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Famille - Page 2

  • 24 mars : la famille

     

    medium_famillenombreuse.jpg<em>Ne vous y trompez pas</em>, mes frères : ceux qui corrompent les familles <em>n'hériteront pas le royaume de Dieu</em>. Si ceux qui agissaient ainsi selon la chair ont été mis à mort, combien plus celui qui corromprait par une mauvaise doctrine la foi de Dieu, pour laquelle Jésus Christ a été crucifié ! Celui qui s'est ainsi souillé ira au feu qui ne s'éteint pas, et pareillement celui qui l'écoute. Si le Seigneur a reçu une onction sur la tête, c'est afin de répandre sur son Église un souffle d'incorruptibilité. Ne vous laissez donc pas imprégner par la doctrine du prince de ce monde, avec son odeur infecte ; qu'il ne vous entraîne pas, comme ses captifs, loin de la vie qui vous est offerte. Pourquoi ne pas devenir tous des sages, en accueillant la connaissance de Dieu, c'est-à-dire Jésus-Christ ? Pourquoi nous perdre follement, en méconnaissant le don que le Seigneur nous a vraiment envoyé ? Mon esprit est livré à la croix, qui est <em>scandale</em> pour les incroyants, mais pour nous salut et vie éternelle.

    Saint Ignace d'Antioche, <em>Lettre aux Éphésiens</em>.



     



  • 22 février

    C'est par bonté - pour indiquer le chemin de la vie - que Dieumedium_nouveaune.jpgdonne aux hommes ses commandements et la grâce pour les observer ; et c'est encore par bonté - pour les aider à persévérer dans la même voie - que Dieu offre toujours à chacun son pardon. Le Christ a compassion pour nos fragilités : Il est notre Créateur et notre Rédempteur. Que son Esprit ouvre les âmes au don de la paix de Dieu et à l'intelligence de ses préceptes !

     

    Instruction <em>Donum vitæ</em>, le "don de la vie", de la Congrégation pour la Doctrine de la foi sur le respect de la vie humaine naissante et la dignité de la procréation. Réponses à quelques questions d'actualité, n° 1, 22 février 1987.

  • 10 février

    medium_OeiltombeCain.jpegDans notre monde, tout doit servir, c'est-à-dire être moyen. Il faut que l'art et tout ce qui était "inutile", "gratuit" se plie à la nécessité de l'"utilité". Ce qui ne sert pas à quelque chose doit être éliminé, rejeté. En ce qui concerne les hommes, c'est exactement la même décision. C'est ce qui explique la pratique de l'euthanasie dans l'État national-socialiste, pour les vieillards et les incurables. Celui qui ne sert à rien pour la communauté doit être mis à mort. Cette pratique nous paraît barbare, elle est simplement l'application de la prédominance universelle des moyens. Et dans la mesure où ce fait se développe, on doit s'attendre à l'introduction de cette pratique dans toute la civilisation : on la justifiera d'ailleurs par le plus grand bien et profit de l'homme.

    Jacques Ellul, <em>Présence au monde moderne</em>, Paris, 1948.


  • 8 février

    medium_69.Lyon.StPolycarpe.Croixglorieuse.jpgToute action du Christ glorifie l'Église ; mais la gloire des gloires, c'est la Croix. Dans cette conviction, Paul a dit : <em>Que je ne me glorifie jamais, sinon dans la Croix du Christ</em>. Ce fut déjà une chose étonnante que l'aveugle de naissance retrouvât la vue à Siloé ; mais qu'est-ce que cela faisait à tous les aveugles du monde ? Ce fut quelque chose de grand et qui dépassait la nature, que la résurrection de Lazare au bout de quatre jours ; mais cette grâce ne profitait qu'à lui seul ; elle n'apportait rien à tous ceux qui, dans le monde, étaient morts du fait de leurs péchés. C'était étonnant de faire jaillir de la nourriture pour nourrir cinq mille hommes avec cinq pains ; mais cela n'était rien pour ceux qui, dans tout l'univers, souffraient de la faim de l'ignorance. C'était étonnant de délivrer une femme enchaînée par satan depuis dix-huit ans mais qu'est-ce que cela par rapport à nous tous qui sommes ligotés par les chaînes de nos péchés ? Or, la victoire de la Croix, c'est elle qui a illuminé ceux que l'ignorance rend aveugles, elle a délivré tous ceux que le péché rend captifs, et elle a racheté toute l'humanité.

