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Les conditions de la sainteté

Ce n’est pas en récitant de nombreuses prières, en faisant des neuvaines, en allumant des cierges ou en mangeant du poisson le vendredi que nous répondons à l’appel du Christ, ni même en assistant à la messe ou en accomplissant certains actes d’abnégation. Toutes ces pratiques sont excellentes dans le contexte de la vie chrétienne : mais, isolées, elles sont dénuées de tout sens religieux ; ce sont des gestes vides. C’est enportant notre croix quenous répondons au Christ, c’est-à-dire en assumant la responsabilité de chercher et de faire, en tout, la volonté du Père. Voilà ce qui été essentiel dans la vie du Christ sur la terre, de Sa mort à Sa résurrection. Tout a été fait pour obéir au Père. C’est pourquoi le Christ déclare à chaque chrétien : « Ce n’est pas en disant : « Seigneur, Seigneur » qu’on entrera dans le Royaume des Cieux, mais en faisant la volonté de mon Père qui est dans les Cieux » (Matthieu 7, 21).

Thomas Merton, Vie et sainteté, Paris, Éditions du Seuil, 1966, p. 44-45).

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