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Jean-Paul II - Page 2

  • Prier pour les morts

    Le souvenir des défunts nous fait porter notre regard vers ceux qui se purifient encore pour être dignes de rencontrer Dieu face à face. Ainsi, la solennité de la Toussaint et le souvenir des fidèles défunts forment comme un unique appel à la prière : une prière de gloire et de louange, le Te Deum céleste, une prière d'imploration pour ceux qui attendent que nous nous souvenions d'eux devant Dieu.

    Jean-Paul II, Méditation, 1er novembre 1995.

  • Le bon usage des biens

    Nous ne devons jamais permettre aux choses matérielles d’avoir la préséance sur les autres êtres humains. Aucune théorie humaine, aucun projet ou objectif ne peut être poursuivi aux dépens de l’obéissance aimante que nous devons à Dieu ni du respect charitable que nous devons aux autres. Aucune considération économique ou technologique ne peut constituer la norme décisive de la manière dont nous traitons les autres. Ceci s’applique à chaque être humain […]. Ces choses ne sont valables que dans la mesure où elles servent le bien véritable de la personne humaine, tant spirituel que matériel. Dès qu’elles deviennent une fin en soi, leur vraie valeur est alors perdue de vue ou vous pouvez facilement être tentés d’agir comme si les personnes n’étaient que des objets.

    Jean-Paul II, Homélie au stade « Globos », Stockholm, 8 juin 1989

  • Un amour jaloux

    L'amour humain est un amour jaloux à cause de l’étroitesse du cœur humain et à cause de la petitesse de l’homme. Mais l’amour peut également être jaloux à cause de la grandeur du Créateur et du Père : jaloux parce qu’il a tant aimé le monde… et, dans ce monde, tant  aimé l’homme qu’il en a proprement fait son image et sa ressemblance. C’est l’amour jaloux de l’image et de la ressemblance de Dieu, perdues et effacées dans l’homme par le péché. Dans ce cas « amour jaloux » signifie être prêt à tout pour reconquérir et reconstruire le bien ruiné, la beauté spirituelle détruite de l’image et de la ressemblance de Dieu. Dieu a tant aimé !

    Jean-Paul II, Homélie du mercredi des Cendres à Sainte-Sabine, 25 février 1982

  • Suivre le Christ en vérité

    Suivre le Christ ne peut être une imitation extérieure, parce que cela concerne l’homme dans son intériorité profonde. Être disciple de Jésus veut dire être rendu confirme à lui […], et ainsi le disciple est assimilé au Seigneur et lui est configuré.

     

     

    Bienheureux Jean-Paul II, enc. Veritatis splendor, n° 21.

  • Sanctification de la vie ordinaire

    Aupoint de vue liturgique, il est très beau ettrès important ce « temps ordinaire » : aucun mystère chrétien ne le marque, aucune fête ne le caractérise ; il est, à la lumière du mystère du Christ, la célébration de notre vie ordinaire, quotidienne, parfois opaque et san srelief, mais toujours lumineuse parce qu’elle est le lieu de ma présence et de la grâce du Seigneur. Parlant de la vocation en ce début du « temps ordinaire », la liturgie nous enseigne qque dans le déroulement journalier de notre existence, nous recevons de Dieu un appel qui donne un sens à notre vie.

     

    Bx Jean-Paul II, Homélie au Collège pontifical « Pio Brasiliano », 17 janvier 1982.

  • La générosité de l’Esprit Saint

    De l’Esprit Saint aussi on pourrait dire : chacun en a sa part, et tous l’ont en entier, tant sa générosité est inépuisable. Dans l’expérience des Églises, il est le ferment invisible que l’on reconnaît à ses fruits, tels qu’un saint Paul nous aide à les discerner dans la vie spirituelle des chrétiens ; dans leur prière qui retrouve son sens de louange et de gratitude, enmeêm temps que son audace confiante ; dans les communautés vivantes, pleines de joie et de charité, que l’Esprit Saint suscite et transfigure ; dans l’esprit de sacrifice ; dans l’apostolat courageux et l’action fraternelle au service de la justice et de la paix. En tout, l’Esprit Saint stimule la recherche du sens de la vie, la poursuite obstinée du beau, du bien au-delà du mal ; on le reconnaît à travers l’espérance de la vie qui jaillit plus fort que la mort, et à travers cette eau jaillissante qui murmure déjà en nous : « Viens vers le Père ».

