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communion

  • Les dispositions pour communier

    Etiennette, qui était pieuse, se rendit directement à l'église, où M. Vianney commençait sa messe, et, au moment de la communion, elle s'agenouilla à la sainte table. Le célébrant communia les personnes présentes, mais arrivé devant la jeune voyageuse, il prit l'hostie, la souleva au-dessus du ciboire, commença de réciter la formule : Corpus Domini nostri... puis, sans l'achever, demeura immobile.

    On ne saurait décrire l'angoisse intérieure de cette enfant, à qui l'homme de Dieu voulait donner pour toute la vie une leçon. Ne sachant que penser, elle se mit à réciter mentalement les actes de foi, d'espérance et de charité. Quand elle eut fini, le Curé d'Ars déposa l'hostie sur ses lèvres et passa. « Mon enfant, lui dit-il lorsqu'il la revit, quand on n'a pas fait sa prière du matin et qu'on a été dissipé tout le long de la route, on n'est pas trop disposé à faire la sainte communion ! »

    Fr. Trochu, Le Curé d'Ars Saint Jean-Maris-Baptiste Vianney (1786-1859), Lyon-Paris, Emmanuel Vitte, 1929, p. 372.

     

  • La valeur du dimanche

    La valeur du dimanche

    Je voudrais donc insister, à la suite de la lettre Dies Domini, pour que la participation à l'Eucharistie soit vraiment, pour tout baptisé, le cœur du dimanche. Il y a là un Rome.StLouisFrancais.MaitreAutel.JPGengagement auquel on ne peut renoncer et qu'il faut vivre, non seulement pour obéir à un précepte, mais parce que c'est une nécessité pour une vie chrétienne vraiment consciente et cohérente. Nous entrons dans un millénaire qui s'annonce comme caractérisé par un profond mélange de cultures et de religions, même dans les pays de christianisation ancienne. Dans beaucoup de régions, les chrétiens sont, ou sont en train de devenir, un « petit troupeau » (Lc 12,32). Cela les met face au défi de témoigner plus fortement des aspects spécifiques de leur identité, et bien souvent dans des conditions de solitude et de difficultés. Le devoir de la participation eucharistique chaque dimanche est l'un de ces aspects. En réunissant chaque semaine les chrétiens comme famille de Dieu autour de la table de la Parole et du Pain de vie, l'Eucharistie dominicale est aussi l'antidote le plus naturel à la dispersion. Elle est le lieu privilégié où la communion est constamment annoncée et entretenue. Précisément par la participation à l'Eucharistie, le jour du Seigneur devient aussi le jour de l'Église,22 qui peut exercer ainsi de manière efficace son rôle de sacrement d'unité.

    Jean-Paul II, lettre apostolique Novo millennio ineunte, n° 36.

     

  • Un passeport pour le ciel

     

    Scapulaire.jpeg(en pèlerinage à Rome avec des ouvriers français).

    C'est la fin du repas, l'ambiance est à la gaité.

    Le capucin, toujours apôtre, se présente tenant, au bout de son bras tendu, un paquet soigneusement enveloppé.

    L'auditoire intrigué fait silence. Et voici qu'au lieu d'un discours, le capucin les interroge d'un air mystérieux.

    Devinez ce que je porte dans cette main ? Étonnement et silence.

    Il répète la question, prend le temps, excite la curiosité.

    Eh bien, je vais vous le montrer, ce sont des passeports pour le ciel.

    En fait, des scapulaires qu'il promet de distribuer en recommandant aux ouvriers de ne pas quitter Rome

    sans se confesser et communier, et de ce munir de cet habit marial pour le porter toujours.

     

    Jacqueline Baylé, Le saint de Toulouse s'en est allé...

