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Théologie - Page 4

  • 23 juillet : le purgatoire

    5f3df20eb7dfe79f9b5969db118ace4f.jpg(L'ange gardien de sœur Faustine, l'apôtre de la divine miséricorde,la conduisit un jour)

    dans un endroit ténébreux et rempli de flammes. Dans ces flammes - des âmes souffrantes. Elle prient ardemment, mais sans effet pour elles-mêmes. Nous seuls pouvons les secourir. Les flammes qui les brûlent ne me touchaient pas. Mon ange gardien ne me quittait pas d'une semelle. Je demandai à des âmes : « Quelle est votre plus grande souffrance ? » Elles me répondirent d'une seule voix : « Notre plus grande souffrance, c'est la faim de Dieu." J'ai vu la Sainte Vierge visitant les âmes du purgatoire. Elle leur apporte du réconfort ».

    M. Winowska, L'icône du Christ miséricordieux, Paris-Fribourg, 1973, p. 76.

  • 19 juillet : ce qu'est l'Eglise

    e43f4edb3e98092be2fd84a31002481a.jpegIl y a à la fois notre Seigneur Jésus-Christ, comme homme parfait, une tête et un corps ; la tête, nous la reconnaissons dans celui qui est né de la Vierge Marie... Il est la tête de l'Église (Éphésiens 5, 23). Le corps de cette tête, c'est l'Église ; non pas seulement l'Église qui est en ce lieu ; mais l'Église qui est en même temps en ce lieu et dans l'univers entier ; et non pas seulement l'Église de ce temps, mais l'Église depuis Abel jusqu'aux hommes qui naîtront à la fin des siècles et qui croiront au Christ ; en un mot, tout le peuple des saints qui appartiennent à une seule et même cité qui est le corps du Christ et dont le Christ est la tête.

    Saint Augustin, Enarr. 2 in Ps. 90, 1.

     

  • 18 juillet : le jugement dernier

    6d8ab2586f00971b49a3afb8ecb9f40e.gifUn jour, un jour viendra que, dans ta majesté,

    Parmi tes chérubins en triomphe porté,

    Tu jugeras le monde. À ta voix solennelle

    Tes anges partiront de la voûte éternelle :

    Soudain, des quatre points du monde épouvanté,

    Tes élus accourront s'asseoir à tes côtés ;

    Cités devant ton trône entouré de nuages,

    Les vivants et les morts, tous les rangs, tous les âges,

    Comparaîtront ensemble à ce grand tribunal ;

    Les tombeaux entendront le terrible signal,

    La mort rendra sa proie ; en un morne silence

    Tous du juge suprême attendront la sentence ;

    La foule des méchants rassasiera l'enfer :

    Alors se fermeront ses cent portes de fer.

    Les flammes à ta voix embraseront le monde ;

    Mais bientôt renaîtront de sa cendre féconde

    Des astres plus brillants, des mondes plus parfaits ;

    Là, tes élus réunis sous mes yeux satisfaits,

    Tranquilles dans leur port, sous un ciel sans nuages,

    D'une vie inquiète oublieront les orages.

    Et de leurs saints travaux retrouvant le trésor,

    Dans les jardins du ciel cueilleront des fruits d'or,

    L'allégresse, la paix et la vérité sainte.

     

    J. Milton, Le Paradis perdu, L. III, trad. de Jacques Delille, Paris, 1805.

     

  • 17 juillet : la specificite du catholicisme

    7c7b2c064ef6498e70d5df2241060b73.jpgD'une façon plus ou moins étroite et servile, selon que leur niveau métaphysique est plus ou moins élevé, toutes les religions autres que la religion catholique sont des parties intégrantes de certaines cultures déterminées, particularisées à certains climats ethniques et à certaines formations historiques. Seule la religion catholique, parce qu'elle est surnaturelle, est absolument et rigoureusement transcendante, supra-culturelle, supra-nationale. C'est là un des signes de son origine divine. C'est aussi un des signes de contradiction qui occasionnent jusqu'à la fin des temps la passion de l'Église.