    Saint Cyrille de Jérusalem, <em>Catéchèse baptismale</em> 13, 1, 3, 6).

  • L'obéissance de Jésus

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    « À faire ton bon plaisir, mon Dieu, je me complais » (Psaume 40 [39], 9). « Il dit : Voici que je viens pour faire ta volonté » (Hébreux 10, 9). Le Christ pour nous « s’est fait obéissant jusqu’à la mort, et à la mort sur la Croix » (Philippiens 2, 8).
    Jésus-Christ « était soumis » (Luc 2, 51) à ses parents (lire la suite)

  • ancêtres (4)

    Liliane Guerry (1916-2006), docteur ès lettres, directrice du département d’esthétique au CNRS, créatrice et directrice de la collection L’esprit et les formes (Klinksieck), auteur d’ouvrages sur l’esthétique, dont Jean Pélrein Viator, sa place dans l’histoire de la perspective (Les Belles lettres), Fresques romanes de France (Hachette), ou Cézanne et l’expression de l’espace (Albin Michel, 2e éd., 1995). Médaille d’or du CNRS. Liliane Guerry était la femme de Marcel Brion.

    Prince Ferdinand de Lacerda (1254-1275), de Castille et Léon (lire la suite)

  • ancêtres (3)

    Philippe Antoine Grouvelle (1758-1806) fut secrétaire des commandements du Prince de Condé à Chantilly (poste où il succéda à son ami Chamfort), secrétaire du Conseil exécutif provisoire en 1792 (de sorte qu’il eut l’horrible fonction d’aller au Temple annoncer à Louis XVI, le 20 janvier 1793, la sentence de mort), ambassadeur à Copenhague (lire la suite)

  • Roger Le Tourneau (1907-1971)

    Roger Le Tourneau est né le 2 septembre 1907 à Paris où il fit ses études secondaires ; admis à l'Ecole Normale Supérieure en 1927, il devint agrégé des lettres en 1930. S'étant intéressé au Maroc à l'occasion d'un voyage effectué l'année précédente, il demanda et obtint un poste dans ce pays : c'est ainsi qu'il fut nommé professeur de Lettres au Collège Moulay Idris de Fès dont il devait être ensuite le directeur, (lire la suite)

  • Mon oncle Marcel Brion (1895-1984)

    Marcel BRION est né le 21 novembre 1895, à Marseille, d’un père avocat, d’origine irlandaise (O’Brien) et d’une mère provençale (Berrin).
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    De 1908 à 1912, il fait ses études au collège Champittet à Lausanne. C’est dans cette ville que Lilianne Brion-Guerry, son épouse, a obtenu la création de la Fondation-Bibliothèque Marcel Brion). C’est de cette époque que date la devise de sa vie : Ardendo cresco.

    Il est ensuite en philosophie au lycée Thiers à Marseille, puis commence des études de droit à Aix-en-Provence, études que la guerre interrompt. Engagé volontaires pour les Dardanelles, il est rapatrié sanitaire, ce qui lui permet d’achever ses études de droit.

    C’est de 1924 que datent ses premières publications dans différentes revues : Le Feu, L’Art vivant, Fortunio. Il fait partie de l’équipe fondatrice de la revue Les Cahiers du Sud, auxquels il collaborera trente ans durant.

