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Famille - Page 3

  • Quelques ancêtres (suite)

    Albert Barbe (1831-1907), ancien élève de l’X (promotion 1851), fit les campagnes de Crimée et du Mexique. Dans l’armée de Bazaine pendant la guerre de 1870, il fut compris dans sa capitulation, et interné à Coblentz. Général (de brigade en 1881, de division en 1892), directeur de l’X (1886-1888), inspecteur général de l’artillerie, commandeur de la Légion d’honneur.

    Hubert Beuve-Méry (1902-1989), docteur en droit, il fut nommé en 1928 professeur de droit international à l'Institut français de Prague, où il resta jusqu’à l’invasion allemande.medium_Beuve-Mery.gif
    Correspondant du Temps, il n’eut de cesse de dénoncer la menace du national-socialisme, puis il critiqua vivement les accords de Munich et, dans un livre publié en 1939 (Vers la plus grande Allemagne), il dénonça le nazisme, tout en prônant une nouvelle Europe, alliant la démocratie et l’ordre comme le primat de l’homme et l’efficacité. En France, sous l’occupation, il entra au conseil de rédaction d’Esprit (avec notamment Emmanuel Mounier, Gabriel Marcel et André Philip). À l’instigation de René de Naurois, il devint professeur à l’école d’Uriage. Lorsque celle-ci fut dissoute par Laval à la fin 1942, il entra dans la Résistance, où il eut une activité importante. À la Libération, il fonda Le Monde, à la demande du général de Gaulle, dont il resta le directeur jusqu’en décembre 1969. Il fut notamment membre du conseil d’administration de France-Presse et de l’Institut Pasteur, président du Centre de formation et de perfectionnement des journalistes (1973-1979), professeur associé à l'Université Paris I. En 1974, il publia ses éditoriaux sur de Gaulle et le gaullisme sous le titre Onze ans de règne.

    Marcel Brion (1895-1984), voir la notice qui lui sera consacrée le 24 août.

    Baron Jules Cloquet (1790-1889),medium_Cloquet.jpg
    docteur en médecine, professeur à la Faculté de médecine de Paris, membre de l’Académie des sciences et de l’Académie de médecine dès sa création (dont il fut président), commandeur de la Légion d’honneur. Il fut un élève du père de Flaubert, un grand ami et le médecin de Gustave Flaubert et de La Fayette (dont il ferma les yeux sur son lit de mort). Auteur d’ouvrages scientifiques.

    Charles Coffin (1676-1749), chanoine, recteur de l’Université de Paris de 1718 à 1721. Il demanda au Régent et obtint de Louis XV que l’enseignement devienne gratuit (et il demeura tel jusqu’en 1793). Il rédigea une grande partie du bréviaire parisien de 1736 et de nombreuses pièces pour la messe (séquences, hymnes, motets).

