Que vaut la terre entière ? Que vaut toute la mer ? Que valent le soleil et la lune ? Que vaut l'armée des anges ? Pour ma part, j'ai soif du Créateur de toutes choses ; j'ai faim de lui ; j'ai soif de lui.
Saint Augustin, Sermon 158, 7.
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Que vaut la terre entière ? Que vaut toute la mer ? Que valent le soleil et la lune ? Que vaut l'armée des anges ? Pour ma part, j'ai soif du Créateur de toutes choses ; j'ai faim de lui ; j'ai soif de lui.
Saint Augustin, Sermon 158, 7.
Jésus-Christ est un Dieu dont on s'approche sans orgueil et sous lequel on s'abaisse sans désespoir.
Pascal, Pensées, éd. Brunschvicg, 528.
Le Christ étant invisible, nous ne pouvons lui montrer notre amour ; mais nos voisins sont toujours visibles, et nous pouvons faire pour eux ce que, si le Christ était visible, nous aimerions faire pour lui. Aujourd'hui c'est le même Christ qui est présent en ceux dont on n'a pas besoin, qu'on n'emploie pas, qu'on ne soigne pas, qui sont nus, qui n'ont pas de foyer. Ils semblent inutiles à l'État et à la société, personne n'a de temps à leur donner. C'est à nous, chrétiens, dignes de l'amour du Christ si notre amour est véritable, c'est à nous de les trouver, de les aider ; ils sont là pour que nous les trouvions.
Bienheureuse Thérèse de Calcutta, La joie du don.
Le baptême nous accorde la grâce de la nouvelle naissance e, Dieu le Père par le nom de son Fils dans l'Esprit Saint. Car ceux qui portent l'Esprit de Dieu sont conduits au Verbe, c'est-à-dire au Fils ; mais le Fils les présente au Père, et le Père leur procure l'incorruptibilité. Donc, sans l'Esprit, il n'est pas possible de voir le Fils de Dieu, et, sans le Fils, personne ne peut s'approcher du Père, car la connaissance du Père, c'est le Fils, et la connaissance du Fils de Dieu se fait par l'Esprit Saint.
Saint Irénée, 7.
Ô glorieuse Dame élevée au-dessus des astres, qui de votre sein sanctifié avez allaité providentiellement votre Créateur ! Ce que la triste Ève nous enleva, vous le rendez par votre sainte fécondité : vous êtes la voie royale qui fait entrer au ciel ceux qui pleurent. Vous êtes la porte du Grand Roi, l'éclatante entrée de la lumière. Applaudissez à la vie donnée par la Vierge, ô peuples des rachetés !
Hymne O Gloriosa, attribuée à Venance Fortunat, VIèmesiècle.
Chacun de nous, dans son unité irremplaçable, s'offre pour la croissance de la communion ecclésiale, par son être et par son agir, tout comme, par ailleurs, il reçoit et assimile, d'une façon qui lui est propre, la richesse de l'Église tout entière. C'est cela la Communion des saints que nous affirmons dans le Credo : Le bien de tous devient le bien de chacun et le bien de chacun devient le bien de tous. « Dans la sainte Église - écrit saint Grégoire le Grand - chacun est le soutien des autres et les autres sont le soutien de chacun » (Homélie sur Ézéchiel 2, 1, 5) ».
Jean-Paul II, exhortation apostolique Christifideles laici, n° 28.
Dieu est amour et source d'amour. C'est ce grand saint Jean qui le dit :« L'Amour est de Dieu » et « Dieu est Amour » (1 Jean 4, 7-8). Le créateur a imprimé aussi en nous ce caractère. « À ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vos avez de l'amour les uns pour les autres » (Jean 13, 35). Si donc celui-ci vient à manquer, toute l'image est défigurée.
Saint Grégoire de Nysse, De hom. op.5.
L'Église est la vérité qui sauve, parce que l'Église est le Christ lui-même, présent dans le temps par sa Parole et par son œuvre rédemptrice. Dieu, qui est la Vérité par essence, devait nécessairement, en se manifestant à l'homme au cœur de son histoire, par l'Incarnation, se révéler comme la vérité : « Je suis la Vérité » (Jean 14, 6) ; « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marche pas dans les ténèbres » (Jean 8, 12), dit Jésus. Et l'apôtre théologien nous dit que « la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ » (Jean 1, 17). Par ailleurs, le message de la vérité salvifique, étant éternel et universel, devait être garanti et protégé - après le bref passage du Christ dans l'histoire humaine - par une institution visible et « organisée ». C'est pourquoi l'Église n'existe que pour la vérité et le salut.
Jean-Paul II, Discours à la faculté de théologie de Palerme, 21 novembre 1982.
On dirait qu'au moment de la lui donner, le bon Dieu s'est trompé de mort, comme au vestiaire on vous donne un habit pour un autre. Oui, ça devait être la mort d'un autre, (...) cet autre, lorsque viendra l'heure de la mort, s'étonnera d'y entrer si facilement, et de s'y sentir confortable.
G. Bernanos, Le Dialogue des Carmélites.
Tous les saints, tous les anges sont à nous. Nous pouvons nous servir de l'intelligence de saint Thomas, du bras de saint Michel et du cœur de Jeanne d'Arc et de Catherine de Sienne et de toutes ces ressources latentes que nous n'avons qu'à toucher pour qu'elles entrent en ébullition. Tout ce qui se fait de bien, de grand e t de beau d'un bout à l'autre de la terre, tout ce qui fait de la sainteté comme un médecin dit à un malade qu'il fait de la fièvre, c'est comme si c'était notre œuvre. L'héroïsme des missionnaires, l'inspiration des docteurs, la générosité des martyrs, le génie des artistes, la prière enflammée des clarisses et des carmélites, c'est comme si c'était nous, c'est nous !
Paul Claudel interroge le Cantique des Cantiques.