Ce nom me console, il m’attendrit, il me rappelle l’obligation où je suis de vous aimer. Ce nom m’encourage à vous témoigner une confiance sans bornes. Au plus fort des terreurs que m’inspirent mes péchés et la justice divine, la pensée que vous êtes ma Mère suffit à relever mon courage. Laissez-moi donc vous dire : Ma Mère !ma très aimable Mère ! Ainsi je vous appelle, ainsi je vous appellerai toujours. A vous, après Dieu, d’être à jamais mon espérance, mon refuge et mon amour en cette vallée de larmes. J’espère mourir dans ces sentiments ; j’espère, à ce moment suprême, remettre mon âme entre vos mains bénies, en vous disant : « Ma Mère, ô ma Mère Marie, assistez-moi, ayez pitié de moi. Ainsi soit-il.
Saint Alphonse de Liguori, Les Gloires de Marie.