Hélas ! Du crime affreux dont la honte me suit,
Jamais mon triste cœur n'a recueilli le fruit.
Phèdre, acte IV, scène VI, vers 1291-1292.
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Hélas ! Du crime affreux dont la honte me suit,
Jamais mon triste cœur n'a recueilli le fruit.
Phèdre, acte IV, scène VI, vers 1291-1292.
L'obstination et l'ardeur d'opinion est la plus sûre preuve de bêtise : est-il rien de certain, résolu, dédaigneux, contemplatif, sérieux comme l'âne ?
Montaigne, Essais 3,
Un chef de gouvernement est « courageux » quand il fait tout passer après le service de l'intérêt général. Il n'est pas « courageux », quand il fait tout passer (y compris l'intérêt général) après sont propre maintien dans sa place... »
Charles de Gaulle, Apostille de 1947, Lettres, notes et carnets (8 mai 1945-18 juin 1951), p. 225.
L'avenir : l'Eglise, la France aussi, qui est sa fille aînée, le voient avec sérénité, avec fermeté, avec confiance. L'église est éternelle et la France ne mourra pas. L'essentiel, pour elle, est qu'elle reste fidèle à ce qu'elle est et, par conséquent, fidèle à tous les liens qui l'attachent à notre Eglise. C'est le cas ! Et c'est pourquoi ; quels que soient les dangers, les crises, les drames, que nous avons à traverser, par-dessus tout et toujours nous savons où nous allons. Nous allons, même quand nous mourons, vers la Vie.
Charles de Gaulle, allocution prononcée devant la colonie ecclésiastique française de Rome, 31 mai 1967, Discours et messages, V, p. 178-179.
Le seul jugement qui compte est celui de Dieu.
Charles de Gaulle, lettre à Madame X, 20 décembre 1945 (mère d'un citoyen britannique condamné à mort et pendu le 19 décembre 1945, pour collaboration avec la radio italienne. Cité par Laurent de Gaulle, Un vie sous le regard de Dieu. La foi du général de Gaulle, Paris, éditions l'œuvre, 2009, p. 112.
La joie que Nous connaissons, la joie que Nous avons été chargée de leur donner, fais-leur comprendre que ce n'est pas un mot vague, un insipide lieu commun de sacristie,
Mais une horrible, une superbe, une absurde, une éblouissante, une poignante réalité ! Et que tout le reste n'est rien auprès.
Quelque chose d'humble et de matériel et de poignant, comme le pain que l'on désire, comme le vin qu'ils trouvent si bon, comme l'eau qui fait mourir, si on ne vous en donne, comme le feu qui brûle, comme la voix qui ressuscite les morts !
Paul Claudel, Le Père humilié, Acte II, scène II (le pape VII à son neveu Orian).
Je ne comprendrai jamais le choix de leurs épithètes :
un gentil milieu, une jolie fortune, une belle guerre, une sainte colère.
Gilbert Cesbron, « Le Calepin de l'Anglais », Ce siècle appelle au secours.
Notre-Seigneur a tellement pris la dernière place, que jamais personnne n'a pu la lui ravir.
Abbé Huvelin, cité par René Bazin, Charles de Foucauld, explorateur du Maroc, ermite au Sahara, Paris, Nouvelle Cité, nouvelle édition, 2003, p. 117.
Saint François de Sales disait qu'une page écrite est faite de lettres majuscules et de lettres minuscules. La page peut être lue, même si on retire les lettres majuscules. Mais si on enlève les lettres minuscules, on ne peut plus lire la page... Les actions humbles, quotidiennes, sont l'image visible de l'amour de pour les hommes.
Cardinal Marty, Conférence pour le 30èmeanniversaire du Secours Catholique, Lourdes, 25 septembre 1977.
Le curé de Sainte-Justine de Padoue vit entrer au petit matin, dans sa sacristie, un ecclésiastique pauvrement vêtu qui lui demanda la permission de célébrer la messe. Le curé le regarde; et lui demande son celebret. L'inconnu n'en avait pas. Le curé le questionne :
- D'où êtes-vous ?
- De Trévise.
- Que faites-vous à Trévise ?
- Rien.
- Comment rien ? Vous n'êtes ni curé, ni vicaire, ni prêtre habitué ?
- Non.
- Vous m'étonnez... Enfin... dites votre messe.
En s'en allant, le curé alla voir le registre sur lequel tout célébrant doit signer son nom. Il lut : "Joseph Sarto, évêque de Mantoue."
Georges Buraud, Pie X, le Pape de l'unité, Paris, 1951, p. 38.