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Église catholique - Page 3

  • Marie et l'Eglise

     

    Du temps des Pères de l'Église, c'est dans l'ecclésiologie que fut préesquissée toute la mariologie, à vrai dire sans que soit cité le nom de la Mère du Seigneur : la Virgo Ecclesia, la Mater Ecclesia, l'Ecclesia immaculata, l'Ecclesia assumpta, tout ce qui sera plus tard mariologie a d'abord été pensé comme ecclésiologie. Bien que, naturellement, l'ecclésiologie aussi ne puisse être isolée de la christologie, l'Église a pourtant, en face du Christ, une indépendance relative (...) : l'indépendance de l'épouse qui, tout en devenant dans l'amour un esprit, reste cependant celle qui fait face au Christ. Seule la rencontre de cette ecclésiologie tout d'abord anonyme, mais marquée personnellement, avec les affirmations sur Marie préparées dans la christologie - rencontre qui a commencé avec Bernard de Clairvaux – a produit la mariologie comme totalité propre dans la théologie. C'est ainsi qu'on ne peut la coordonner ni à la seule christologie, ni à la seule ecclésiologie et encore moins la laisser s'absorber en celle-ci comme un exemple plus ou moins superflu.

    J. Ratzinger, « Marie, Mère de l'Église », dans card. J. Ratzinger-H. U. von Balthasar, Marie, première Église, Paris-Montréal, Médiaspaul, 1998, p. 25.

  • Droits et devoirs fondamentaux

    Droits et devoirs fondamentaux


    Un manuel unique au monde:
    D. Le Tourneau, Droits et devoirs fondamentaux des fidèles et des laïcs dans l'Eglise
    paru chez Wilson & Lafleur, à Montréal
    diffusé en Europe par les Editions le Laurier
    http://www.lelaurier.fr/
    vendu a prix de 39 euros

    A la suite du concile Vatican II, le droit canonique a intégré pour la première fois dans la législation de l'Eglise catholique une liste de droits et de devoirs fondamentaux des fidèles et des laïcs, qui ne sont pas conçus comme des sphères de revendication face à l'autorité mais comme concourant au salut des âmes, loi suprême de l'Eglise, et comme devant être vécus dans la communion, laquelle constitue d'ailleurs un devoir fondamental de tout baptisé.

    Ce Manuel traite donc d'une question neuve, aux implications multiples dans la vie ecclésiale. Il est sans équivalent dans la littérature canonique.

  • L'Eglise

     

    L'Église est la totalité du Peuple de Dieu et l'ensemble de tous les chrétiens ; et (…) là où il y a un chrétien qui s'efforce de vivre au nom de Jésus-Christ, là est présente l'Église. (…) C'est aux millions de femmes et d'hommes chrétiens qui peuplent la terre, qu'il incombe de porter le Christ dans toutes les activités humaines, en proclamant par la vie qu'ils mènent que Dieu aime tous les hommes et veut que tous soient sauvés. C'est pourquoi, la meilleure façon de participer à la vie de l'Église, la plus importante et celle qui, en tout cas, doit être comprise dans toutes les autres, c'est d'être chrétien intégralement, à l'endroit où l'on se trouve dans la vie, là où la vocation humaine nous a conduits. (…) Christianiser de l'intérieur le monde entier, lui montrer que Jésus-Christ a racheté toute l'humanité, telle est la mission du chrétien

    Saint Josémaria, Entretiens, n° 112.

  • Manuel de droit canonique

    art00814g.jpgNouveauté

    D. Le  Tourneau, Manuel de  Droit canonique, Montréal, Wilson & Lafleur

    Distribution en Europe : Ed. Le Laurier 19 passage Jean-Nicot 75007 Paris


    www.lelaurier.fr
    **

    prix 39 euros


    Ce Manuel présente le droit canonique, c’est-à-dire aussi bien latin
    qu’oriental, de manière systématique et accessible même au public non
    spécialisé. Il part du réalisme juridique et n’oublie pas que les droits
    fondamentaux  des fidèles constituent une norme herméneutique d’interprétation du corpus canonique tout entier. Développant aussi la législation particulière des pays de langue française, il présente en ouverture un aperçu de la formation du droit canonique depuis les origines de l’Eglise et, en fermeture, un bref historique des relations entre l’Eglise et les communautés politiques. Si la bibliographie est limitée à l’aire francophone, il est toutefois largement fait appel à la doctrine canonique dans son ensemble.

  • L’avent et l’Eucharistie

    Voilà l’attitude de  l’Avent. L’Eglise l’accepte pleinement et elle la répète souvent, mettant sur les lèvres de ses prêtres et de ses fidèles : « Seigneur, je ne suis pas digne… »

    Et ces paroles, elle les prononce toujours devant la venue du Seigneur, devant l’avènement eucharistique du Christ : « Seigneur, je ne suis pas digne… » C’est précisément vers ceux qui ressentent profondément leur indignité et le manifestent que vient le Seigneur.

    Quand nous nous inclinons, de la tête et du cœur, devant la Sainte Communion, nos paroles sont pleines d’Avent. Apprenons cette attitude, toujours à nouveau.

     

    Jean-Paul II, Homélie, 13 décembre 1981.

  • L'Eglise, salut et refuge

    Ne te sépare point de l'Église : aucune puissance n'a sa  force ! Ton espérance, c'est l'Église. Ton salut, c'est l'Église. Ton refuge, c'est l'Église. Elle est plus haute que le ciel et plus large que la terre. Elle ne vieillit jamais : sa vigueur est éternelle.

