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Jean-Paul II - Page 6

  • 27 novembre : la priere

    La prière est la première et fondamentale condition de la collaborationa97f1ef0dc6c267e9e5b9729cb7d065f.jpg avec la grâce de Dieu. Il faut prier pour avoir la grâce de Dieu - et il faut prier afin de pouvoir coopérer à la grâce de Dieu. Tel est le vrai rythme de la vie intérieure d'un chrétien. Le Seigneur parle à chacun de nous, comme il a parlé à l'Apôtre : « Ma grâce te suffit ; ma puissance, en effet, se manifeste pleinement dans la faiblesse ».

    Jean-Paul II, Angélus, 4 juillet 1982.

     

  • 21 novembre : la Croix est une porte

    9bc020962abd037fbbe125b48a7feb79.jpgLa Croix est la porte par laquelle Dieu est entré définitivement dans l'histoire de l'homme. Et il y demeure. La Croix est la porte par laquelle Dieu entre sans cesse dans notre vie. C'est précisément pour cela que nous nous signons du signe de la Croix, en disant « au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit ». Et tandis que nous traçons le signe de la Croix sur notre front, sur nos épaules et sur notre cœur, nous prononçons aussi les paroles. Ces paroles sont une invitation à Dieu, pour qu'il vienne. Et nous les unissons au signe de la Croix pour que Dieu entre dans le cœur de l'homme par la Croix. Et ainsi il entre dans tout travail, dans toute pensée, dans toute parole : dans toute la vie de l'homme et du monde. La Croix nous ouvre à Dieu. La Croix ouvre le monde à Dieu.

    Jean-Paul II, Chemin de Croix du Vendredi Saint, 9 avril 1982.


  • 13 novembre : la joie de vivre

    98b358af4bf3d72d43ea59b2ce3b6c67.jpgMalgré les limitations qui surviennent avec l'âge, je conserve le goût de la vie grâce au Seigneur. Il est beau de pouvoir se dépenser jusqu'à la fin pour la cause du royaume de Dieu.

    Jean-Paul II, Lettre aux personnes âgées, 1999.


  • 4 novembre : le sens du prenom chretien

    Aujourd'hui, jour de la fête de saint Charles, je réfléchis à l'importance qu'a le baptême où j'ai reçu 1f18a7bb4737c882c8805284c057b47b.jpgson propre nom. Comme l'a écrit saint Paul, "baptisés dans le Christ, c'est dans sa mort que nous avons tous été baptisés" pour participer de cette manière à sa résurrection. "Nous avons donc été ensevelis avec lui par le baptême dans la mort afin que, comme le Christ est ressuscité des morts par la gloire du Père, nous vivions nous aussi dans une vie nouvelle. Car si c'est un même être avec me Christ que nous sommes devenus par une mort semblable à la sienne, nous le serons aussi par une résurrection semblable" (Romains 6, 4-5).

    Grâce au baptême, nous obtenons tous la participationsacramentelle à cette Vie qui - méritée par la Croix - a été révélée dans la résurrection de notre Seigneur et Rédempteur. En même temps, nous enracinant avec tout notre être humain dans le mystère du Christ, nous sommes en lui pour la première fois consacrés au Père. S'accomplit alors en nous le premier et fondamental acte de consécrationpar lequel le Père accepte l'homme comme fils adoptif : l'homme est donné à Dieu pour que dans cette filiation adoptive il accomplisse sa volonté et devienne de manière toujours plus consciente partie de son Royaume. Par le sacrement du baptême commence en nous le "sacerdoce royal" par lequel nous participons à la mission même du Christ, Prêtre, Prophète et Roi.

    Le saint dont le nom nous a été donné au baptême doit nous rendre sans cesse conscients de cette filiation qui est devenue notre part. Il doit même soutenir et aider chacun à façonner toute sa vie à la mesure de ce qu'il est devenu par l'œuvre du Christ : par sa mort et sa résurrection. Voilà le rôle que saint Charles a accompli dans ma vie et dans la vie de tous ceux qui portent ce nom.

    Jean-Paul II, Audience générale, 4 novembre 1981.

  • 25 octobre : la confession

    5f9c7b3b35ad7f7cfe27ecd623f21577.jpgPurifiez vos cœurs dans le sacrement de la réconciliation. Ils mentent ceux qui accusent l'Église de faire preuve d'une mentalité « répressive » lorsqu'elle invite à la pénitence. La confession sacramentelle ne constitue pas une répression, mais une libération ; elle n'entretient pas me sens de la faute, mais elle efface la faute, elle dissout le mal commis et elle donne la grâce du pardon. Les causes du mal ne doivent pas être cherchées hors de l'homme, mais avant tout dans son cœur ; et le remède part encore de son cœur. Alors les chrétiens, par la sincérité de leur volonté de conversion, doivent se rebeller contre l'aplatissement de l'homme et proclamer par leur vie la joie de la vraie libération du péché grâce au pardon du Christ.

    Jean-Paul II, Aux étudiants de Rome, 5 avril 1979.