  • Jean-Jacques Le Tourneau, mon père

    Jean-Jacques LE TOURNEAU est né le 24 juin 1908, à Paris VIIème arrondissement. Il appartenait à une famille d’architectes de père en fils depuis avant la Révolution jusqu’à son père, Marcel Le Tourneau, architecte et archéologue (auparavant ils avaient surtout été maîtres charpentiers à Angers), originaire de Saint-Sylvain d’Anjou, qui s’était installée en 1846 à Paris, 27 rue de l’Université, où il est né. Sa mère, Marie Grouvelle (1883-1969) était elle-même fille d’Antoine Grouvelle (1843-1917), directeur général des manufactures des tabacs, président de la société entomologiste de France.
    Parmi ses ancêtres figurent le chimiste Guillaume Rouelle (1703-1770, membre de l’Académie des sciences ; le chimiste Hilaire Rouelle (1718-1799) ;Jean d’Arcet (1725-1801), directeur de la Manufacture de Sèvres, membrée l’Académie des sciences ; Jean d’Arcet (1777-1844), membre de l’Académie des sciences ; l’écrivain et diplomate Philippe-Antoine Grouvelle (1758-1806).
    Il a épousé le 3 avril 1934 Melle Geneviève Barbe-Abeille, dont il a eu sept enfants.
    Il était ingénieur de l’école nationale des mines de Paris (promotion 1928) et licencié en Droit, lieutenant d’artillerie de montagne (sur le front des Alpes du Sud en 1939-1940).
    Entré à Saint-Gobain en 1932, chef du service administratif puis des transports (1942-1948), adjoint au directeur du département des produits chimiques (1948-1955), il fonda en 1955 le service des accords techniques et des affaires extérieures en vue de procéder à des transferts de maîtrise industrielle, par des projets sains et profitables pour toutes les parties. Il réalisa dans cet esprit des complexes industriels dans le monde entier. Il fut le directeur de ce service des accords techniques et des affaires extérieures à Saint-Gobain puis, à la suite de fusions, à Péchiney-Saint-Gobain, enfin à Rhône-Poulenc jusqu’en 1973. Président (1973-1978) de la Compagnie pour la cession de licences par lui fondée (Cofral), puis président d’honneur. Il avait été administrateur de sociétés en Espagne, France, Grèce, Hollande, Inde, Italie, au Mexique et au Pakistan, conseiller du commerce extérieur et président de sa commission d’Europe méridionale (1967-1973).
    Selon Jacques Hertz, son plus proche collaborateur pendant de nombreuses années, Jean-Jacques Le Tourneau « était un homme brillant, non conformiste, enthousiaste, ouvert aux autres, entreprenant, parfois aux limites de ce qui était possible. Il ne s'est pas soumis aux normes de la réussite. Dans de nombreux pays, il a fait rayonner l'éclat de notre créativité, de notre humanisme et de notre foi dans une solidarité universelle : l’Italie, la Grèce, l’Afrique du Sud, le Maroc, l'Algérie, l’Union Soviétique, le Canada, le Liban, la Jordanie, le Pakistan, la Finlande, la Grande-Bretagne, la Yougoslavie et d'autres pays encore ont été marqués de son empreinte ». Il ajoute qu’avec « l'appui sans faille de la Compagnie de Saint-Gobain, puis dans le cadre d'une entreprise créée de toutes pièces, J.J. Le Tourneau et l'équipe qui lui a été fidèle, ont mis en oeuvre dès les années 1950 la pratique la plus nécessaire à notre temps, le PARTAGE : partage du savoir, partage de la technique, partage du management, partage des marchés, partage de la formation, partage des risques. Il fallait un esprit de grande classe pour convaincre les pouvoirs de faire dans leurs stratégies une place pour le service des autres et pour faire passer sur leurs entreprises ce souffle vivifiant. Les nombreux ingénieurs, techniciens, financiers, juristes et commerçants auxquels J.J. Le Tourneau a ouvert de nombreux horizons lui en sont toujours reconnaissants. Ils lui doivent une bonne part de leur épanouissement personnel. Ils ne l'oublieront pas. »
    Jean-Jacques Le Tourneau a été administrateur de la Caisse centrale d’allocations familiales de la région parisienne (1946-1954), membre de la commission administrative de l’URSSAF de la région parisienne (1948-1954) et président de la commission de contrôle de l’URSSAF (1952-1954).
    Il fut également membre fondateur de la Confédération générale des cadres (CGC), de la Fédération nationale des cadres des industries chimiques et du Syndicat des cadres des industries chimiques. Membre du comité directeur et de la commission de doctrine de la CGC (1945-1954), secrétaire général du Syndicat des cadres de la chimie (1950-1954), membre d’honneur du comité confédéral et du comité directeur de la CGC (à partir de 1954). À l’époque où Jean-Jacques Le Tourneau était à la CGC, celle-ci avait la culture de propositions constructives et la recherche de l’intérêt général.
    Il milita toujours pour une réelle participation (et pas simplement pour l’intéressement des salariés). Auteur de nombreux articles économiques publiés dans Le Creuset, Cadres de France, Le Creuset-La Voix des cadres, Le Bulletin du Syndicat national des cadres de la chimie. Professeur à l’Essec (1973-1977). Il était Chevalier de la Légion d’honneur.

  • Quelques ancêtres

    Quelques personnalités familiales
    (en ordre alphabétique par nom de famille)

    François d’Arcet, Lieutenant général du baillage de Gascogne (XVIIIe siècle).

    Jean d’Arcet (1724-1801), fils de François d’Arcet. Jean d’Arcet fut précepteur du fils de Montesquieu et secrétaire de ce dernier ; il participa aux recherches pour L’Esprit des lois. Docteur en médecine. Professeur à la Faculté de médecine de Paris et au Collège de France (où il fut le premier, depuis la création du Collège, à donner en français et non en latin sa leçon inaugurale [de géologie]), directeur de la Manufacture de Sèvres, inspecteur de la Monnaie et des Gobelins, membre de l’Académie des sciences (dès sa recréation en 1795), Sénateur (il fut appelé le Premier sénateur de France, parce qu’il fut appelé le premier à siéger au "Sénat conservateur", créé par la constitution de l’an VIII). Auteur de brochures scientifiques. Il créa en France l’art de la porcelaine dure, découvrit notamment la soude artificielle, ainsi que " l’alliage d’Arcet" (celui-ci permit la stéréotypie, et contribua ainsi au développement de la typographie et à la diffusion du livre imprimé).