     

    Saint Jean Chrysostome.

  • Malgré la désunion des chrétiens

    Ils nous font cette objection : Nous ne sommes pas obligés de croire, à cause de la discorde des sectes. La vérité, en effet, est déformée lorsque les uns enseignent une série de dogmes et les autres, une autre.

    Nous leur répondons : chez vous, Juifs, et chez vous, Grecs, parmi les plus célèbres philosophes, il s’est formé un grand nombre de sectes. Vous n’en concluez pas, cependant, qu’il faille renoncer à la philosophie ou ne pas se faire le disciple des Juifs, parce que, chez vous, les sectes ne s’entendent pas entre elles. Et puis, le Seigneur n’avait-il pas prédit que les hérésies seraient semées dans le champ de la vérité, comme « la zizanie parmi le froment » ? Or il est impossible que la prophétie ne se réalise pas. La raison en est que tout ce qui est beau se trouve toujours défiguré par sa caricature. Si quelqu’un viole ses engagements et s’écarte de la confession qu’il avait faire devant nous, devons-nous ne plus adhérer à la vérité parce qu’il a renié ce qu’il avait professé ? Un homme de bien ne doit pas faire preuve de  fausseté, ni manquer de confirmer ce qu’il a promis quand même les autres violent leurs engagements. Nous avons donc l’obligation de ne transgresser d’aucune manière la règle de l’Eglise.

    Clément d’Alexandrie, Stromata 7, 15, 89.

  • Universalité de la vérité

    Tel est l’enseignement que l’Eglise a reçu, telle la foi qu’elle garde avec un soin jaloux, bien qu’étant dispersée dans le monde entier, comme si elle habitait une seule maison. Elle croit à tout cela comme si elle n’avait qu’une seule âme, qu’un seul cœur ; sa prédication, son enseignement, sa tradition sont conformes à cette foi, comme si elle n’avait qu’une seule bouche. Les langues que l’on parle dans le monde sont diverses, mais la force de la tradition est partout la même. Les Eglises établies dans les Germanies n’ont pas une autre foi ni une autre tradition, non plus que celles des Ibères, des Celtes, ni celles de l’Orient, d’Egypte, de Lybie, ni celles qui sont établies au centre du monde (en Palestine). De même en effet que le soleil, cette créature de Dieu, est le même dans tout le monde, de même la prédication de la vérité brille partout la même, et illumine tous les hommes qui veulent arriver à la connaissance de la vérité.

     

    Saint Irénée, Adversus haereses 1, 10, 1-2.

  • L'Eglise

    La mer est le monde. L’Eglise y est comme un navire ballotté sur l’abîme. Mais il n’est pas détruit, car il possède un pilote habile, le Christ. Il porte en son milieu le trophée (élevé) au-dessus de la mort. Il emmène en effet avec lui la croix du Seigneur. Sa proue est l’Orient et sa poupe l’Occident. Sa cale est le sud et ses barres sont les deux testaments. Les cordages qui l’entourent sont l’amour du Christ, qui enserre l’Eglise. Le filet qu’il porte avec lui est le bain de la régénérarion, qui rénove les fidèles. L’Esprit qui vident du ciel est là et lui forme une volie splendide. C’est de lui que les fidèles reçoivent le sceau. Le navire a  aussi avec lui des ancres de fer, les saints commandements du Christ lui-même, qui sont forts comme le fer. Il porte encore des marins sur la droit et sur la gauche, assis comme les saints anges, qui toujours gouvernent et défendent l’Eglise. L’échelle pour monter aux vergues est un emblème de la Passion du Christ, qui entraîne les fidèles à l’ascension du ciel. Et les huniers là-haut sur la vergue sont la compagnie des prophètes, des martyrs et des apôtres, parvenus à leur repos dans le royaume du Christ.

    Hippolyte de Rome, L’Antéchrist, 59.

  • 4 mars : les laics et la sanctifiation du monde

    491937652.jpgLe rôle des laïcs dans la sanctification du monde

    Aux laïcs reviennent en propre, quoique non exclusivement, les professions et les activités séculières. Lorsqu'ils agissent, soit individuellement, soit collectivement, comme citoyens du monde, ils auront donc à cœur, non seulement de respecter les lois propres à chaque discipline, mais d'y acquérir une véritable compétence. Ils aimeront collaborer avec ceux qui poursuivent les mêmes objectifs qu'eux. Conscients des exigences de leur foi et nourris de sa force, qu'ils n'hésitent pas, au moment opportun, à prendre de nouvelles initiatives et à en assurer la réalisation. C'est à leur conscience, préalablement formée, qu'il revient d'inscrire la loi divine dans la cité terrestre. Qu'ils attendent des prêtres lumières et forces spirituelles. Qu'ils ne pensent pas pour autant que leurs pasteurs aient une compétence telle qu'ils puissent leur fournir une solution concrète et immédiate à tout problème, même grave, qui se présente à eux, ou que telle soit leur mission. Mais plutôt, éclairés par la sagesse chrétienne, prêtant fidèlement attention à l'enseignement du Magistère, qu'ils prennent eux-mêmes leurs responsabilités (cf. Concile Vatican II, constitution dogmatique Lumen gentium, chap. 1, n° 8). Concile Vatican II, constitution pastorale Gaudium et spes sur l'Église dans le monde et dans ce temps, n° 43.