UA-62488107-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

pâques

  • La vitalité chrétienne

    L'ultime critère de votre dynamisme se trouve non pas dans l'habileté humaine ou dans l'activité de n'importe quelle organisation, mais dans l'union avec le Christ, avant tout dans le culte eucharistique. Le véritable test de la vitalité chrétienne du village, de la paroisse, du diocèse ou de la nation se trouve dans la réponse à cette question : « Quelle est la place de la Sainte Eucharistie dans notre vie ? » Aussi est-ce par la participation au mystère pascal de sa mort et de sa résurrection que Jésus-Christ fait authentiquement de nous ses collaborateurs dans la propagation de son royaume sur la terre. La messe est vraiment très importante. C'est par l'Eucharistie que le Christ guide notre vie et construit nos communautés d'amour, d'entente et de miséricorde.

    Jean-Paul II, Discours aux organisations du laïcat, Kaduna (Nigeria), 14 février 1982.

     

  • L'Église et le Christ

    06.Luceram.ChapelleBonCoeur.jpgCe n’est pas que le Christ soit une partie de l’Église, c’est bien plutôt l’Église qu’on pourrait appeler une partie de l’Église, entée sur lui, vivant de lui et pour lui, souffrant avec lui afin de régner avec lui. Car le terme ultime de l’Incarnation, c’est le Christ total, selon le mot de saint Augustin, le Christ Chef — Jésus — et ses membres — nous — ne faisant plus qu’un dans l’inexprimable échange de grâce de Celui qui donne et de ceux qui reçoivent tout.

     

    Louis BOUYER, Le Mystère pascal, réed., Paris, « Foi vivante » n° 6, 1967, p. 14-15.

  • La grâce de Pâques

     

    Rome.StaMariadellAnima.Resurrection.JPGLa grâce de la fête de Pâque s'est pas limitée à une époque, et sa splendide lumière ne souffre pas de déclin. Le Sauveur est toujours prêt à éclairer l'esprit de ceux qui le veulent. Sa puissance brille continuellement en ceux dont l'âme est éclairée et qui s'appliquent aux Livres Saints jour et nuit.

    Cette fête nous dirige au milieu des épreuves qui nous assaillent en ce monde, maintenant Dieu nous procure la joie du salut qui émane de cette fête. En effet, il nous réunit en une seule Église, dans un rendez-vous spirituel qui se réalise partout ; il nous permet de prier en commun, d'offrir ensemble l'Eucharistie, comme il faut le faire un jour de fête. C'est le miracle de sa bonté : Lui-même rassemble pour cette fête ceux qui sont loin, et ceux qui peuvent être distants corporellement, il les rapproche dans l'unité de la foi.

     

    Saint Athanase l'Apostolique, Cinquième lettre pascale.

  • Pâques et le Regina caeli

    Pâques et le Regina cæli

     

    Quebec.TroisRivieres.Reineconcuesanspecheoriginel.gifAvec son antienne pascale, Regina Cæli, l'Église parle à la Mère, à celle qui eut le bonheur de porter dans son sein, sous son cœur et plus tard dans ses bras, le Fils de Dieu, notre Sauveur. Elle l'a reçu pour la dernière fois entre ses bras sur le Calvaire, lorsqu'on l'a descendu de la croix. Sous ses yeux, on l'a mis dans le linceul et on l'a porté au tombeau, sous ses yeux de Mère. Et le troisième jour, le tombeau fut trouvé vide. Mais elle ne fut pas la première à le constater. Il y eut auparavant les « trois Marie », particulièrement Marie de Magdala, la pécheresse convertie. Les apôtres, prévenus par les femmes, sont venus ensuite le vérifier. Et même si les évangélistes ne nous disent rien de la visite de la Mère du Christ au lieu de sa résurrection, tous nous pensons qu'elle dut, en une certaine manière, y être présente en premier. Elle devait être la première à participer au mystère de la Résurrection, parce que c'était son droit de Mère.

     

    Jean-Paul II, Audience générale, 2 mai 1979.

  • Jésus et Pâques

    Jésus et Pâques

     

    Resurrection5.jpgAvant Pâques, il se qualifie de Fils de l'homme ; après la Pâque, il devient évident que le Fils de l'homme est aussi le Fils de Dieu. Par conséquent, le titre préféré par Paul pour qualifier Jésus est Kyrios, « Seigneur » (cf. Philippiens 2, 9-11), qui indique la divinité de Jésus. Avec ce titre, le Seigneur Jésus apparaît dans toute la lumière de la résurrection. Sur le Mont des Oliviers, au moment de l'extrême angoisse de Jésus (cf. Marc 14, 36), les disciples avant de s'endormir avaient entendu comment il parlait avec le Père et l'appelait Abbà-Père. C'est un terme très familier, équivalent à notre papa, utilisé uniquement par les enfants en communion avec leur père. Jusqu'à ce moment-là il était impensable qu'un juif utilise une parole semblable pour s'a-dresser à Dieu ; mais Jésus, étant vrai Fils, en ce moment d'intimité, parle ainsi et dit : Abbà, Père. Dans les Lettres de saint Paul aux Romains et aux Galates, de manière surprenante ce terme Abbà, qui exprime le caractère exclusif de la filiation de Jésus, apparaît dans la bouche des baptisés (cf. Romains 8, 15 ; Galates 4, 6), parce qu'ils ont reçu l'« esprit du Fils » et à présent ils portent en eux-mêmes cet Esprit et ils peuvent parler comme Jésus et avec Jésus en vrais fils de leur Père, ils peuvent dire Abbà parce qu'ils sont devenus fils dans le Fils.

     

    Benoît XVI, Homélie, 8 octobre 2008.

  • 5 avril : le mystere de Paques

    1194880225.jpgLa Loi est devenue le Verbe, et, d'ancienne, elle est devenue nouvelle (l'une et l'autre sorties de Sion et de Jérusalem), le commandement s'est transformé en grâce, la figure en vérité, l'agneau est devenu fils, la brebis est devenue homme et l'homme est devenu Dieu.

    Méliton de Sardes, Homélie sur la Pâque.