À présent, nous avons redécouvert que cet aspect central que nous donné le Seigneur en pouvant célébrer son sacrifice et entrer ainsi en communion sacramentelle, presque corporelle, avec Lui, perd de sa profondeur et également de sa richesse humaine s'il manque l'Adoration, comme acte découlant de la communion reçue : l'adoration consiste à entrer, au plus profond de notre cœur, en communion avec le Seigneur, qui est présent de façon corporelle dans l'Eucharistie. Dans l'Ostensoir, il se donne toujours entre nos mains, et nous invite à nous unir à sa Présence, à son Corps ressuscité.
Benoît XVI, Discours au clergé de Rome, 2 mars 2006.
Nemo autem illam carnem manducat, nisi prius adoraverit ;... peccemus non adorando – Que personne ne mange cette chair sans d'abord l'adorer ;... nous pécherions si nous ne l'adorions pas » (saint Augustin, Enarrationes in Psalmos 98, 9) ».
Dans la grotte de Massabielle, la Vierge a manifesté la tendresse de Dieu pour les personnes qui souffrent. Cette tendresse, cet amour attentif est ressenti de manière particulièrement vive dans le monde précisément le jours de la fête de Notre-Dame de Lourdes, en réactualisant dans la liturgie, et en particulier dans l'Eucharistie, le mystère du Christ rédempteur de l'homme, dont la Vierge immaculée représente une anticipation. En se présentant à Bernadette comme l'Immaculée Conception, la très Sainte Vierge est venue rappeler au monde (...) le primat de la grâce divine, plus forte que le péché et la mort.


bénédiction si indicible de posséder la présence corporelle du Christ chez soi, dans sa propre maison, qu'elle efface tous les autres privilèges et fait disparaître, ou devrait le faire, toute souffrance. Savoir qu'il est tout près, pouvoir à tout moment de la journée s'approcher de lui !