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Jean-Paul II - Page 7

  • 23 aout : le courage du repentir

    d02500389f190f75397bf1fcca1ba0eb.jpgAyez donc le courage du repentir et ayez aussi le courage d'obtenir la grâce de Dieu par la confession sacramentelle (applaudissements prolongés). Elle vous rendra libres ! Elle vous donnera la force dont vous avez besoin pour les entreprises qui vous attendent dans la société et dans l'Église, au service des hommes. En effet, le service authentique du chrétien prend son fondement sur la présence opérative de la grâce de Dieu en lui et à travers lui. Par conséquent, la paix du cœur du chrétien est inséparablement unie à la joie, et d'après le grec (chara) est étymologiquement proche de la grâce (charis).

    Jean-Paul II, Homélie au Congrès de l'Univ, 10 avril 1979.

     

  • 22 aout : la conscience morale

    45a63f99f30d259422bfb26fbc5319ca.jpgLa conscience morale n'est pas un juge autonome de nos actions. Les critères de ses jugements, elle les puise dans cette « loi éternelle, objective et universelle », dans cette « vérité immuable » dont parle le texte conciliaire (Dignitatis humanae, n° 3) : cette loi, cette vérité que l'intelligence de l'homme peut découvrir dans l'ordre de l'être. C'est pour cette raison que le concile dit que l'homme est, dans sa conscience, « seul avec Dieu ». Notez-le : le texte ne se limite pas à affirmer : « est seul », mais ajoute « avec Dieu ». La conscience morale ne renferme pas l'homme dans une infranchissable et impénétrable solitude, mais l'ouvre à l'appel, à la voix de Dieu. C'est en ceci - et en rien d'autre - que se trouvent tout le mystère et la dignité de la conscience morale : dans l'être, c'est-à-dire le lieu, l'espace saint dans lequel Dieu parle à l'homme. Par conséquent, si l'homme n'écoute que sa propre conscience, s'il permet que l'erreur vienne y faire sa demeure, alors il brise le lien le plus profond qui maintient l'alliance avec son Créateur. Si la conscience morale n'est pas l'ultime instance qui doit juger de ce qui est bien et de ce qui est mal mais doit se conformer à la vérité immuable de la loi morale, il en résulte qu'elle n'est pas un juge infaillible : elle peut se tromper (...). La conséquence qi découle de cette erreur est très sérieuse : quand l'homme écoute sa propre conscience erronée, son action n'est pas correcte, elle ne réalise pas objectivement ce qui est bien pour la personne humaine. Et ceci, pour le simple fait que le jugement de la conscience n'est pas l'ultime instance morale.

    Jean-Paul II. Discours, 30 juillet 1983.

     

  • 5 aout : la conversion

    8d65da08ca4cb04ef8fadb8a10a0c1d6.jpgIl existe malheureusement un mirage auquel on risque de se laisser prendre : vouloir changer la société en changeant simplement les structures extérieures ou en cherchant uniquement à satisfaire les besoins matériels de l'homme. Et, au contraire, il faut commencer par se changer soi-même en se renouvelant moralement ; en se renouvelant du dedans par l'imitation de Jésus-Christ ; en détruisant les racines de l'égoïsme et du péché qui nichent dans chaque cœur. Des personnes transformées collaborent efficacement à la transformation de la société.

    Jean-Paul II, Homélie au stade Nou Camp, Barcelone, 7 novembre 1982.

  • 2 aout : la Sainte Trinite

    745098c8e5891b2d1e20cdf2d3225a9c.jpegC'est à la Sainte Trinité que j'adresse la première pensée d'adoration que j'exprime dans cette terre bénie de Fatima : Béni soit Dieu, riche en miséricorde, pour le grand amour avec lequel il nous a aimés ! En effet, créés dans son Verbe, le Fils, et réconciliés par le Sang de son Fils, devenus sa famille, édifiés sur le fondement des apôtres dans la construction de l'Église pour devenir, par le Saint-Esprit, demeure de Dieu (Éphésiens 2, 4-5), nous devons répéter sans cesse : Mon Dieu, je crois, j'adore, j'espère et je vous aime ! »

    Jean-Paul II, Discours à Fatima, 12 mai 1982.