    En 1929 paraissent son premier roman d’histoire, Bartolomé de Las Casas et son premier roman, Le Caprice espagnol. Il voyage beaucoup : Berlin (1928), pays scandinaves (1929, Munich (1930). Toutefois, à partir de 1933, il renonce à tout voyage en Allemagne du fait de la montée du nazisme. Il est au Proche-Orient en 1933-34, où il prépare La Résurrection des villes mortes, et au Caire, où il commence L’Histoire de l’Égypte et écrit un roman, La Folie Céladon. Il séjourne à Londres, Cork, Dublin, Rome et Florence en 1934-1935. Ses Laurent le Magnifique, Michel-ange, Léonard de Vinci s’y préparent. Il se rend aussi chaque automne à Vienne et à Venise et se retrouve fréquemment au bord du lac Léman qui a bercé son enfance.

    Ses critiques littéraires en font un passeur de nombreux auteurs étrangers, dont il gagne l’amitié : Thoman Mann, Hemann Hesse, Hofmannsthal, Italo Selvo, Moretti, Unamuno, Eugenio d’Ors, Miguel Angel Asturias, Joyce, Walter Benjamin. S’il a rencontré Guillaume Apollinaire lors de la mobilisation, en août 1914, il a noué aussi des liens d’amitié avec Charles Du Bos, Blaise Briod, Giovanni Papini, Jacques Maritain. En Suisse, il fréquente Ramuz, Guy de Pourtalès, Marcel Pobé, Maurice Zermatten, Jaloux, Montherlant, André Germain, Marguerite Yourcenar.

    Démobilisé au printemps 1940 pour raison de santé, il en profite pour se marier. Sa femme était élève de Maritain et de Focillon. Le couple voit souvent Darius Milhaud, Marcel Ray,Jouvet et Madeleine Ozeray, Blaise Cendrars. Marcel Brion monte Le Soulier de satin à la radio, à Marseille. Comme il refuse de collaborer avec le régime qui le sollicitait au nom de ses amitiés allemandes, il est interdit de publication.

    Sa passion pour la montagne, où il retourne régulièrement jusqu’en 1982, nous vaut plusieurs romans : Les Miroirs et les Gouffres, Les Vaines Montagnes et surtout le roman initiatique Nous avons traversé la montagne.

    Il noue de nouvelles amitiés,avec le P. Teilhard de Chardin rencontré chez les Margerie, Dino Buzzati, Lardera, Schneider, Domela, auxquels il consacre des études. Il défend les tenants du « nouveau roman ». Il publie l’Art abstrait (1956) et, sur un autre registre, L’Allemagne romantique (1962-1978), en quatre volumes, en même temps qu’il fait revivre la peinture de la même époque dans La Peinture romantique (1967), qui réhabilite C.D. Friedrich et P.O. Runge.

    En 1964, Marcel Brion est élu à l’Académie française, où il succède à son ami Jean-Louis Vaudoyer. Parrainé par Daniel-Rops et Marcel Pagnol, il y est accueilli par René Huyghe.

    Il reçoit le Grand Prix national des Lettres en 1979.

    Il décède le 23 octobre 1984 dans son appartement parisien.

    Bien d’autres ouvrages seraient à mentionner, car l’œuvre de Marcel Brion est particulièrement abondante. Elle se distribue en plusieurs champs. La littérature d’abord, avec des romans et des nouvelles, Marcel Brion excellant dans le domaine particulier du roman fantastique dont il est un des maîtres incontestés, puis les études sur le romantisme, enfin les essais de critique littéraire.
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    Un second secteur d’activité est celui de l’histoire, que ce soit l’Antiquité et le Moyen Âge, avec en ouverture une Vie d’Attila, publiée en 1928 et La Résurrection des villes mortes (1937), ou la Renaissance, qu’inaugure un Bartolomé de Las Casas, père des Indiens, déjà mentionné (1928), ou encore des récits historiques. L’histoire de l’art constitue un troisième secteur, avec en plus de titres déjà indiqués, Rembrandt, La Peinture allemande, L’Âge d’or de la peinture hollandaise, La Peinture religieuse : le sacré et sa représentation, ainsi que de nombreux essais.

