devenu traître. S'il n'avait pas quitté ses frères, il n'aurait pas péri. S'il ne s'était pas glissé hors de la bergerie, le loup n'aurait pas pu dévorer la brebis isolée. S'il étai resté sous la houlette du pasteur, il ne serait pas tombé sous les griffes de la bête féroce. Judas sort et se joint aux Juifs, mais les apôtres ne sortent avec leur Maître qu'après avoir récité l'hymne d'action de grâces.

    Saint Jean Chrysostome, Ière Homélie sur le baptême 4.



  • 3 mars

    medium_aveugleJericho.jpgLe jour du Seigneur viendra, et il viendra de manière inattendue ; pour chacun, ce sera une surprise. C'est pourquoi le problème de la "conversion", le problème de la "rencontre", celui "d'être avec Dieu" est celui de chaque jour ; car chaque jour peut être pour tout homme, et pour moi, "le jour du Seigneur". Nous devons donc nous demander avec Pierre : "Quels ne devons-nous pas être par une sainte conduite et par les prières, attendant et hâtant l'avènement du Jour de Dieu ?" (2 Pierre 3, 11-12).

    Jean-Paul II, <em>Homélie à Saint-Gaspard du Bufalo</em>, 6 décembre 1918.


  • 22 février

    C'est par bonté - pour indiquer le chemin de la vie - que Dieumedium_nouveaune.jpgdonne aux hommes ses commandements et la grâce pour les observer ; et c'est encore par bonté - pour les aider à persévérer dans la même voie - que Dieu offre toujours à chacun son pardon. Le Christ a compassion pour nos fragilités : Il est notre Créateur et notre Rédempteur. Que son Esprit ouvre les âmes au don de la paix de Dieu et à l'intelligence de ses préceptes !

     

    Instruction <em>Donum vitæ</em>, le "don de la vie", de la Congrégation pour la Doctrine de la foi sur le respect de la vie humaine naissante et la dignité de la procréation. Réponses à quelques questions d'actualité, n° 1, 22 février 1987.

  • 10 février

    medium_OeiltombeCain.jpegDans notre monde, tout doit servir, c'est-à-dire être moyen. Il faut que l'art et tout ce qui était "inutile", "gratuit" se plie à la nécessité de l'"utilité". Ce qui ne sert pas à quelque chose doit être éliminé, rejeté. En ce qui concerne les hommes, c'est exactement la même décision. C'est ce qui explique la pratique de l'euthanasie dans l'État national-socialiste, pour les vieillards et les incurables. Celui qui ne sert à rien pour la communauté doit être mis à mort. Cette pratique nous paraît barbare, elle est simplement l'application de la prédominance universelle des moyens. Et dans la mesure où ce fait se développe, on doit s'attendre à l'introduction de cette pratique dans toute la civilisation : on la justifiera d'ailleurs par le plus grand bien et profit de l'homme.

    Jacques Ellul, <em>Présence au monde moderne</em>, Paris, 1948.


  • 8 février

    medium_69.Lyon.StPolycarpe.Croixglorieuse.jpgToute action du Christ glorifie l'Église ; mais la gloire des gloires, c'est la Croix. Dans cette conviction, Paul a dit : <em>Que je ne me glorifie jamais, sinon dans la Croix du Christ</em>. Ce fut déjà une chose étonnante que l'aveugle de naissance retrouvât la vue à Siloé ; mais qu'est-ce que cela faisait à tous les aveugles du monde ? Ce fut quelque chose de grand et qui dépassait la nature, que la résurrection de Lazare au bout de quatre jours ; mais cette grâce ne profitait qu'à lui seul ; elle n'apportait rien à tous ceux qui, dans le monde, étaient morts du fait de leurs péchés. C'était étonnant de faire jaillir de la nourriture pour nourrir cinq mille hommes avec cinq pains ; mais cela n'était rien pour ceux qui, dans tout l'univers, souffraient de la faim de l'ignorance. C'était étonnant de délivrer une femme enchaînée par satan depuis dix-huit ans mais qu'est-ce que cela par rapport à nous tous qui sommes ligotés par les chaînes de nos péchés ? Or, la victoire de la Croix, c'est elle qui a illuminé ceux que l'ignorance rend aveugles, elle a délivré tous ceux que le péché rend captifs, et elle a racheté toute l'humanité.

    Saint Cyrille de Jérusalem, <em>Catéchèse baptismale</em> 13, 1, 3, 6).

  • 5 février

    medium_Eucharistie3.jpgLa Sainte Eucharistie contient tout le trésor spirituel de l'Église, c'est-à-dire le Christ lui-même, lui notre Pâque, lui le Pain Vivant, lui dont la chair, vivifiée par l'Esprit Saint et vivifiante, donne la vie aux hommes. Concile Vatican II, décret sur la vie et le ministère des prêtres <em>Presbyterorum ordinis</em>, n° 5.



  • 4 février

    medium_Confession.jpegLa confession sacramentelle n'est pas un dialogue humain, mais un colloque divin : c'est un tribunal de justice, sûr et divin, et surtout un tribunal de miséricorde où siège un juge très aimant qui ne désire pas la mort du pécheur, mais veut qu'il se convertisse et vive (Ézéchiel 33, 11).

    Saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 78.



  • 31 janvier

    medium_JCetCroix.2.jpgLoin d'être à jamais démodée et dépassée, la religion de la Croix, dans son intégralité, est cette perle de grand prix dont l'acquisition justifie plus que jamais le sacrifice de tout ce que nous possédons.

    René Girard.

  • 30 janvier

    medium_JCentreeJerusalem3.jpgL'essence du christianisme n'est pas une idée ,mais une Personne. Le christianisme est avant tout d'abord un événement, une Personne. Et dans la Personne, nous trouvons ensuite la richesse des contenus.

     

    Benoît XVI, Discours à l'issue de la recontre avec le clergé de Rome, 13 mai 2005 

  • 29 janvier

    medium_Trinite2.jpgDieu n'est pas solitude éternelle, mais cercle d'amour où il se donne et se redonne dans la réciprocité. Il est Père, Fils et Esprit Saint.

     

    Benoît XVI, homélie, 24 décembre 2005.