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Dieu

  • Le jugement qui compte

     

    Le seul jugement qui compte est celui de Dieu.

     

    Charles de Gaulle, lettre à Madame X, 20 décembre 1945 (mère d'un citoyen britannique condamné à mort et pendu le 19 décembre 1945, pour collaboration avec la radio italienne. Cité par Laurent de Gaulle, Un vie sous le regard de Dieu. La foi du général de Gaulle, Paris, éditions l'œuvre, 2009, p. 112.

     

  • Le Dieu des chrétiens

    Nabuchodonosor déclare : « Je vais édicter un décret pour toutes les tribus et les langues de toute la terre. » Quel décret ? « Tous ceux qui blasphèmeront le Dieu de Sidrac, de Misac et d'Abdénago seront mis à mort, et leur maison sera détruite. » Voilà comment a sévi un roi étranger pour qu'on ne blasphème pas le Dieu d'Israël qui avait pu délivrer les trois jeunes gens des flammes, et ils ne veulent pas que les rois chrétiens sévissent parce qu'on exorcise le Christ qui délivre, non pas trois jeunes gens, mais l'univers entier avec les rois eux-mêmes des flammes de la géhenne ! Car ces trois jeunes gens, mes frères, ont été délivrés d'un feu temporel. Le Dieu des Macchabées n'est-il pas le même que celui des trois jeunes gens ? Il a délivré ceux-ci des flammes, les autres ont pertdu la vie corporelle dans les tourments du feu, mais leur âme est demeurée attachée aux préceptes de la Loi. Les uns ont été délivrés d'une manière éclatante, les autres ont été couronnés secrètement.

    Saint Augustin, Homélies sur l'Évangile de saint Jean I-XVI, Paris, Institut des Études augustiniennes, 1993, Œuvres de saint Augustin, vol. 71, Tract. 11, 14, p. 623.

     

  • Le rejet de Dieu

    Il peut y avoir des personnes qui ont détruit totalement en elles le désir de la vérité et la disponibilité à l'amour. Des personnes en qui tout est devenu mensonge; des personnes qui ont vécu pour la haine et qui en elles-mêmes ont piétiné l'amour. C'est une perspective terrible, mais certains personnages de notre histoire laissent entrevoir de façon effroyable des profils de ce genre. Dans de semblables individus, il n'y aurait plus rien de remédiable et la destruction du bien serait irrévocable: c'est cela qu'on indique par le mot « enfer ». (...). Chez la plupart des hommes (...) demeure présente au plus profond de leur être une ultime ouverture intérieure pour la vérité, pour l'amour, pour Dieu. Mais, dans les choix concrets de vie, elle est recouverte depuis toujours de nouveaux compromis avec le mal - beaucoup de saleté recouvre la pureté, dont cependant la soif demeure et qui, malgré cela, émerge toujours de nouveau de toute la bassesse et demeure présente dans l'âme.

    Benoît XVI, encyclique Spe salvi, n° 45-46.

     

  • L'humanité attend Dieu

    Galaxie14.jpgLe pape Benoît XVI montre, dans une formule qui fait mouche, que notre humanité a besoin de Dieu même si bien des hommes refusent de l'admettre : « D’une certaine façon, l’humanité attend Dieu, elle attend qu’il se fasse proche. Mais quand arrive le moment, il n’y a pas de place pour lui. Elle est si occupée d’elle-même, elle a besoin de tout l’espace et de tout le temps de manière si exigeante pour ses propres affaires qu’il ne reste rien pour l’autre – pour le prochain, pour le pauvre, pour Dieu. Et plus les hommes deviennent riches, plus ils remplissent tout d’eux-mêmes. Et moins l’autre peut y entrer. »

     

    Benoît XVI, Homélie, 25 décembre 2007.

  • Ami de Dieu

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    Seule une connaissance savoureuse rend ami de Dieu ;

    c'est par cette sagesse qu'on devient ami de Dieu et qu'on lui obéit.

     

    Les Munimenta fidei de S. Benoît d'Agnage, Analecta monast. I, p. 63.

     

  • Se regarder dans la glace

    D.Spire.Cathedrale.CrypteEmpereurs2.JPGSi l'on tient absolument à se regarder dans la glace,

    il est tout à fait inutile de se mettre sur un prie-Dieu.

     

    P. Petit, Préface à la trad. française du Post-scriptum de Kierkegaard, p. VIII,

    cité par Dom Jean Leclercq, L'amour des lettres et le désir de Dieu.

    Initiation aux auteurs monastiques du Moyen Âge, Paris, Cerf, 2008, p. 244.

  • 19 octobre : la façon de faire

    Fleur1.Couvrelles 010.jpg Dieu n'apprécie point le bien que tu fais, mais la façon dont tu le fais, il ne regarde pas le fruit mais seulement le noyau et la racine.

     

    Angelus Silesius, Le voyageur chérubinique, cité par Marcel Brion, « Angelus Silesius : « Le voyageur chérubinique », Orplid ou Une certaine idée de l'Allemagne, Cahier Marcel Brion IV, Paris, 2002, p. 16.

     

     

  • 31 aout : Dieu est proche dans l'Eucharistie

    L'Eucharistie nous rend Dieu merveilleusement proche.

    C'est le sacrement de sa proximité de l'homme. (...)

    51.Reims.CathCommunionduchevalier1.jpgC'est le sacrement de Dieu qui descend vers l'homme, qui s'approche de tout ce qui est humain.

    C'est le sacrement de la divine « condescendance » (cf. st Jean Chrysostome, In Genes. 3, 8).

     

    Jean-Paul II, Audience générale, 13 juin 1980.

     

     

  • 31 juillet : Dieu a tout cree

    10.Troyes.Dienville.VitrailCreationmonde.jpgDieu a tout tiré du néant, pour que sa grandeur soit connue et comprise par ses œuvres.

    De même que l'âme ne peut être aperçue dans l'homme, car elle est invisible, mais peut être reconnue par le mouvement du corps, de même Dieu ne peut être vu par des yeux humains ; mais il est contemplé et connu par sa Providence et ses œuvres.

    Quand on voit un vaisseau naviguer sur la mer et se diriger vers le port, on a tout de suite l'idée que se touve à bord un pilote pour le guider.

    De même il faut admettre que Dieu est le conducteur de l'univers, bien qu'on ne le voie pas avec les yeux de la chair.

     

    Saint Théophile d'Antioche, Ad Autolycum1, 4-5.

     

     

  • 21 juillet : Dieu donne a qui demande

    69.Lyon.StPothin.Voeudesechevins.jpg        Dieu veut bien donner : mais Il ne donne qu'à celui qui Lui demande, pour ne pas donner à quelqu'un qui ne serait pas prêt à rendre.

     

    Saint Augustin, Enarr. in Ps 10210.