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satan

  • Satan vise la foi

    S'il (satan) fait mouche, il est sûr d'avoir les trois. Il vise la foi, et celle-là blessée, il est sûr d'avoir les deux autres ; car les blessures de la foi sont mortelles.

    S'il blesse de sa flèche infernale l'espérance ou la charité, il se vante moins de sa chasse, car ces blessures guérissent rapidement.

    Mais s'il blesse la foi, quelle blessure mortelle ! Comme il se réjouit alors ! Ces vertus forment à elles trois un seul arbre. La racine et le tronc constituent la foi ; les branches, l'espérance ; les fruits, la charité.

    Si l'on coupe les branches, l'arbre se retrouve sans branches et sans fruits. Mais il ne meurt pas, et à partir des racines et du tronc, viennent rapidement d'autres branches qui vont donner du fruit.

    Mais si l'on retire le tronc ou les racines, l'arbre perd les branches et les fruits, l'arbre disparaît, car, sans tronc ni racines, les branches et les fruits meurent.


    F.-J. del Valle, Dix jours pour le Saint-Esprit, Paris, Le Laurier, 1998, p. 92-93.

     

  • Les causes de l'injustice

    L'évangéliste Marc nous transmet ces paroles de Jésus prononcées à son époque lors d'un débat sur ce qui est pur et ce qui est impur : « Il n'est rien d'extérieur à l'homme qui, pénétrant en lui, puisse le souiller... ce qui sort de l'homme voilà ce qui souille l'homme. Car c'est du dedans, du cœur des hommes que sortent les desseins pervers. » (Marc 7, 14-15 ; 20-21) Au-delà du problème immédiat de la nourriture, nous pouvons déceler dans la réaction des pharisiens une tentation permanente chez l'homme : celle de pointer l'origine du mal dans une cause extérieure. En y regardant de plus près, on constate que de nombreuses idéologies modernes véhiculent ce présupposé : puisque l'injustice vient du dehors, il suffit d'éliminer les causes extérieures qui empêchent l'accomplissement de la justice. Cette façon de penser, nous avertit Jésus, est naïve et aveugle. L'injustice, cBamberg.Cathedrale.Damnes.jpegonséquence du mal, ne vient pas exclusivement de causes extérieures ; elle trouve son origine dans le cœur humain où l'on y découvre les fondements d'une mystérieuse complicité avec le mal. Le psalmiste le reconnaît douloureusement : « Vois dans la faute je suis né, dans le péché ma mère m'a conçu. » (Psaume 51,7). Oui, l'homme est fragilisé par une blessure profonde qui diminue sa capacité à entrer en communion avec l'autre. Naturellement ouvert à la réciprocité libre de la communion, il découvre en lui une force de gravité étonnante qui l'amène à se replier sur lui-même, à s'affirmer au-dessus et en opposition aux autres : il s'agit de l'égoïsme, conséquence du péché originel. Adam et Eve ont été séduits par le mensonge du Satan. En s'emparant du fruit mystérieux, ils ont désobéi au commandement divin. Ils ont substitué une logique du soupçon et de la compétition à celle de la confiance en l'Amour, celle de l'accaparement anxieux et de l'autosuffisance à celle du recevoir et de l'attente confiante vis-à-vis de l'autre (cf. Genèse 3, 1-6) de sorte qu'il en est résulté un sentiment d'inquiétude et d'insécurité. Comment l'homme peut-il se libérer de cette tendance égoïste et s'ouvrir à l'amour ?

     

    Benoît XVI, Message pour le carême 2010.

     

  • 18 octobre : se garder du diable

    Rome.StaMariadellAnima.Tombe4.JPG Plutôt que de vaincre satan, il est plus simple de s'en garder.

     

    Paul Claudel, Corona benignitatis anni Dei.

     

     

  • satan

    ChapelleSixtine.Demons.jpg

    (satan est) l'Esprit terrible et intelligent,

    l'Esprit de la négation et du néant,

    l'Esprit profond, éternel, absolu.

     

    Dostoïevski, Les Possédés.

     

     

  • 2 aout : les artifices du demon

    DragonApocalypse.Angers.jpgPlus on comprend la sainteté de Dieu, plus on comprend le contraire de ce qui est saint :

    c'est-à-dire les masques trompeurs du démon.

    L'exemple majeur en est Jésus-Christ lui-même :

    à côté de Lui, qui est le Saint par excellence, satan ne pouvait se cacher et sa réalité était continuellement contrainte à se révéler.

    C'est pourquoi on pourrait peut-être dire que lorsque la concience de ce qui est démoniaque se perd, la sainteté disparaît elle aussi.

    Le diable peut se réfugier dans son élément préféré, l'anonymat, lorsque ne resplendit pas, pour le révéler, la lumière de celui qui est uni au Christ.

     

    J. Ratzinger-V. Messori, Entretien sur la foi, Paris, 1985, p. 180.