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Eucharistie - Page 8

  • 3 juillet : le chretien et le monde

    Le chrétien se sait greffé sur le Christ par le baptême, habilité à982e2d92e426f877964f2a33cdd7c79d.jpg lutter pour le Christ par la confirmation, appelé à agir dans le monde par sa participation à la fonction royale, prophétique et sacerdotale du Christ, devenu une seule et même chose avec le Christ par l’Eucharistie, sacrement de l’unité et de l’amour. C’est pourquoi, comme le Christ, il doit vivre face aux autres hommes, en regardant avec amour chacun de ceux qui l’entourent ainsi que l’humanité tout entière.

    Saint Josémaria, , n° 106.



  • 10 juin : la Fete-Dieu

    72e046da7c4035547a78f7b45eed0199.jpgLors de la procession du Jeudi Saint, l'Eglise accompagne Jésus au mont des Oliviers:  l'Eglise orante éprouve le vif désir de veiller avec Jésus, de ne pas le laisser seul dans la nuit du monde, dans la nuit de la trahison, dans la nuit de l'indifférence d'un grand nombre de personnes. En la fête du Corpus Domini, nous reprenons cette procession, mais dans la joie de la Résurrection. Le Seigneur est ressuscité et il nous précède.

     Benoît XVI, Homélie pour la Fête-Dieu, 26 mai 2005.

  • 5 avril : moyens de salut

    C'est toi, Maître tout-puissant, qui as créé l'univers pour la gloire de ton Nom,medium_7Sacrements.VanderWeyden.Triptyquedes7.jpg qui as donné aux hommes nourriture et boisson pour qu'ils en jouissent, afin qu'ils te rendent grâce. Mais nous, tu nous as gratifiés d'une nourriture et d'une boisson spirituelles et de la vie éternelle, par ton Serviteur. Avant tout, nous te rendons grâce parce que tu es puissant ; à toi la gloire pour les siècles.

    <em>Didaché</em>, ou Doctrine des douze apôtres (IIème s.).


  • 15 mars : la place de la messe dans la vie

    Si ma vie passée et présente peut être qualifiée d'"active", n'oublions pas que l'"acte" par excellence de chaque jour est la sainte messe qui constitue la synthèse la plmedium_JPIIaGerlanden1986.jpgus parfaite de la prière, le cœur de la rencontre avec Dieu dans le Christ. L'expérience de plus de trente ans de vie sacerdotale m'a appris que pour atteindre ce sommet, pour parvenir à cette synthèse et à cette plénitude, il faut y entrer par la prière et en sortir vers la prière de la journée tout entière, sachant parfaitement que cette journée sera remplie à déborder d'activités et d'engagements de toutes sortes.

    Jean-Paul II, "N'ayez pas peur !" André Frossard dialogue avec Jean-Paul II, Paris, 1982, p. 44.


  • 14 mars : la piete

    medium_LouisIX.Greco.jpgSi je perdais deux fois plus temps au jeu ou à la chasse, vous ne m'en

    feriez pas grief.

    Saint Louis, à ceux qui lui reprochaient d'entendre deux messes par jour et d'ajouter à l'office quotidien celui des morts.


  • 8 mars : prier en chrétien

     

    medium_JPIIaLourdes2004.jpgNous devons prier en chrétiens. En effet, pour le chrétien la prière acquiert une caractéristique particulière qui change totalement sa nature et sa valeur intimes. Le chrétien est disciple de Jésus ; c'est lui qui croit véritablement que Jésus est le Verbe incarné ; le Fils de Dieu venu parmi nous sur terre. En tant qu'homme, la vie de Jésus a été une prière continuelle, un continuel acte d'adoration et d'amour du Père, et puisque l'expression la plus forte de la prière est le sacrifice, le sommet de la prière de Jésus est le sacrifice de la Croix, anticipé par l'Eucharistie lors de la dernière Cène et transmis à tous les siècles par la Sainte Messe. C'est pourquoi le chrétien sait que sa prière est Jésus ; chacune de ses prières vient de Jésus ; c'est lui qui prie en nous, avec nous et pour nous. Tous ceux qui croient en Dieu prient ; mais le chrétien prie en Jésus-Christ ; le Christ est notre prière.

    Jean-Paul II, , 14 mars 1979.

     

  • 5 mars

    medium_Belgique.MesseThuin.jpgSavez-vous à quoi ressemblent les fidèles qui quittent le servie eucharistique sans action de grâces ? Ma parole paraîtra dure, sans doute, mais je dois la dire en raison de la négligence d'un grand nombre. Quand Judas eut communié à la dernière Cène, lors de cette nuit mémorable, laissant les autres apôtres attablés avec le divin Maître, il sortit à la dérobée. C'est là le modèle des fidèles qui s'impatientent pour sortir avant la dernière action de grâces. Si Judas n'était pas sorti, il ne serait pas devenu traître. S'il n'avait pas quitté ses frères, il n'aurait pas péri. S'il ne s'était pas glissé hors de la bergerie, le loup n'aurait pas pu dévorer la brebis isolée. S'il étai resté sous la houlette du pasteur, il ne serait pas tombé sous les griffes de la bête féroce. Judas sort et se joint aux Juifs, mais les apôtres ne sortent avec leur Maître qu'après avoir récité l'hymne d'action de grâces.

    Saint Jean Chrysostome, Ière Homélie sur le baptême 4.



  • 26 février

    medium_Messe.Procession.jpgLa messe est le centre et la racine de la vie spirituelle du chrétien.

    Saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 87.



  • 15 février

    medium_Messe.jpgChaque fois que nous célébrons la Sainte Messe, nous disons, en baisnt l'Évangile : <em>Per evangelica dicta deleantur nostra delicta</em> ; que les paroles de l'Évangile effacent nos péchés. Les paroles de l'Évangile sont "un médicament pour la faiblesse de notre âme", comme dit saint Jean Chrysostome (<em>In Lazarum homiliae</em> 3, 1), "repas salutaire", comme l'écrit saint Augustin (<em>In Ioannis Evangelium tractatus</em> 7, 24), "aliment du matin et du soir", comme rappelle saint Basile le Grand (<em>In Hexameron</em> 8, 8).

     

    J. Ablewicz, <em>Vous serez mes témoins</em>, Paris, 1990, p. 76.



  • 13 février

     

    medium_Eucharistie.Benediction.jpeg

    Le sacrement le plus vénérable est la très sainte Eucharistie dans laquelle le Christ Seigneur lui-même est contenu, offert et reçu, et par laquelle l'Église vit et agit continuellement. Le sacrifice eucharistique, mémorial de la mort et de la résurrection du Seigneur, dans lequel le Sacrifice de la croix est perpétué au long des siècles, est le sommet et la source de tout le culte et de toute la vie chrétienne, par lequel est signifiée et réalisée l'unité du peuple de Dieu et s'achève la construction du Corps du Christ. En effet, les autres sacrements et toutes les œuvres d'apostolat de l'Église sont étroitement liés à la très sainte Eucharistie et y sont ordonnés.

    Code de droit canonique, canon 897.