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Dominique Le Tourneau - Page 52

  • Adorer l'Eucharistie

    Jésus nous attend dans ce sacrement de l'amour. Ne mesurons pas notre temps pour aller le rencontrer dans l'adoration, dans la contemplation pleine de foi et prête à réparer les grandes fautes et les grands délits du monde. Que notre adoration ne cesse jamais !

    Jean-Paul II, Lettre Dominicae Cenae, 24 février 1980, n° 3.

     

  • La femme agressée

    Lorsque le biologique est soustrait à l'humanité, l'humanité elle-même est niée. Dans la question de savoir s'il peut y avoir l'homme en tant qu'être masculin et la femme en tant qu'être féminin, c'et donc la créature en général qui est en cause. Puisque cette détermination biologique de l'humain a, dans le cas de la maternité, sa réalité on ne peut plus évidente, une émancipation niant le biologique est, d'une manière particulière, une agression de la femme ; la négation de son droit à être femme. Pour autant, inversement, la conservation de la création est liée, d'une manière particulière, à la question de la femme ; et la femme dans laquelle le « biologique » est « théologique », à savoir la maternité divine, est très particulièrement le carrefour où les voies se séparent.

    J. Ratzinger, « Marie, Mère de l'Église », dans card. J. Ratzinger-H. U. von Balthasar, Marie, première Église, Paris-Montréal, Médiaspaul, 1998, p. 30.

     

  • Noblesse du travail

    Quand la Sainte Écriture raconte la création du premier homme, elle nous dit que Yahvé prit l'homme et le plaça au jardin d'Éden, ut operaretur, pour qu'il le travaille.

    Après le péché, cette même réalité du travail demeure unie, en raison du péché, à la souffrance, à la fatigue : Tu gagneras on pain à la sueur de ton front, lit-on dans la Genèse. Le travail n'est pas quelque chose d'accidentel, mais une loi pour la vie de l'homme.

    Saint Josémaria, « Lettre du 15 octobre 1948 », citée dans A. Vázquez de Prada, Vie de Josémaria Escriva, Paris-Québec, vol. III, 2005, p. 91.

     

  • L'Eucharistie

    L'Eucharistie est l'aliment spirituel qui me nourrit, et sans lequel je ne pourrais tenir ni un jour ni une heure de mon existence.


    Mère Teresa de Calcutta, La joie du don, Paris, 1975, p. 71-72.

     

  • La raison d'être de l'Église

    Il est nécessaire de tenir ensemble ces deux vérités, à savoir la possibilité réelle du salut dans le Christ pour tous les hommes et la nécessité de l'Église pour le salut. L'une et l'autre nous aident à comprendre l'unique mystère salvifique, et nous permettent ainsi de faire l'expérience de la miséricorde de Dieu et de prendre conscience de notre responsabilité. Le salut, qui est toujours un don de l'Esprit, requiert la coopération de l'homme à son propre salut comme à celui des autres. Telle est la volonté de Dieu, et c'est pour cela qu'il a fondé l'Église, et l'a incluse dans le plan du salut.


    Jean-Paul II, encyclique Redemptoris missio, 7 décembre 1990, n° 9.

     

  • Faire silence

    Allons ! misérable mortel, fuis un instant tes occupations, laisse un peu le tumulte de tes pensées. Tiens à distance, maintenant, tes graves soucis, laisse de côté tes activités épuisantes. Tourne-toi un peu vers Dieu, et repose-toi en lui. Pénètre à l'intérieure de ton âme, rejette tout ce qui s'interpose entre Dieu et ce qui t'aide à le chercher ; puis la porte close, cherche-le.

    Saint Anselme, Proslogion 1.

     

  • Chercher la vérité est un devoir

    En vertu de leur dignité, tous les hommes, parce qu'ils sont des personnes, c'est-à-dire doués de raison et de volonté libre, et, par suite, pourvus d'une responsabilité personnelle, sont pressés, par leur nature même, et tenus, par obligation morale, à chercher la vérité, tout d'abord celle qui concerne la religion. Ils sont tenus aussi à adhérer à la vérité dès qu'ils la connaissent et à régler toute leur vie selon les exigences de cette vérité.


    Concile Vatican II, déclaration Dignitatis humanæ, n° 2.

     

  • Tempérance

    Un ventre gras n'engendre pas une pensée fine

     

    Proverbe, d'origine grecque, cité par saint Jérôme, Epistula ad Nepotianum presbyterum 52.

     

  • Le monde moderne

    Le monde moderne avilit. D'autres mondes avaient d'autres arrières-pensées, d'autres arrières-intentions. D'autres mondes avaient d'autres emplois du temps temporel, entre les repas. Le monde moderne avilit. D'autres mondes idéalisaient ou matérialisaient, bâtissaient ou démolissaient, faisaient de la justice ou faisaient de la force. Le monde moderne avilit. C'est sa spécialité. Je dirais presque que c'est son métier. S'il ne fallait point respecter par-dessus tout ce beau nom de métier.

    Le monde moderne avilit. Il avilit la cité ; il avilit l'homme. Il avilit l'amour ; il avilit la femme. Il avilit la race ; il avilit l'enfant ; il avilit la nation ; il avilit la famille. Il avilit même... il a réussi à avilir ce qu'il y a peut-être de plus difficile à avilir au monde, parce que c'est quelque chose qui a en soi, comme dans sa texture, une sorte particulière de dignité, comme une incapacité singulière d'être avili : il avilit la mort.


    Ch. Péguy, cité dans R. Johannet, Vie et mort de Péguy, Paris, Flammarion, 1950, p. 180.

     

  • La grandeur du baptisé

    Le concile Vatican II affirme des baptisés que « la grandeur de leur condition doit être rapportée non à leurs mérites, mais à une grâce spéciale du Christ ; s'ils n'y correspondent pas par la pensée, la parole et l'action, ce n'est pas le salut qu'elle leur vaudra, mais un plus sévère jugement ».


    Concile Vatican II, constitution dogmatique Lumen gentium, n° 14.