Il est plus facile d'éteindre le soleil que de détruire l'Église.
Saint Jean Chrysostome.
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Il est plus facile d'éteindre le soleil que de détruire l'Église.
Saint Jean Chrysostome.
Telle est la finalité de l’Église - et il n’y en a aucune autre : le salut des âmes, une par une.
Benoît XVI, 11 mai 2007.
Par vocation innée, l'Église n'est pas étrangère au monde, même dans les formes de sa vie les plus strictement intérieures et réservées au domaine du sacré. Étant formée d'hommes, vivant parmi les hommes, élevant ceux-ci au surnaturel et les éduquant à la connaissance de Dieu, l'Église a également de ce fait une répercussion sur le domaine du quotidien et du social. Le bras vertical de la Croix est solidement greffé sur le bras horizontal qui embrasse et divinise le monde dans l'unique oblation d'amour du Fils de Dieu. Cette divinisation de l'homme opérée par la médiation de l'Esprit Saint, advient principalement dans la distribution des sacrements, surtout de l'Eucharistie qui est « un sacrement de piété, un signe d'unité, un lien de charité » (saint Augustin, In Ioann. Ev. Tr.26, 6, 13), et, de ce fait, un principe de cohésion et de fraternité véritables, également dans la vie sociale du monde entier pour lequel le Christ s'est donné.
Jean-Paul II, Discours à la Curie romaine, 22 décembre 1981.
La tâche de l'Église, la tâche de chaque croyant est clairement indiquée dans l'Évangile : témoigner que le monde est racheté dans le Christ, mort et ressuscité ; proclamer le Royaume de Dieu ; se mettre humblement au service du bien de chacun et de la communauté, en annonçant à tous le sens véritablede leur vie et en partageant dans toute la mesure du possible les difficultés de ceux qui sont dans le besoin. L'Église ne s'affirme pas comme un centre de pouvoirau-dessus ou à côté de la société, mais comme un centre de service auquel chacun sans exception peut faire appel.
Jean-Paul II, Homélie, Budapest, 20 août 1991.
Il y a à la fois notre Seigneur Jésus-Christ, comme homme parfait, une tête et un corps ; la tête, nous la reconnaissons dans celui qui est né de la Vierge Marie... Il est la tête de l'Église (Éphésiens 5, 23). Le corps de cette tête, c'est l'Église ; non pas seulement l'Église qui est en ce lieu ; mais l'Église qui est en même temps en ce lieu et dans l'univers entier ; et non pas seulement l'Église de ce temps, mais l'Église depuis Abel jusqu'aux hommes qui naîtront à la fin des siècles et qui croiront au Christ ; en un mot, tout le peuple des saints qui appartiennent à une seule et même cité qui est le corps du Christ et dont le Christ est la tête.
Saint Augustin, Enarr. 2 in Ps. 90, 1.
D'une façon plus ou moins étroite et servile, selon que leur niveau métaphysique est plus ou moins élevé, toutes les religions autres que la religion catholique sont des parties intégrantes de certaines cultures déterminées, particularisées à certains climats ethniques et à certaines formations historiques. Seule la religion catholique, parce qu'elle est surnaturelle, est absolument et rigoureusement transcendante, supra-culturelle, supra-nationale. C'est là un des signes de son origine divine. C'est aussi un des signes de contradiction qui occasionnent jusqu'à la fin des temps la passion de l'Église.
J. Maritain, Le Docteur Angélique.
L'objet de la foi est le dessein de l'amour de Dieu pour nous. Elle nous montre en Jésus-Christ le visage authentique de l'homme, c'est-à-dire ce que Dieu cherche à réaliser en l'homme, (...) en sorte qu'on puisse dire que l'existence chrétienne, et simplement l'existence humaine, n'est finalement qu'un processus de transformation en Jésus-Christ. Et tous nous devons y passer. Il y a ceux qui auront commencé un peu en cette vie, plus ou moins. Et pour ceux qui ne l'auront pas fait, il faudra bien le faire après la mort. C'est en ce sens que le mystère du Purgatoire est pour moi un des mystères les plus évidents de la foi, car quand on voit la manière dont la plupart des pauvres hommes et des pauvres femmes arrivent au seuil de la mort, et qu'on pense qu'ils sont destinés à contempler éternellement la bienheureuse Trinité, on comprend qu'ils auront besoin d'un sérieux moment d'éducation, de purification et d'adaptation. Finalement, être chrétien, c'est avoir commencé, bien timidement, bien maladroitement, d'exercer ce qui sera notre occupation éternelle, c'est-à-dire contempler les choses divines.
J. Daniélou, La foi de toujours et l'homme d'aujourd'hui, Paris, 1969, p. 105-106.
Quand j'étais jeune, je détestais le christianisme que je voyais autour de moi. Je pensais que les chrétiens étaient irréalistes, qu'ils fuyaient le monde véritable. Peut-être était-ce vrai, au moins pour plusieurs d'entre eux. Mais j'étais aussi stupide à cette époque et cruelle. Je ne savais pas encore ce qu'aimer son prochain veut dire.
Janne Haaland Matlary, Quand raison et foi se rencontrent, Paris, 2003, p. 95 (Mme Matlary, qui s'est convertie au catholicisme, a été Secrétaire d'Etat aux Affaires Étrangères de son pays, la Norvège).
Le plus court moyen pour empêcher les hérésies est d'instruire de toutes les vérités, et le plus sûr moyen de les réfuter est de les déclarer toutes.
Pascal, Pensées, éd. Lafuma, n° 407.
Prions le Seigneur de nous faire éprouver à nouveau la joie de la mission. Alors deviendra vraie parmi nous la parole du prophète, qui s'accomplit dans toutes les contrées traversées par le Christ : "Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu une grande lumière... ils se réjouissent devant toi comme on se réjouit à la moisson, comme on jubile au partage du butin" (Isaïe 9, 1-2 ; cf. Matthieu 4, 16).
Joseph Ratzinger (actuel pape Benoît XVI), Appelés à la conversion. Comprendre l'Église aujourd'hui, Paris, 1993, p. 172.