    Madame Brion-Guerry a poursuivi l’œuvre de son mari en publiant des œuvres posthumes et en assurant des rééditions de plusieurs ouvrages de Marcel Brion. Je souligne encore que les traductions en langues étrangères sont innombrables, non seulement en allemand ou en espagnol, mais aussi en italien, en japonais, en suédois, en hongrois, en anglais, en portugais, en grec, en roumain… C’est dire l’écho que son œuvre a rencontré et l’influence qu’il a exercée dans les domaines où il a excellé.

    Le centenaire de la naissance de Marcel Brion a été marqué par un colloque international qui a eu lieu à la Bibliothèque nationale de France. Les Actes de ce colloque ont été publiés par Albin Michel sous le titre Marcel Brion, Humaniste et « passeur » (1996). On y trouvera évidemment une biographie de mon oncle, dont je me suis inspiré ici, et des études regroupées autour de « Marcel Brion et l’Europe », « Marcel Brion, un humaniste », « Les « passages », « Marcel Brion et la peinture ».
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  • Quelques ancêtres (suite)

    Albert Barbe (1831-1907), ancien élève de l’X (promotion 1851), fit les campagnes de Crimée et du Mexique. Dans l’armée de Bazaine pendant la guerre de 1870, il fut compris dans sa capitulation, et interné à Coblentz. Général (de brigade en 1881, de division en 1892), directeur de l’X (1886-1888), inspecteur général de l’artillerie, commandeur de la Légion d’honneur.

    Hubert Beuve-Méry (1902-1989), docteur en droit, il fut nommé en 1928 professeur de droit international à l'Institut français de Prague, où il resta jusqu’à l’invasion allemande.medium_Beuve-Mery.gif
    Correspondant du Temps, il n’eut de cesse de dénoncer la menace du national-socialisme, puis il critiqua vivement les accords de Munich et, dans un livre publié en 1939 (Vers la plus grande Allemagne), il dénonça le nazisme, tout en prônant une nouvelle Europe, alliant la démocratie et l’ordre comme le primat de l’homme et l’efficacité. En France, sous l’occupation, il entra au conseil de rédaction d’Esprit (avec notamment Emmanuel Mounier, Gabriel Marcel et André Philip). À l’instigation de René de Naurois, il devint professeur à l’école d’Uriage. Lorsque celle-ci fut dissoute par Laval à la fin 1942, il entra dans la Résistance, où il eut une activité importante. À la Libération, il fonda Le Monde, à la demande du général de Gaulle, dont il resta le directeur jusqu’en décembre 1969. Il fut notamment membre du conseil d’administration de France-Presse et de l’Institut Pasteur, président du Centre de formation et de perfectionnement des journalistes (1973-1979), professeur associé à l'Université Paris I. En 1974, il publia ses éditoriaux sur de Gaulle et le gaullisme sous le titre Onze ans de règne.

    Marcel Brion (1895-1984), voir la notice qui lui sera consacrée le 24 août.

    Baron Jules Cloquet (1790-1889),medium_Cloquet.jpg
    docteur en médecine, professeur à la Faculté de médecine de Paris, membre de l’Académie des sciences et de l’Académie de médecine dès sa création (dont il fut président), commandeur de la Légion d’honneur. Il fut un élève du père de Flaubert, un grand ami et le médecin de Gustave Flaubert et de La Fayette (dont il ferma les yeux sur son lit de mort). Auteur d’ouvrages scientifiques.

    Charles Coffin (1676-1749), chanoine, recteur de l’Université de Paris de 1718 à 1721. Il demanda au Régent et obtint de Louis XV que l’enseignement devienne gratuit (et il demeura tel jusqu’en 1793). Il rédigea une grande partie du bréviaire parisien de 1736 et de nombreuses pièces pour la messe (séquences, hymnes, motets).