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Dieu - Page 8

  • 7 juillet : L'interet pour le Christ

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    Lorsqu'on commence à s'intéresser au Christ, on n'en finit plus. Non seulement il reste toujours quelque chose à apprendre et à dire, mais il reste l'essentiel. Saint Jean termine précisément ainsi son Évangile (Jean 21, 25 : "Jésus a fait encore beaucoup d'autres choses ; si on les rapportait en détail, je ne pense pas que le monde entier pourrait contenir les livres qu'il faudrait écrire"). La richesse de tout ce qui se rapporte au Christ, les profondeurs qu'il nous faut explorer et chercher à comprendre (...) ; la lumière, la foi, la joie, le désir qu'il engendre ; la réalité de l'expérience et de la vie qui nous viennent de lui, tout cela est si grand qu'il semble vraiment inconvenant, anti-scientifique, irrespectueux, de mettre fin à la réflexion qu'honnêtement exigent de nous sa venue dans le monde, sa présence dans l'histoire et la culture, et l'hypothèse, pour ne pas dire la vérité, du lien vital qui existe entre lui et notre conscience.

     

    Paul VI, Audience générale, 20 février 1974.

  • 29 juin : l'Amour de Dieu

    Je vous le répète : je n’accepte pas d’autre esclavage que celui de3ae916ab0a25769887a852dbbf692b17.jpg l’Amour de Dieu. Et cela parce que, comme je vous l’ai expliqué en d’autres occasions, la religion est la plus grande révolte de l’homme qui ne tolère pas de vivre comme une bête, qui ne se résigne pas, qui ne s’apaise pas tant qu’elle ne fréquente pas et ne connaît pas son Créateur. Je vous veux rebelles, libres de tout lien, car je vous veux — le Christ nous veut — enfants de Dieu. Esclavage ou filiation divine : voilà le dilemme de notre vie. Ou enfants de Dieu ou esclaves de l’orgueil, de la sensualité, de cet égoïsme angoissé dans lequel tant d’âmes semblent se débattre.

    Saint Josémaria, Amis de Dieu, n° 38.



  • 17 juin : ne pas se laisser aller

    04609fd511102f8efd7a82bb7673a758.jpgRéagis. — Écoute ce que te dit le Saint-Esprit : Si inimicus meus maledixisset mihi, sustinuissem utique, que mon ennemi m’offense, ce n’est pas surprenant et c’est plus tolérable. Mais toi… tu vero homo unanimis, dux meus, et notus meus, qui simul mecum dulces capiebas, toi, mon ami, mon apôtre, qui t’assieds à ma table et manges avec moi des mets savoureux !

    Saint Josémaria, Chemin, n° 244.

     

  • 13 juin : aller vers la lumiere

    Il est bien vrai que rien n'est plus important, ni plus beau, quemedium_DeGaulle3.jpgd'entraîner le peuple vers une lumière et dans une action. Mais combien est-ce vrai surtout quand il s'agit de l'œuvre que Dieu commande.

    Lettre du général de Gaulle au Révérend Père Carré, des frères prêcheurs (qui lui avait adressé le texte de ses "six magnifiques, émouvantes et édifiantes conférences"), 19 février 1961, Charles de Gaulle, Lettres, Notes et carnets. 1961-1963, Paris, 1986, p. 47.


  • 12 juin : c'est la faute a Dieu !

    Le bien que tu fais, ne le fais pas pour ta propre gloire, mais pour lamedium_75.16.Lauriston.Presbourg.Kleber1.JPGgloire de celui qui te donne de bien faire. De toi-même, tu n'as que le pouvoir de mal faire : c'est de Dieu que tu tiens le pouvoir de bien faire. Voyez au contraire comment les hommes pervers pensent à rebours. Ce qu'ils font de bien, ils prétendent se l'attribuer ; s'ils font le mal, ils prétendent en faire grief à Dieu. Retourne ce je ne sais quoi de perverti et d'insensé qui met les choses, en quelque sorte, sens dessus dessous : ce qui est au dessus, mets-le dessous ; ce qui est dessous, dessus. Tu prétends mettre Dieu en dessous, et toi au dessus ? Loin de t'élever, tu vas à la chute : car il est toujours au-dessus.