    P. Marie-Antoine de Lavaur Capucin (1825-1907), Toulouse, Éditions du Carmel, 2006, p. 451.

     

  • 1er janvier

    MeredeDieu2.jpg(En cette fête de la Maternité divine de Marie, ayons) une filiale pensée d’amour pour Marie, mère de Dieu et notre mère. Pardonnez-moi de vous raconter de nouveau un souvenir d’enfance : il s’agit d’une image qui se répandit dans mon pays quand saint Pie X recommanda la communion fréquente. Elle représentait Marie adorant la Sainte Hostie. Aujourd’hui, comme à ce moment-là et comme toujours, Notre-Dame nous apprend à fréquenter Jésus, à Le reconnaître et à Le rencontrer dans les diverses circonstances de la journée et, d’une manière spéciale, en cet instant suprême — ou le temps s’unit l’éternité — du Saint Sacrifice de la Messe : Jésus, dans un geste de prêtre éternel, attire à Lui toutes choses, pour les placer, divino afflante spiritu, avec le souffle du Saint-Esprit, en la présence de Dieu le Père.

     

    Saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 94.

  • 17 octobre : conseils aux jeunes

    Annapurna2.jpgVous trouvez la persévérance difficile, vous vous découragez à la vue de tant de fatigues et de dangers qui vous attendent ;

    pourquoi donc ne vous approchez-vous pas plus souvent de la table sainte où Jésus vous attend sans se lasser de ces retards ?

    Cependant c'est pour se rendre plus accessible qu'il se cache, c'est pour être votre familière nourriture qu'il se fait votre pain ; et vous lui fermez l'accès de votre cœur.

    Qu'a-t-il donc de terrible ? dites-moi.

    Vous me répondez : Je suis trop indigne. Phantasma !...

    Rejetez ces défiances d'une humilité superbe ;

    s'il avait voulu permettre aux anges seuls de s'approcher de lui, il serait resté dans le ciel.

    R. P. Olivaint, Conseils aux jeunes gens, recueillis par le P. Ch. Clir, Paris, 1897, p. 110-111.

     

     

  • 16 octobre : la communion

     

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    La communion est un ciel anticipé, et, si nous nous avions une foi vive,

    nous réaliserions (sic) la vérité de cette parole de l'Imitation qu'être avec Jésus

    c'est déjà le paradis sur terre.

     

    Ad. Tanquerey, Précis de théologie ascétique et mystique, Paris-Tournai-Rome, 8e éd., 1923-24, p. 195.

     

  • 22 avril : la faim de Dieu

     

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    J'avais bien faim pendant la messe, et lorsque la Sainte Communion fut arrivée, j'ai dit au Bon Dieu : Nourrissez le corps et l'âme, je n'ai plus eu faim.

    Le curé d'Ars cité dans Catherine Lassagne, Le curé d'Ars au quotidien par un témoin privilégié, Paris, 2003, p. 77.



  • 20 mars : l'Eucharistie

        06d0ee8a834d3cf5d0c65e20ea73634f.jpgÀ présent, nous avons redécouvert que cet aspect central que nous donné le Seigneur en pouvant célébrer son sacrifice et entrer ainsi en communion sacramentelle, presque corporelle, avec Lui, perd de sa profondeur et également de sa richesse humaine s'il manque l'Adoration, comme acte découlant de la communion reçue : l'adoration consiste à entrer, au plus profond de notre cœur, en communion avec le Seigneur, qui est présent de façon corporelle dans l'Eucharistie. Dans l'Ostensoir, il se donne toujours entre nos mains, et nous invite à nous unir à sa Présence, à son Corps ressuscité.

        Benoît XVI, Discours au clergé de Rome, 2 mars 2006.

     

     

  • 4 septembre :

    d119ad51fd374f97f66ec37864733990.jpgJe vous donne donc rendez-vous à la Sainte Table pour la Pentecôte. Il faut vous enfourner au confessionnal. Pauvre garçon ! C'est dur, mais enfin pas plus que pour les autres. Les camarades y sont passé. Pas de respect humain, Jacques Rivière !

    Paul Claudel, "Lettre à Jacques Rivière", 3 mars 1907, dans Toi, qui es-tu ? (Tu, qui es ?), Paris, 1941, p. 25.