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Dominique Le Tourneau - Page 50

  • Être enfant de Marie

    « Jésus, voyant sa Mère et, auprès d’elle, le disciple qu’il aimait, dit à sa Mère : Femme, voici ton fils. Puis il dit au disciple : Voilà ta Mère. Et, à partir de ce moment, le disciple la prit chez lui » (Jean 19, 26-27).

    Mon souhait fervent pour chacun, chers frères et sœurs, est que la parole de l’Evangile de Jean se réalise pleinement en vous.

    Que chacun de vous découvre en Marie sa propre Mère.

    Que chacun de vous cherche à être un fils, une fille de Marie, qui, au pied de la Croix, est devenu tout particulièrement pour nous la « Mère de la Grâce divine ».

    Que chacun de vous « la prenne dans sa maison » et, plus encore, dans son cœur, chaque jour et tout au long de notre vie, surtout dans les moments d’épreuve et de souffrance.

    Jean-Paul II, Homélie à Maseru (Lesotho), 15 septembre 1988, n° 9.

  • La création du monde

    Le sixième jour est terminé; la création du monde s'est achevée avec la formation de ce chef-d'œuvre qu'est l'homme, lui qui exerce son pouvoir sur tous les êtres vivants et qui est comme le sommet de l'univers et la beauté suprême de tout être créé. En vérité, nous devrions observer un silence respectueux, car le Seigneur s'est reposé de toute la création du monde. Il s'est reposé ensuite à l'intime de l'homme, il s'est reposé dans son esprit et sa pensée ; en effet, il avait créé l'homme doué de raison, capable de l'imiter, émule de ses vertus, assoiffé des grâces célestes. Dans ces dons qui sont les siens repose Dieu qui a dit : « Sur qui reposerais-je, sinon sur celui qui est humble, qui se tient tranquille et qui tremble à ma parole ? » (Isaïe 66, 1-2). Je rends grâce au Seigneur notre Dieu qui a créé une œuvre si merveilleuse où il trouve son repos.

    Saint Ambroise, Hexameron, 6, 75-76.

  • Le diable et Marie

    Oh comme le démon redoute la dévotion envers la Sainte Vierge !...Il se plaignait un jour hautement au bienheureux François que deux sortes de personnes le faisaient bien souffrir. D’abord, celles qui contribuent à répandre la dévotion à la sainte Vierge, puis celles qui portent le saint Scapulaire.

    Josse Alzin, Jean-Marie-Baptiste Vianney, saint curé d’Ars, Sermons, Ed. du Soleil Levant, coll. Les écrits des saints, Namur, 1956, p. 144.

  • Marie notre Mère

    On compare souvent la Sainte Vierge à une mère, mais elle est encore bien meilleure que la meilleure des mères ; car la meilleure des mères punit quelquefois son enfant qui lui fait du chagrin, même elle le bat ; elle croit bien faire. Mais la Sainte Vierge ne fait pas comme ça : elle est si bonne qu'elle nous traite toujours avec amour et ne nous punit jamais.

    Mgr René Fourrey, Ce que prêchait le Curé d'Ars, Dijon, L'Échelle de Jacob, 2009, p. 177.

  • Action de grâces

    Ce qui attire le plus les grâces du Bon Dieu, c’est la reconnaissance, car si nous le remercions d’un bienfait, il est touché et s’empresse de nous en faire dix autres et si nous le remercions encore avec la même effusion, quelle multiplication incalculable de grâces ! J’en ai fait l’expérience, essayez et vous verrez. Ma gratitude est sans borne pour tout ce qu’il me donne, et je le lui prouve de mille manières.

    Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, Conseils et souvenirs recueillis par sœur Geneviève.

     

  • L'échelle du ciel

    Le démon avait brisé l'échelle qui conduit au Ciel. Notre Seigneur par sa Passion et son Sang nous en a reconstruit une autre. Marie la tient à deux mains. Un saint eut une vision où il y avait deux échelles, une rouge et une blanche. Ceux qui montaient par la rouge retombaient la plupart. Ceux qui montaient par la blanche grimpaient rapidement. Notre Seigneur lui dit : « La rouge, c'est moi ; la blanche, c'est ma Mère. » En effet, il est impossible de ne pas se sauver si on a la dévotion à la Sainte Vierge, et il y en a très peu qui se sauvent sans cela.

    Mgr René Fourrey, Ce que prêchait le Curé d'Ars, Dijon, L'Échelle de Jacob, 2009, p. 180.

     

  • Marie à la fin du monde

    Je pense qu’à la fin du monde, la Sainte Vierge sera bien tranquille, mais tant que le monde dure, on la tire de tous côtés.

    Saint curé d’Ars.

  • Se connaître

    Connais-toi toi-même, ô belle âme : tu es l’image de Dieu. Connais-toi toi-même, ô homme : tu es la gloire de Dieu (1 Co 11, 7). Ecoute de quelle manière tu es en la gloire. Le prophète dit : Ta sagesse est devenue admirable, car elle provient de moi (Ps 138, 6), c’est-à-dire que, dans mes œuvres, ta majesté est la plus admirable ; ta sagesse est exaltée dans le cœur de l’homme. Alors je me regarde moi-même, que tu scrutes mes pensées secrètes et mes sentiments profonds, je reconnais les mystères de ta science. Donc, connais-toi toi-même, ô homme, et tu découvriras combien tu es grand, et veille sur toi.

    Saint Ambroise, Hexameron, 6e jour, sermon 9, 8, 50.

  • L'humour du curé d'Ars

    Ma fille, quel est le mois où vous parlez le moins ? », demandait-il, rééditant une plaisanterie bien connue, à une personne qui l'avait importuné déjà par d'insipides bavardages. Et comme cette perruche répondait qu'elle n'en savait rien : « Ce doit être le mois de février, expliqua le saint, en atténuant par un bon sourire ce que la malice aurait pu avoir de blessant, le mois de février, parce qu'il a trois jours de moins que les autres. »

    Fr. Trochu, Le Curé d'Ars Saint Jean-Maris-Baptiste Vianney (1786-1859), Lyon-Paris, Emmanuel Vitte, 1929, p. 493.

     

  • La maladie

    Mes enfants, je n'ai plus peur de tomber malade, car je le suis. C'est un grand souci de moins.


    Ch. Péguy, cité dans R. Johannet, Vie et mort de Péguy, Paris, Flammarion, 1950, p. 449.