    J. Maritain, Le Docteur Angélique.

     

  • 16 juillet : justice et charite

    Vous savez que l'amour chrétien anime la justice, l'inspire, la découvre, la perfectionne, la rend praticable, la respecte, l'élève, la dépasse ; mais il ne l'absorbe pas, car il ne la remplace pas ; au contraire, elle la suppose et l'exige, car il ne saurait y avoir de véritable amour, de véritable charité, sans justice. La justice n'est-elle pas la mesure minimum de la charité ?

    Jean-Paul II, Discours aux ouvriers des établissements Solvay, à Rosignago, 19 mars 1982.

     

  • 13 juillet : le purgatoire

    a39e0909124e383a1389499d66af8607.jpg    L'objet de la foi est le dessein de l'amour de Dieu pour nous. Elle nous montre en Jésus-Christ le visage authentique de l'homme, c'est-à-dire ce que Dieu cherche à réaliser en l'homme, (...) en sorte qu'on puisse dire que l'existence chrétienne, et simplement l'existence humaine, n'est finalement qu'un processus de transformation en Jésus-Christ. Et tous nous devons y passer. Il y a ceux qui auront commencé un peu en cette vie, plus ou moins. Et pour ceux qui ne l'auront pas fait, il faudra bien le faire après la mort. C'est en ce sens que le mystère du Purgatoire est pour moi un des mystères les plus évidents de la foi, car quand on voit la manière dont la plupart des pauvres hommes et des pauvres femmes arrivent au seuil de la mort, et qu'on pense qu'ils sont destinés à contempler éternellement la bienheureuse Trinité, on comprend qu'ils auront besoin d'un sérieux moment d'éducation, de purification et d'adaptation. Finalement, être chrétien, c'est avoir commencé, bien timidement, bien maladroitement, d'exercer ce qui sera notre occupation éternelle, c'est-à-dire contempler les choses divines.

    J. Daniélou, La foi de toujours et l'homme d'aujourd'hui, Paris, 1969, p. 105-106.

     

  • 28 juin : le visage

    76a98f45a5257504380f0cd5b627b1fd.jpgLe visage est le miroir de l'âme, et les yeux, sans rien dire, révèlent les secrets du cœur.

    Saint Jérôme, Lettre 18, à la jeune veuve Furia.

     

  • 25 juin : la beaute de la nature

    Je crois que le mystère du beau dans la nature et dans les arts45596f5faa97491d33cad4cf0b2d7257.jpg(seulement dans l'art de tout premier ordre, parfait ou presque) est un reflet sensible du mystère de la foi.

    Simone Weil, Lettre à un religieux, Paris, 1951, p. 63.


  • 3 juin : Benoit XVI et la Trinite

    Pour celui qui a la foi, tout l'univers parle de Dieu Un et Trine. Depuis lesb905471bd819d9cb0074ae97a0c2d792.jpg espaces interstellaires jusqu'aux particules microscopiques, tout ce qui existe renvoie à un Etre qui se communique dans la multiplicité et la variété des éléments, comme dans une immense symphonie. Tous les êtres sont ordonnés selon un dynamisme harmonieux que nous pouvons, de manière analogue, appeler "amour". Mais ce  n'est  que dans la personne humaine, libre et douée de raison, que ce dynamisme devient spirituel, amour responsable, comme réponse à Dieu et au prochain, dans un don de soi sincère. Dans cet amour, l'être humain trouve sa vérité et son bonheur. Parmi les diverses analogies du mystère ineffable de Dieu Un et Trine que les croyants sont en mesure d'entrevoir, je voudrais citer celle de la famille. Celle-ci est appelée à être une communauté d'amour et de vie, dans laquelle les diversités doivent concourir à former une "parabole de communion".

    Benoît XVI,  11 juin 2006.

     

  • 23 mai : l'amour perenne

    medium_VincentPaulpresidereunionDamesCharite.jpg      L'Amour ne dort pas, non plus que le Soleil ;

    Il sait l'art de veiller, dans les bras du sommeil,

    Il sait dans la fatigue être sans lassitude,

    Il sait dans la contrainte être sans servitude,

    Porter mille fardeaux sans en être accablé,

    Voir mille objets d'effroi sans en être troublé :

    C'est d'une vive flamme une ardente étincelle,

    Au travers des frimas et de l'obscurité,

    Jusqu'au plus haut des cieux s'échappe en sécurité.

     

    Pierre Corneille, L'Imitation de Jésus-Christ, livre III, chap. V, Bruxelles, 1665, p. 187.