    Bx Jean-Paul II, Discours au Congrès international de Pneumatologie, 26 mars 1982, n° 4.

  • Contempler dans la rue

    Le futur bienheureux Jean-Paul II, « étonna son ami Starowieyski en lui faisant remarquer que le métro parisien, bondé, était un endroit « superbe » pour la contemplation.

     

    Cité par G. Weigel, Jean Paul II. Témoin de l’espérance, Paris, Jean-Claude Lattès, 1999, p. 111.

  • La tentation

    « Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s'ouvriront et vous serez comme des dieux, qui connaissent le bien et le mal. » Nous nous trouvons ici au centre même de ce que l'on pourrait appeler l'« anti-Verbe », c'est-à-dire l'« anti-vérité ». Ainsi se trouve faussée la vérité de l'homme, à savoir : ce qu'est l'homme et quelles sont les limites infranchissables de son être et de sa liberté. Cette « antivérité » est possible car, en même temps, est complètement « faussée » la vérité sur ce qu'est Dieu. Le Dieu Créateur est mis en suspicion, et même en accusation, dans la conscience de la créature. Pour la première fois dans l'histoire de l'homme apparaît dans sa perversité le « génie du soupçon ». Il cherche à « fausser » le Bien lui-même, le Bien absolu, qui s'est justement manifesté dans l'œuvre de la création comme le Bien qui donne d'une manière ineffable, comme bonum diffusivum sui, comme Amour créateur. Qui peut pleinement « manifester le péché », c'est-à-dire cette motivation de la désobéissance originelle de l'homme, sinon celui qui seul est le Don et la source de toute largesse, sinon l'Esprit, qui « sonde les profondeurs de Dieu » et qui est l'Amour du Père et du Fils ? En effet, malgré tout le témoignage de la création et de l'économie du salut qui s'y rattache, l'esprit des ténèbres est capable de montrer Dieu comme un ennemi de sa créature et, avant tout, comme un ennemi de l'homme, comme une source de danger et de menace pour l'homme. Ainsi, satan introduit dans la psychologie de l'homme le germe de l'opposition à l'égard de celui qui, « depuis l'origine », doit être considéré comme ennemi de l'homme, et non comme Père. L'homme est poussé à devenir l'adversaire de Dieu !

    Jean-Paul II, encyclique L’Esprit Saint dans la vie de l’Eglise et du monde, 18 mai 1986, nos 37-38.

  • La vraie liturgie

    La préoccupation légitime et nécessaire envers les réalités actuelles de la vie concrète des personnes ne peut faire oublier la véritable nature des actes liturgiques. Il est clair que la messe est quelque chose de beaucoup plus qu’une fête de l’union fraternelle ; elle est beaucoup plus qu’un banquet d’amis ou qu’une table pour les pauvres. Elle n’est pas non plus un moment pour « célébrer » la dignité humaine, les revendications ou les espoirs purement terrestres. Elle est le Sacrifice qui rend le Christ réellement présent dans le Sacrement.

    Jean-Paul II, Discours aux évêques du « Regional Sul-I » du Brésil en visite « ad limina », 20 avril 1990, n° 9.

  • Le vrai disciple du Christ

    Suivre le Christ ne peut être une imitation extérieure, parce que cela concerne l’homme dans son intimité profonde. Être disciple de Jésus veut dire être rendus conformes à lui (…), et ainsi le disciple est assimilé au Seigneur et lui est configuré.

    Jean-Paul II, encyclique Veritatis splendor, n° 21.