    Jean d’Arcet fils (1777-1844), fils du précédent, ancien élève de l’X (promotion 1801), commissaire général puis directeur de la Monnaie, membre de l’Académie des sciences et de l’Académie de médecine, des Académies de Genève et de Liège, auteur d’ouvrages scientifiques, officier de la Légion d’honneur, commandeur de Sainte-Anne (ordre russe), "Grand cordon" de Saint-Michel, inventeur de la médecine du travail et de diverses inventions scientifiques. Il contrôla en 1811 la qualité des métaux dans la construction de la colonne Vendôme ; plus tard, il supervisa la dorure du dôme des Invalides et enduisit d’un mastic indestructible la coupole du Panthéon. Auteur de brochures scientifiques. Il refusa le porter et de faire enregistrer le titre de baron qui lui avait été décerné par le roi.

    Félix d’Arcet (1807-1847), fils du précédent, chimiste, chirurgien, fit des missions scientifiques en Égypte pour étudier la peste. Il plaida, bien avant Pasteur, en faveur des antiseptiques dont il démontra les vertus. Il est mort au Brésil d’une explosion survenue lors d’une démonstration de chimie. Chevalier de la Légion d’honneur. Auteur de brochures scientifiques. La famille d’Arcet est apparentée à celle de Flaubert.

    Francis Argod (1769-1799), sous-officer au Royal Champagne en 1786, il particpa après la Révolution au siège de Toulon et aux campagnes d’Italie. Général de brigade en 1799, il mourut à la bataille de Cassano.

  • ancêtres (3)

    Philippe Antoine Grouvelle (1758-1806) fut secrétaire des commandements du Prince de Condé à Chantilly (poste où il succéda à son ami Chamfort), secrétaire du Conseil exécutif provisoire en 1792 (de sorte qu’il eut l’horrible fonction d’aller au Temple annoncer à Louis XVI, le 20 janvier 1793, la sentence de mort), ambassadeur à Copenhague de juillet 1793 à décembre 1799, élu député de la Seine au Corps législatif en 1800, réélu en 1802, membre correspondant de l’Institut (Académie des sciences morales et politiques). Sa carrière publique s’acheva avec le Consulat, Bonaparte ne l’appréciant pas. Il mourut à Varennes-Jarey dans l’actuel département de l’Essonne, où il habitait (et non pas Varennes en Argonne [Meuse] où fut arrêté Louis XVI, contrairement à ce qu’écrivent nombre de compilateurs ignares, se recopiant les uns les autres, comme l’éditeur Jean de Bonnot). Il est l’auteur ou l’éditeur de plusieurs ouvrages (dont une pièce qui avait été jouée devant Marie-Antoinette et appréciée par elle, Les Prunes), notamment De l’autorité de Montesquieu dans la révolution présente (Paris, 1789), Mémoires historiques sur les Templiers (1806), Mémoires de Louis XIV (1806 ; il est le dernier à avoir eu le manuscrit intégral entre les mains, on ne sait pas ce qu’il est devenu), la première édition en ordre chronologique des Lettres de Mme de Sévigné (11 vol., Paris, 1806).
    De l’autorité de Montesquieu dans la révolution présente fait l’éloge de certains éléments de L’Esprit des lois, et une vive et pertinente critique d’autres aspects. L’auteur admire beaucoup Le Contrat social de Rousseau et les théories fumeuses de celui-ci. Philippe Antoine Grouvelle plaide pour la liberté, l’égalité, la suppression des privilèges, la généralisation de l’instruction, notamment pour les femmes, etc. Mais il entend surtout montrer que la France n’a pas de constitution, et qu’il est nécessaire que les États Généraux lui en donne une. Il ne développe pas son contenu, mais indique qu’elle doit prévoir un Roi et un Corps représentatif (une assemblée) ; que le Roi doit conserver un pouvoir certain, précisant que "l’excessive diminution de l’autorité royale a de grands dangers" (p. 54). Il voit bien que cela ne sera pas facile : « Les États Généraux vont naviguer entre deux écueils, la rigueur inconciliante (sic) des principes, et la molle ou perfide ressource des palliatifs ; la route est périlleuse pour leur inexpérience » (p. 125). Il écrit en note, p. 125, que « L’Histoire réserve à Louis XVI la plus belle place qu’aucun Roi de France ait occupée dans ses fastes », pour avoir rétabli la liberté et l’égalité.