     

  • 1er aout : l'Eglise et la societe civile

    ccebdd33e90ea2a959e177162b343e27.jpgPar vocation innée, l'Église n'est pas étrangère au monde, même dans les formes de sa vie les plus strictement intérieures et réservées au domaine du sacré. Étant formée d'hommes, vivant parmi les hommes, élevant ceux-ci au surnaturel et les éduquant à la connaissance de Dieu, l'Église a également de ce fait une répercussion sur le domaine du quotidien et du social. Le bras vertical de la Croix est solidement greffé sur le bras horizontal qui embrasse et divinise le monde dans l'unique oblation d'amour du Fils de Dieu. Cette divinisation de l'homme opérée par la médiation de l'Esprit Saint, advient principalement dans la distribution des sacrements, surtout de l'Eucharistie qui est « un sacrement de piété, un signe d'unité, un lien de charité » (saint Augustin, In Ioann. Ev. Tr.26, 6, 13), et, de ce fait, un principe de cohésion et de fraternité véritables, également dans la vie sociale du monde entier pour lequel le Christ s'est donné.

    Jean-Paul II, Discours à la Curie romaine, 22 décembre 1981.

  • 29 juillet : l'Angelus

    aad79a1198c945b11447e61339b9fede.jpg    Lorsque nous méditons l'Angelus, nous méditons sur le moment suprême de la collaboration avec la grâce de Dieudans l'histoire de l'Homme.

    Marie, en disant : "Me voici, je suis la servante du Seigneur, qu'il advienne de moi selon ta parole" (Luc 1, 38), et en acceptant la maternité du Verbe Incarné, unit d'une manière tout à fait spécialesa faiblesse humaine avec la puissance de la grâce. C'est pour cela qu'en exprimant ses craintes humaines, elle entend les paroles : "L'Esprit Saint viendra sur toi, la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre" (Luc 1, 35).

    En récitant l'Angelus, nous admironsdans la Vierge de Nazareth la plénitude de la grâce, et la plénitude de la collaboration avec la grâce de Dieu.

    Demandons-la pour nous-mêmes- et pour tout homme sans exception.

    Jean-Paul II, Angélus, 4 juillet 1982.

     

  • 20 juillet : temoigner du Christ

    La tâche de l'Église, la tâche de chaque croyant est clairement indiquée2f46be40dcd493d0b1a69cb74a1807cc.jpg dans l'Évangile : témoigner que le monde est racheté dans le Christ, mort et ressuscité ; proclamer le Royaume de Dieu ; se mettre humblement au service du bien de chacun et de la communauté, en annonçant à tous le sens véritablede leur vie et en partageant dans toute la mesure du possible les difficultés de ceux qui sont dans le besoin. L'Église ne s'affirme pas comme un centre de pouvoirau-dessus ou à côté de la société, mais comme un centre de service auquel chacun sans exception peut faire appel.

    Jean-Paul II, Homélie, Budapest, 20 août 1991.


  • 16 juillet : justice et charite

    Vous savez que l'amour chrétien anime la justice, l'inspire, la découvre, la perfectionne, la rend praticable, la respecte, l'élève, la dépasse ; mais il ne l'absorbe pas, car il ne la remplace pas ; au contraire, elle la suppose et l'exige, car il ne saurait y avoir de véritable amour, de véritable charité, sans justice. La justice n'est-elle pas la mesure minimum de la charité ?

    Jean-Paul II, Discours aux ouvriers des établissements Solvay, à Rosignago, 19 mars 1982.

     

  • 13 mai : l'attentat contre Jean-Paul II

    medium_JPIIenpriere.jpegCher Pape, je te souhaite de guérir bien vite pour recommencer à lire l'Évangile et la Parole de Dieu. Je sais que tu as pardonné à cet homme qui t'a blessé et ainsi, moi aussi je veux pardonner à qui fait la rapporteuse ou qui me donne des coups de pied. Fais que je me conduise toujours bien et fais qu'il y ait la paix en tous lieux. Lettre d'une fillette après l'attentat du 13 mai 1981 contre le pape.

    Jean-Paul II, Audience générale, 28 octobre 1981.