     

  • 19 septembre : les reponses de la foi

    b7c84d606e37e96d44fbb5bb3dbbab94.jpgL'homme contemporain connaît beaucoup de choses sur les structures et les mécanismes qui conditionnent les processus de sa vie et de son activité. Il a poussé son regard investigateur jusqu'aux secrets les plus cachés du micro et du macrocosme. Et toutefois il ignore souvent les réponses aux interrogations suprêmes qui concernent le sens ultime des choses et de son existe,ce même. Il demeure pour lui-même et pour les autres une incompréhensible énigme. La foi seule possède la réponse pleinement satisfaisante, capable d'apaiser l'obesssion de l'intelligence et de réconforter ce besoin de certitude qui tourmente l'esprit de toute personne qui réfléchit sur sa propre destinée.

    Jean-Paul II, Homélie pour les séminaristes de la Toscane, 26 janvier 1982.

     

     

  • 18 septembre : l'Eglise

    810b8a057bac1ed8fec83c2a4c0368ed.jpgPar sa nature même l'Église est toujours réconciliatrice, transmettant aux autres le don qu'elle-même a reçu, le don d'avoir été pardonnée et rendue une avec Dieu. Elle le fait de différentes manières, mais spécialement au moyen des sacrements, en particulier de celui de la pénitence. Par ce sacrement consolateur elle conduit chaque fidèle en personne devant le Christ ; et le Christ lui-même, par le ministère de l'Église, accorde pardon, force et miséricorde. Par ce sacrement strictement personnel, le Christ continue à entrer en contact avec les hommes et les femmes de notre époque. Il restaure la plénitude là où il y avait division ; il communique la lumière là où règnent les ténèbres et donne une espérance et une joie que le monde ne pourrait donner. Par ce sacrement l'Église proclame devant le monde l'infinie richesse de la miséricorde de Dieu, cette miséricorde qui a rompu les barrières qui nous séparaient de Dieu et de chaque autre.

    Jean-Paul II, Discours à l'aéroport de Liverpool, 30 mai 1982.

     

  • 11 septembre : la communion des saints

    8af6659dc32f9a42955cc44a021655ee.jpgChacun de nous, dans son unité irremplaçable, s'offre pour la croissance de la communion ecclésiale, par son être et par son agir, tout comme, par ailleurs, il reçoit et assimile, d'une façon qui lui est propre, la richesse de l'Église tout entière. C'est cela la Communion des saints que nous affirmons dans le Credo : Le bien de tous devient le bien de chacun et le bien de chacun devient le bien de tous. « Dans la sainte Église - écrit saint Grégoire le Grand - chacun est le soutien des autres et les autres sont le soutien de chacun » (Homélie sur Ézéchiel 2, 1, 5) ».

    Jean-Paul II, exhortation apostolique Christifideles laici, n° 28.



  • 9 septembre : l'Eglise chemin de salut

    2659240ee0db9d97342ac19df5651df4.jpgL'Église est la vérité qui sauve, parce que l'Église est le Christ lui-même, présent dans le temps par sa Parole et par son œuvre rédemptrice. Dieu, qui est la Vérité par essence, devait nécessairement, en se manifestant à l'homme au cœur de son histoire, par l'Incarnation, se révéler comme la vérité : « Je suis la Vérité » (Jean 14, 6) ; « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marche pas dans les ténèbres » (Jean 8, 12), dit Jésus. Et l'apôtre théologien nous dit que « la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ » (Jean 1, 17). Par ailleurs, le message de la vérité salvifique, étant éternel et universel, devait être garanti et protégé - après le bref passage du Christ dans l'histoire humaine - par une institution visible et « organisée ». C'est pourquoi l'Église n'existe que pour la vérité et le salut.

    Jean-Paul II, Discours à la faculté de théologie de Palerme, 21 novembre 1982.


  • 30 aout : encore la filiaiton divine

    47f02829f562b3b6cf622a3a89d62ce5.jpgChacun de nous a une tâche essentielle dans la vie. Jésus a choisi chacun de nous, individuellement, et il l'a appelé par son nom ! Il n'est personne parmi nous qui n'ait une vocation divine. C'est ce que saint Paul a écrit dans son Épitre aux Éphésiens (4, 7 ; 11-12) (...). D'abord et avant tout, Dieu nous a appelés à l'existence. Il nous a appelés à l'être ! Il nous a appelés, par son Fils Jésus-Christ, à le connaître comme notre Père bien-aimé. Il nous a appelés à être ses enfants. Il nous a appelés à réaliser son plan éternel dans notre vie individuelle, avec Jésus pour guide. Il nous a appelés à être avec Jésus les cohéritiers de son Royaume céleste ! Ce que Dieu notre Père nous offre par son Fils, c'est une nouvelle vie où nous sommes réellement ses enfants avec Jésus pour frère. Un pressant appel à vivre, à aimer, à travailler pour la venue de son Royaume. Et si nous hésitons, si nous sommes désorientés, Jésus s'offre lui-même comme guide quand il dit : « Viens, suis-moi ! » (Luc 9, 59).

    Jean-Paul II, Homélie à Bellahouston Park, Glasgow, 1er juin 1982.