    François Grouvel (1776-1836) serait un cousin éloigné de Philippe Antoine Grouvelle, selon la tradition familiale (qui semble douteuse), mais d’une branche qui conserva l’orthographe ancienne du nom de la famille. Général (de brigade en 1813, de division en 1825 [lieutenant général]), il fut créé baron héréditaire en 1816, puis vicomte héréditaire en 1824. Inspecteur général de la cavalerie puis de la remonte de 1831 à sa retraite en 1836. Grand officier de la Légion d’honneur. Il eut une fille et deux fils, dont François-Félix (1818-1895), ancien élève de l’École polytechnique (promotion 1836), général (de brigade en 1874, de division en 1879), commandeur de la Légion d’honneur.

    Antoine Henri Grouvelle (1843-1917), ancien élève de l’X (promotion 1861), petit-fils de Philippe Antoine, directeur général des manufactures des tabacs, président de la société entomologiste de France. Chevalier de Légion d’honneur. Auteur d’ouvrages scientifiques sur les coléoptères et sur diverses inventions. Il épousa Agnès de Lacerda.

  • L’obéissance de Jésus

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    « À faire ton bon plaisir, mon Dieu, je me complais » (Psaume 40 [39], 9). « Il dit : Voici que je viens pour faire ta volonté » (Hébreux 10, 9). Le Christ pour nous « s’est fait obéissant jusqu’à la mort, et à la mort sur la Croix » (Philippiens 2, 8).
    Jésus-Christ « était soumis » (Luc 2, 51) à ses parents, comme n’importe quel enfant, plus que n’importe quel enfant, car il était « Dieu parfait et homme parfait » (Symbole d’Athanase). Il s’est soumis également à la Loi juive donnée au peuple élu par son Père : « Dieu envoya son Fils, né d’une femme, né sous la Loi,pour racheter ceux qui étaient sous la Loi, afin que nous recevions la qualité de fils » (Galates 4, 4). Et ils respectent les prescriptions liturgiquement rituelles, il se rend à la synagogue le jour du sabbat, et au Temple de Jérusalem à l’occasion des grandes fêtes.
    Mais Jésus a compris vraiment ce qu’est l’obéissance dans les souffrances qu’il a endurées librement : « J’ai le pouvoir de la donner [ma vie] et j’ai le pouvoir de la recouvrer ensuite » (Jean 10, 18).
    Il ne l’a pas apprise dans l’entrée triomphale à Jérusalem, quand, au comble de l’exaltation que soulevaient des considérations trop humaines, le peuple criait et chantait : « Hosanna ! Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur » (Jean 12, 13). Il ne l’a pas apprise non plus quand les foules émerveillées de la multiplication des pains et des poissons voulaient s’emparer de lui pour le proclamer roi à la place du monarque régnant (voir Jean 6, 15). Il ne l’a pas davantage apprise quand ses auditeurs constataient que « jamais homme n’a parlé comme cet homme » (Jean 7, 46), ni quand, admiratifs, ils s’exclamaient : « Il a tout fait à la perfection » (Marc 7, 37) et qu’ils rendaient grâces à Dieu parce qu’« un grand prophète a surgi parmi nous » (Luc 7, 16).
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    Non ! Mais c’est dans l’agonie, la Passion et sur la Croix que Jésus prend toute la mesure de l’obéissance. Son être résiste, éprouve de la répugnance pour ce Sacrifice, la peur et l’angoisse : « Mon âme est triste à en mourir » (Matthieu 26, 38). « Mon Père, si c’est possible que cette coupe passe loin de moi » (Matthieu 26, 39). Et Jésus transpire d’une sueur mêlée d’eau et de sang : « Sa sueur devint comme de grosses gouttes de sang qui tombaient à terre » (Luc 22, 44). Mais Jésus va jusqu’au bout. Il avait déjà demandé à son Père d’être « préservé de cette heure », ajoutant : « Mais c’est pour cela que je suis arrivé à cette heure » (Jean 12, 27). Aussi ajoute-t-il dans sa prière à Gethsémani : « Cependant que ce ne soit pas ma volonté qui se fasse, mais la tienne » (Luc 22, 42).
    Donner sa vie pour les autres : tel est le sens de la vie du Christ. Elle ouvre le chemin du chrétien, chemin de renoncement à soi dans les petites choses de la vie ordinaire, pour que la présence de la Croix aide à accomplir en tout la sainte volonté de Dieu, qui se ramène à nous sanctifier et à être apôtre, témoin du Christ et de l’Évangile, pour aider les autres à se sanctifier eux aussi.
    « Jésus, qui s’est fait enfant — méditez bien cela — a vaincu la mort. Par son anéantissement, par sa simplicité, par son obéissance, par la divinisation de la vie courante et vulgaire des créatures, le Fils de Dieu s’est rendu vainqueur.
    Voilà quel a été le triomphe de Jésus-Christ. C’est ainsi qu’il nous a élevés à sa hauteur, celle des enfants de Dieu, en descendant à notre niveau, celui des enfants des hommes » (saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 21).

