La conscience morale n'est pas un juge autonome de nos actions. Les critères de ses jugements, elle les puise dans cette « loi éternelle, objective et universelle », dans cette « vérité immuable » dont parle le texte conciliaire (Dignitatis humanae, n° 3) : cette loi, cette vérité que l'intelligence de l'homme peut découvrir dans l'ordre de l'être. C'est pour cette raison que le concile dit que l'homme est, dans sa conscience, « seul avec Dieu ». Notez-le : le texte ne se limite pas à affirmer : « est seul », mais ajoute « avec Dieu ». La conscience morale ne renferme pas l'homme dans une infranchissable et impénétrable solitude, mais l'ouvre à l'appel, à la voix de Dieu. C'est en ceci - et en rien d'autre - que se trouvent tout le mystère et la dignité de la conscience morale : dans l'être, c'est-à-dire le lieu, l'espace saint dans lequel Dieu parle à l'homme. Par conséquent, si l'homme n'écoute que sa propre conscience, s'il permet que l'erreur vienne y faire sa demeure, alors il brise le lien le plus profond qui maintient l'alliance avec son Créateur. Si la conscience morale n'est pas l'ultime instance qui doit juger de ce qui est bien et de ce qui est mal mais doit se conformer à la vérité immuable de la loi morale, il en résulte qu'elle n'est pas un juge infaillible : elle peut se tromper (...). La conséquence qi découle de cette erreur est très sérieuse : quand l'homme écoute sa propre conscience erronée, son action n'est pas correcte, elle ne réalise pas objectivement ce qui est bien pour la personne humaine. Et ceci, pour le simple fait que le jugement de la conscience n'est pas l'ultime instance morale.
Jean-Paul II. Discours, 30 juillet 1983.
Chacun de nous, dans son unité irremplaçable, s'offre pour la croissance de la communion ecclésiale, par son être et par son agir, tout comme, par ailleurs, il reçoit et assimile, d'une façon qui lui est propre, la richesse de l'Église tout entière. C'est cela la Communion des saints que nous affirmons dans le Credo : Le bien de tous devient le bien de chacun et le bien de chacun devient le bien de tous. « Dans la sainte Église - écrit saint Grégoire le Grand - chacun est le soutien des autres et les autres sont le soutien de chacun » (Homélie sur Ézéchiel 2, 1, 5) ».
Il est plus facile d'éteindre le soleil que de détruire l'Église.
La grâce nous donne le pouvoir radical de connaître par la foi et la contemplation, et d'aimer, par la vertu de la charité, la Trinité présente en nous, dans son mystère ineffable et en chacune de ses Personnes.
monde » (Jean 1, 9) ; c'est le Père. « Il était la vraie lumière qui éclaire tout homme venant dans le monde » ; c'est le Fils.
Tu resplendis de lumière, ô Marie, dans le sublime royaume spirituel. En toi est glorifié le Père, qui n'a pas de commencement et dont la puissance t'a prise sous son ombre. En toi est adoré le Fils, que tu as porté dans ta chair. En toi est célébré l'Esprit Saint, qui a accompli en ton sein la naissance du grand Roi. C'est grâce à toi, ô pleine de grâces, que la Trinité sainte et consusbtantielle a pu être connue dans le monde.
C'est à la Sainte Trinité que j'adresse la première pensée d'adoration que j'exprime dans cette terre bénie de Fatima : Béni soit Dieu, riche en miséricorde, pour le grand amour avec lequel il nous a aimés ! En effet, créés dans son Verbe, le Fils, et réconciliés par le Sang de son Fils, devenus sa famille, édifiés sur le fondement des apôtres dans la construction de l'Église pour devenir, par le Saint-Esprit, demeure de Dieu (Éphésiens 2, 4-5), nous devons répéter sans cesse : Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je vous aime ! »