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Unité de vie - Page 2

  • 24 decembre : santifier la vie ordinaire

     

     

    a135d05449565c2c2417331cf472f924.jpgLa naissance de Jésus signifie, comme le rapporte l'Écriture, l’inauguration de la plénitude des temps (cf. Galates 4,4)le moment choisi par Dieu pour manifester pleinement son amour pour les hommes, en nous livrant son propre Fils. Cette volonté divine s’accomplit au milieu des circonstances les plus normales et les plus courantes: une femme qui enfante, une famille, une maison. La toute-puissance divine, la splendeur de Dieu passent par l’humain et s’unissent à l’humain. Depuis lors, nous autres chrétiens, nous savons qu’avec la grâce de Dieu nous pouvons et nous devons sanctifier toutes les réalités nobles de notre vie. Il n’y a pas de situation terrestre, aussi petite et aussi banale qu’elle paraisse, qui ne puisse être une occasion de rencontrer le Christ, qui ne puisse être une étape dans notre cheminement vers le Royaume des cieux.

    Saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 22

     

     

  • 17 novembre : lutter pour la vertu

    79ce87e9f4136b783a2d063c27fff02a.jpegSi tu luttes contre l'ennemi, ne te contentes pas d'éviter ou de repousser ses coups. Empoigne sans crainte son arme et retourne-la sans hésiter contre son auteur, car tu le vaincs ainsi avec sa propre épée... Si tu es enclin à la volupté, reconnais ta faiblesse. Interdis-toi même certains des plaisirs permis, et apprécie en tout l'occupation propre et pieuse. Si tu es poussé à l'envie et à l'avarice, augmente tes aumônes. Si tu es porté à la vaine gloire, sois modeste en tout. Il arrivera alors que toute tentation deviendra un renouvellement de ta pieuse résolution et un accroissement de ta ferveur. Il n'existe pas de façon plus efficace de ruiner et de dominer notre ennemi : car il craindra de te défier à nouveau. Lui, la cause de l'impiété, ne veut pas te donner l'occcasion d'être pieux.

    Érasme, Enchiridion milites christiani, 12èmerègle.

     

  • 17 novembre : lutter pour la vertu

    79ce87e9f4136b783a2d063c27fff02a.jpegSi tu luttes contre l'ennemi, ne te contentes pas d'éviter ou de repousser ses coups. Empoigne sans crainte son arme et retourne-la sans hésiter contre son auteur, car tu le vaincs ainsi avec sa propre épée... Si tu es enclin à la volupté, reconnais ta faiblesse. Interdis-toi même certains des plaisirs permis, et apprécie en tout l'occupation propre et pieuse. Si tu es poussé à l'envie et à l'avarice, augmente tes aumônes. Si tu es porté à la vaine gloire, sois modeste en tout. Il arrivera alors que toute tentation deviendra un renouvellement de ta pieuse résolution et un accroissement de ta ferveur. Il n'existe pas de façon plus efficace de ruiner et de dominer notre ennemi : car il craindra de te défier à nouveau. Lui, la cause de l'impiété, ne veut pas te donner l'occcasion d'être pieux.

    Érasme, Enchiridion milites christiani, 12èmerègle.


  • 16 octobre : des repas chretiens

    Nous devrions renouveler cette conscience que tous nos repas tirent leur vie de la bonté créatrice de Dieu et qu'ils renvoient à ce repas suprême (l'Eucharistie) dans lequel nous ne recevons pas seulement des choses terrestres mais la miséricorde incarnée de Dieu. Nous devrions prendre la résolution de faire de nos repas toujours plus des temps sacrés, de les commencer et de les terminer par une prière. Une telle attitude créera un climat nouveau dans nos maisons ; là où nous prions ensemble, où nous recevons de Dieu ses dons dans la reconnaissance, là naît un centre nouveau qui nous transforme aussi.

    J. Ratzinger, Dieu nous est proche. L'Eucharistie au cœur de l'Église, Paris, 2003, p. 51-52.

  • 16 octobre : des repas chretiens

    8d33f548646a97e5deec6b67b68849c9.jpegNous devrions renouveler cette conscience que tous nos repas tirent leur vie de la bonté créatrice de Dieu et qu'ils renvoient à ce repas suprême (l'Eucharistie) dans lequel nous ne recevons pas seulement des choses terrestres mais la miséricorde incarnée de Dieu. Nous devrions prendre la résolution de faire de nos repas toujours plus des temps sacrés, de les commencer et de les terminer par une prière. Une telle attitude créera un climat nouveau dans nos maisons ; là où nous prions ensemble, où nous recevons de Dieu ses dons dans la reconnaissance, là naît un centre nouveau qui nous transforme aussi.