  • ancêtres (4)

    Liliane Guerry (1916-2006), docteur ès lettres, directrice du département d’esthétique au CNRS, créatrice et directrice de la collection L’esprit et les formes (Klinksieck), auteur d’ouvrages sur l’esthétique, dont Jean Pélrein Viator, sa place dans l’histoire de la perspective (Les Belles lettres), Fresques romanes de France (Hachette), ou Cézanne et l’expression de l’espace (Albin Michel, 2e éd., 1995). Médaille d’or du CNRS. Liliane Guerry était la femme de Marcel Brion.

    Prince Ferdinand de Lacerda (1254-1275), de Castille et Léon.

    Alban Laibe (1881-1956). Ancien élève de l’X (promotion 1902), Alban Laibe avait été officier au Sahara de 1908 à 1912. Il écrivit des notes de route sur son aventure saharienne, Au pays des hommes voilés (ce texte se trouve sur ce site, avec des photos de l’auteur). Il fonda en 1922 à Paris l’Agence Coloniale Française, qui publiait un quotidien du soir d’informations économiques et financières intitulé Agence française & coloniale et un hebdomadaire, La Semaine coloniale. Il est le dernier Français à avoir rencontré Charles de Foucauld avant qu’il ne soit tué. Officier de la Légion d’honneur, commandeur de l’Ordre de l’Etoile d’Anjouan et du Nichan Iftikar, croix de Guerre 1914-1918, médaille coloniale.

    Joachim Lebreton (1760-1819, mort au Brésil), membre du Tribunat, membre de l’Institut (dès sa création), un des organisateurs du musée du Louvre. Il fut le premier Secrétaire perpétuel de l’Académie des Beaux Arts. S’étant opposé avec véhémence à la Restauration contre la confiscation des collections du Louvre voulue par Wellington et contre la restitution des œuvres saisies par Napoléon, il s’exila au Brésil avec un groupe de peintres et d’artistes. Il y fonda une Académie des Beaux Arts, dont il fut premier Secrétaire perpétuel. Il publia plusieurs ouvrages de rhétorique.

    Marcel le Tourneau (1874-1912), architecte DPLG et archéologue, expert près la Cour d’appel de Paris. Après plusieurs voyages d’étude en Italie, Grèce (Météores et Thessalie), Liban, Tunisie et Turquie, il fut chargé de missions scientifiques par le Gouvernement français à Salonique (alors dépendant de l’Empire ottoman), "relatives à l’archéologie byzantine". Au cours de celles-ci (en 1905, 1907, 1908, 1909 et 1910), il découvrit et restaura les célèbres mosaïques. Il donna à l’Académie des Beaux Arts des communications sur ses travaux et il publia des ouvrages. Certaines mosaïques de Salonique disparurent dans le grand incendie qui ravagea cette ville en 1918, de sorte que leur représentation ne subsiste que par les clichés et les aquarelles de Marcel le Tourneau.

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    Jean-Jacques (dit James) Pradier (1790-1852), statuaire très célèbre dès son vivant, ami de tous les artistes et écrivains de son époque, membre de l’Académie des Beaux Arts. Officier de la Légion d’honneur. On lui doit, entre autres, les douze victoires du tombeau de Napoléon aux Invalides, Sapho (Musée d’Orsay), les statues de Lille et de Strasbourg sur la place de la Concorde à Paris, les renommées sur l’Arc de Triomphe, des sculptures au Sénat, une Pietà à Notre-Dame de la Garde à Marseille, sept stations du Chemin de Croix dans la basilique Sainte-Clotilde, à Paris, une Vierge dans la cathédrale Notre-Dame des Doms à Avignon pour laquelle sa femme, Louise d’Arcet, aurait servi de modèle, etc. medium_Pradier1.jpg

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    Guillaume Rouelle (1703-1770), membre de l’Académie des sciences, des Académies d’Erfurt et de Stockholm, professeur de chimie au Jardin du Roi (Diderot, Lavoisier, Malesherbes, Rousseau, notamment, suivirent ses cours).

    Hilaire Rouelle (1718-1799), frère du précédent, chimiste, membre de l’Académie des sciences, professeur de chimie au Jardin du Roi (poste où il succéda à son frère).