Le Christ t’a donné le pouvoir d’être comme lui selon tes forces. Ne t’effraie pas d’entendre cela. Ce qui doit te faire trembler, c’est de ne pas être comme lui.
Saint Jean Chrysostome, In Matthæum homiliæ 78, 4.
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.
Le Christ t’a donné le pouvoir d’être comme lui selon tes forces. Ne t’effraie pas d’entendre cela. Ce qui doit te faire trembler, c’est de ne pas être comme lui.
Saint Jean Chrysostome, In Matthæum homiliæ 78, 4.
Je cours encore, j'avance encore, je suis encore sur le chemin, je fais encore des efforts, je ne suis pas encore arrivé. Alors, si tu marches, si tu fais des efforts, si tu as l'avenir présent à l'esprit, oublie le passé, ne tourne pas ton regard vers cela, de peur que tu restes au point où tu te regardes à nouveau. Si tu dis : ça suffit ! tu es perdu.
Saint Augustin, Sermon 169, 18.
Ô mon Jésus, comme il est facile de se sanctifier, il faut seulement un petit peu de bonne volonté. Et si Jésus découvre ce minimum de bonne volonté dans l'âme, il se hâte de se donner à elle. Et rien ne peut l'arrêter, ni les fautes, ni les chutes, absolument rien. Jésus est pressé d'aider cette âme et si l'âme est fidèle à cette grâce de Dieu, elle pourra, en peu de temps, parvenir à la plus haute sainteté qu'une créature puisse atteindre ici-bas. Dieu est très généreux et ne refuse sa grâce à personne. Il donne même plus que nous ne demandons. La voie la plus courte, c'est la fidélité aux inspirations de l'Esprit Saint.
Petit Journal de Sœur Faustine, p. 142.
La tâche prioritaire et irremplaçable, (...) c'est de connaître Jésus, en étudiant, en approfondissant, en méditant la Sainte Écriture, non pas comme un simple livre d'histoire mais comme le témoignage éternel d'un vivant, car le Christ est ressuscité et « il ests assis à la droite du Père ». En outre, quand il s'agit de Jésus, il ne suffit pas de s'arrêter au plan de la connaissance théorique : sa personne, son message continuent à nous interpeller, à nous impliquer, à nous pousser à vivre de lui et en lui. On est alors vraiment chrétien lorsque, jour après jour, se réalisent les exigences, pas toujours faciles, de l'Évangile de Jésus. Que ne s'appliquent en rien à vous, frères et sœur, les paroles de saint Augustin : « Ceux qui se parent d'un nom et qui ne l'ont pas, quelle joie leur donne-t-il, ce nom, si ce n'est pas la réalité ?... Ainsi, beaucoup s'appellent chrétiens mais ne le sont pas parce qu'ils ne sont pas ce qu'ils disent être ni dans la vie, ni dans les mœurs, ni dans l'espérance, ni dans la charité » (In Epist. Ioann. Tract. 4, 4).
Jean-Paul II, Discours à 8 000 professeurs, élèves et anciens élèves des collèges romains, 9 février 1980.
Qu'importe que l'oiseau soit retenu par un fil léger ou par une corde ? Le fil qui le retient a beau être léger, l'oiseau y reste attaché comme à la corde et, tant qu'il ne l'aura pas rompu, il ne pourra voler... Et cependant il suffirait d'un bon coup d'aile pour rompre le fil qui l'attachait.
Saint Jean de la Croix, Montée du Carmel, 1, 11.
À chaque départ, à chaque démarche, en entrant et en sortant, en se chaussant, en se levant de table, en allumant, en s'allongeant pur le repos, en se couchant - quoi que nous fassions, nous nous signons le front.
Tertullien, De Corona 4, 1.
Saint François de Sales disait qu'une page écrite est faite de lettres majuscules et de lettres minuscules. La page peut être lue, même si on retire les lettres majuscules. Mais si on enlève les lettres minuscules, on ne peut plus lire la page... Les actions humbles, quotidiennes, sont l'image visible de l'amour de pour les hommes.
Cardinal Marty, Conférence pour le 30èmeanniversaire du Secours Catholique, Lourdes, 25 septembre 1977.
Malheur à un christianisme qui, comme le dit Maritain, « s'agenouille devant le monde ! » Malheur à des chrétiens qui deviennent idolâtres des grandeurs charnelles, qui se laissent tellement impressionner par les grandeurs de l'intelligence ou par les grandeurs de la puissance ou de l'argent qu'ils en oublient que les grandeurs authentiques sont les grandeurs de la sainteté.
Cardinal Daniélou, La foi de toujours et l'homme d'aujourd'hui, Paris, 1969, p. 103.
Sans prière, il n'est pas possible de demeurer fidèle à la foi catholique.
Pie XII, allocution Soyez les bienvenus, 18 avril 1952.
La naissance de Jésus signifie, comme le rapporte l'Écriture, l’inauguration de la plénitude des temps (cf. Galates 4,4)le moment choisi par Dieu pour manifester pleinement son amour pour les hommes, en nous livrant son propre Fils. Cette volonté divine s’accomplit au milieu des circonstances les plus normales et les plus courantes: une femme qui enfante, une famille, une maison. La toute-puissance divine, la splendeur de Dieu passent par l’humain et s’unissent à l’humain. Depuis lors, nous autres chrétiens, nous savons qu’avec la grâce de Dieu nous pouvons et nous devons sanctifier toutes les réalités nobles de notre vie. Il n’y a pas de situation terrestre, aussi petite et aussi banale qu’elle paraisse, qui ne puisse être une occasion de rencontrer le Christ, qui ne puisse être une étape dans notre cheminement vers le Royaume des cieux.
Saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 22