Aucune nation n'est si grossière, si sauvage, qu'elle ne croie àl'existence des dieux, lors même qu'elle se trompe sur sa nature.
Cicéron.
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Aucune nation n'est si grossière, si sauvage, qu'elle ne croie àl'existence des dieux, lors même qu'elle se trompe sur sa nature.
Cicéron.
La Croix est la porte par laquelle Dieu est entré définitivement dans l'histoire de l'homme. Et il y demeure. La Croix est la porte par laquelle Dieu entre sans cesse dans notre vie. C'est précisément pour cela que nous nous signons du signe de la Croix, en disant « au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit ». Et tandis que nous traçons le signe de la Croix sur notre front, sur nos épaules et sur notre cœur, nous prononçons aussi les paroles. Ces paroles sont une invitation à Dieu, pour qu'il vienne. Et nous les unissons au signe de la Croix pour que Dieu entre dans le cœur de l'homme par la Croix. Et ainsi il entre dans tout travail, dans toute pensée, dans toute parole : dans toute la vie de l'homme et du monde. La Croix nous ouvre à Dieu. La Croix ouvre le monde à Dieu.
Jean-Paul II, Chemin de Croix du Vendredi Saint, 9 avril 1982.
Une crainte violente nous a saisi et nous a aidé à réfréner cette si pernicieuse coutume ? Réfrénée, elle se restreint ; restreinte, elle languit ; languissante, elle meurt ; et une bonne habitude prend la place de la mauvaise.
Saint Augustin, Sermon 180, 10.
La raison m'est née. Le monde est bon. Je bénirai la vie. J'aimerai mes frères. Ce ne sont pas des promesse d'enfance. Ni l'espoir d'échapper à la vieillesse et à la mort. Dieu fait ma force, et je loue Dieu.
Arthur Raimbaud, Une saison en enfer, Mauvais sang.
Dieu ne te regarde pas en train de lutter dans le combat comme le peuple regarde un aurige... Quand Dieu regarde ses combattants, il aide ceux qui l'invoquent.
Saint Césaire d'Arles, Sermon 114, 6.
La mortification est donc une mort qui ne tue pas la vie, mais qui la manifeste ; elle est une réduction de la chair sous la loi de l'esprit, le sacrifice des sens à la raison, l'esclavage du corps pour que l'âme soit libre, enfin le signe éclatant d'un homme immolé aux hommes et à Dieu.
Lacordaire, « Panégyrique du B. Fourier », Œuvres du P. H.-D. Lacordaire, t. VIII. Notices et panégyriques, Paris, 1920, p. 43.
Ce ne sera pas un nom sonore, qui puisse se dire en quelqu'une deslangues humaines. Ce sera un nom de feu et de lumière, un nom spirituel, envahissant et subsistant. Il sera prononcé, au cœur des élus et des anges immergés en lui comme l'éponge dans l'océan, par l'essence divine elle-même, dont il sera de soicapable de livrer toute la transparence et toute la plénitude. Et cependant, en fait, nulle créature ne le possédera jamais au point d'en épuiser le contenu et d'en circonscrire les richesses : car il faut être absolument tout ce qu'est Dieu pour connaître absolument tout ce qu'est Dieu.
Ch. Journet, Connaissance et inconnaissance de Dieu, Lyon, Éditions de l'Abeille, 1943, p. 58.
Devenir chrétien, ce n'est pas adopter la religion du Christ, c'est devenir frère du Christ. Devenir chrétien, ce n'est pas entrer dans une religion, c'est être appelé par Dieu, qu'aucun homme n'a jamais vu, du même nom dont il appelle son Fils unique, pour faire de nous ses fils. C'est naître ainsi, non pas d'un vouloir d'homme, non pas du sang ni de la chair, mais naître de Dieu comme le Fils naît de Dieu et naît dans la chair pour manifester le mystère de Dieu Devenir chrétien, ce n'est pas adopter la religion du Christ, c'est devenir le Christ.
Jean-Marie Lustiger, Sermons d'un curé de Paris, Paris, 1978, p. 155.
Que mon cœur dans les ardeurs qui le brûlent, trouve son rafraîchissement à l'ombre de vos ailes : oui, ce petit cœur, cette vaste et orageuse mer, trouve son port et son repos auprès de vous.
Saint Augustin, Le Manuel, chap. 4.
L'amour de Dieu n'est pas fondé sur une discipline, mais il est une capacité et une nécessité constitutives de notre être raisonnable.
Saint Augustin, Regulae fusius tractatae, Resp. 2, 1.