    J. Ratzinger, Dieu nous est proche. L'Eucharistie au cœur de l'Église, Paris, 2003, p. 51-52.

  • 30 septembre : etre authentique

    334022919ef21c474cf7c82f19d30bd6.jpgOn fait du bien, beaucoup moins par ce que l'on fait ou dit, que par ce que l'on est.

    Abbé Huvelin, cité par René Bazin, Charles de Foucauld, explorateur du Maroc, ermite au Sahara, Paris, Nouvelle Cité, nouvelle édition, 2003, p. 107.



  • 2 septembre : la conversion

    c839e94a1db71b3fc16e473ad9ee888d.jpgLa conversion est un moment-clé dans la ie de chaque homme - dans la vie religieuse et morale. Elle a un caractère multiple et se réalise dans les différentes périodes de la vie. Nous parlons de conversion quand se réalise un renversement fondamental qui décide du changement de direction de la vie et de la conduite. Mais il y existe aussi des conversions quotidiennes, extérieurement quasi imperceptibles : elles concernent des questions minuscules en apparence, mais cependant importantes pour le développement de l'âme humaine. On parle aussi de conversion première, deuxième et, parfois également, de troisième. La première consiste à s'éloigner des péchés graves qui encombrent la vie surnaturelle ; les conversions successives ont trait aux étapes ultérieures sur la voie de l'éloignement du mal, sur celle qui rapproche de Dieu (...). La conversion est étroitement et organiquement liée à la miséricorde divine.

    Jean-Paul II, Homélie à la paroisse Santa Teresa Fuori Porta Salaria, 24 janvier 1982.

  • 31 août : la vie dans le monde et dans l'Eglise

    f93357947e56006c1f8bd2f0316f89ca.jpgIl y a tout un ordre temporel, qui n'est pas l'ordre éternel. Et cet ordre ne concerne pas l'Église, qui n'est pas chargée d'en promouvoir la construction. S'ensuit-il qu'elle n'ait rien à dire à son sujet ? La conclusion serait trop hâtive. L'Église régit directement le chrétien. Mais le chrétien reste un homme. C'est le même être qui mène à la fois une vie surnaturelle et une vie humaine et, si l'on peut dire, avec les mêmes instruments. C'est le même vouloir qui aime Dieu et se propose des buts humains. Il est impossible de mener en compte double, sans rapport, une vie chrétienne et une vie humaine.

    Père de Montcheuil, L'Église et le monde actuel, p. 124-125, cité par Jean Daniélou, Sainteté et action temporelle, Tournai, 1955, p. 38.

  • 25 août : la grace et la nature

    « Le secret de vivre gai et content, écrit Pascal, c5f69f7db2d796917429cd6f414dab380.jpg'est de n'être en guerre ni avec Dieu ni avec la nature. » (...) Les deux paix que prêche Pascal sont du reste inséparables. Celui qui n'est pas en paix avec la nature ne peut pas être pleinement en paix avec Dieu, car Dieu est l'auteur de la nature et la nature en nous porte la grâce. Et, réciproquement, celui qui est en guerre avec Dieu ne peut pas être en paix avec la nature, car la nature n'est pas une réalité isolée et autonome, mais une urne tendue vers les eaux divines, une imploration de la grâce. La grâce a besoin de la nature, et la nature a besoin de la grâce. Les opposer, c'est pour ainsi dire introduire un déchirement en Dieu même : l'image de Dieu qu'est la nature et la réalité de Dieu qu'est la grâce sont faites pour s'unir au sein du même amour. (...) Le vrai conflit n'est pas entre la vie et l'esprit ; il est entre le oui et le non, la communion et l'isolement ; Dieu et l'idole. Et le dénouement du conflit ne consiste pas à choisir entre l'esprit et la vie qui ne sont que des parties de l'homme, mais à opter pour l'amour qui est le tout de l'homme. Dans cet amour, la vie et l'esprit, la grâce et la nature se rejoignent pour l'éternité.

    Gustave Thibon, Ce que Dieu a uni. Essai sur l'amour, Paris, 1962, p. 49.



  • 26 juillet : l'orgueilleux meconnu

    b233217f856740df7d433fe6cf17a50a.jpegUn ancien, doué de très grande science, réprimanda spirituellement un frère orgueilleux. Celui-ci dit dans son aveuglement :

    "Pardonnez-moi, Père, mais je ne suis pas orgueilleux !"

    Et l'ancien, plein de sagesse, de lui dire :

    "Et quelle démonstration, fils, dit-il, plus claire de ce mal nous donnes-tu que de dire : Je ne suis pas orgueilleux ?"

    Saint Jean Climaque, Échelle23.