    Saint Augustin, In Epistolam Ioannae ad Parthos 8, 2.


  • 8 juin : la folie d'amour du Christ

    Il s'est anéanti même selon la divinité, car il a anéanti en quelquemedium_36.Issoudun.NDduSacreCoeur.jpg façon son être suprême dans le néant de notre nature, sa vie divine dans notre mortalité, son éternité dans le temps, son immensité et son infinité dans la petitesse d'enfance, sa toute-puissance dans la faiblesse et impuissance, sa sagesse dans la folie de la crèche et de la croix, sa sainteté dans la ressemblance de la chair du péché, sa gloire dans les ignominies, sa félicité dans les souffrances, sa plénitude dans la pauvreté, et sa souveraineté dans la dépendance et dans l'assujetissement, etc., etc.

    Saint Jean Eudes, Méditations inédites sur l'humilité, Tours, 1848, p. 16-17.


  • 3 juin : Benoit XVI et la Trinite

    Pour celui qui a la foi, tout l'univers parle de Dieu Un et Trine. Depuis lesb905471bd819d9cb0074ae97a0c2d792.jpg espaces interstellaires jusqu'aux particules microscopiques, tout ce qui existe renvoie à un Etre qui se communique dans la multiplicité et la variété des éléments, comme dans une immense symphonie. Tous les êtres sont ordonnés selon un dynamisme harmonieux que nous pouvons, de manière analogue, appeler "amour". Mais ce  n'est  que dans la personne humaine, libre et douée de raison, que ce dynamisme devient spirituel, amour responsable, comme réponse à Dieu et au prochain, dans un don de soi sincère. Dans cet amour, l'être humain trouve sa vérité et son bonheur. Parmi les diverses analogies du mystère ineffable de Dieu Un et Trine que les croyants sont en mesure d'entrevoir, je voudrais citer celle de la famille. Celle-ci est appelée à être une communauté d'amour et de vie, dans laquelle les diversités doivent concourir à former une "parabole de communion".

    Benoît XVI,  11 juin 2006.

     

  • 29 mai : l'humilite apaise

    medium_HumiliteetOrgueil.2.jpgIl peut bien arriver que ce sentiment si profond de votre misère soit parfois un acte d'humilité, une vertu véritable ; mais parfois aussi ce peut être une très grave tentation. (...) L'humilité, si grande qu'elle soit, n'inquiète pas, ne trouble pas, mais elle est accompagnée de paix, de joie et de repos. (...) Elle ne trouble ni n'étreint l'âme d'aucune angoisse ; elle la dilate, au contraire, et la rend plus apte au service de Dieu. Il n'en est pas ainsi de l'autre peine. Elle trouble tout, elle agite tout ; elle bouleverse complètement l'âme ; elle est remplie d'amertume.

    Sainte Thérèse d'Avila, Le Chemin de la perfection 41.


  • 28 mai : l'amour de Dieu

    medium_28.Chartres.cathedrale.vueaerienne.jpgDepuis mon enfance, je l'aimais. Dans le silence de la nuit, il m'arrivait de m'éveiller pour penser à lui comme on pense à une personne humaine à qui l'on veut demander telle chose ou telle autre. Lui seul, je le sentais bien, arait pu me comprendre, me conseiller.

    Manuel, malgré son anticléricalisme rageur, dans Le Visionnaire, de Julien Green, Paris, 1934.


  • 27 mai : la Pentecote

    Maintenant que l'Église est rassemblée par le Saint-Esprit, c'est son unité qui parle1065cbfed39a9e854991669649036668.jpg toutes les langues.

    Par conséquent, si quelqu'un dit à l'un de nous : "Est-ce que tu as reçu le Saint-Esprit, car tu ne parles pas toutes les langues ?" voici ce qu'il faut répondre : "Parfaitement, je parle toutes les langues. Car je suis dans le corps du Christ, qui est l'Église, laquelle parle toutes les langues. En effet, par la présence du Saint-Esprit qu'est-ce que Dieu a voulu manifester, sinon que son Église parlerait toutes les langues ?"


    Homélie africaine du Vème siècle pour la Pentecôte.