Chacun de nous, dans son unité irremplaçable, s'offre pour la croissance de la communion ecclésiale, par son être et par son agir, tout comme, par ailleurs, il reçoit et assimile, d'une façon qui lui est propre, la richesse de l'Église tout entière. C'est cela la Communion des saints que nous affirmons dans le Credo : Le bien de tous devient le bien de chacun et le bien de chacun devient le bien de tous. « Dans la sainte Église - écrit saint Grégoire le Grand - chacun est le soutien des autres et les autres sont le soutien de chacun » (Homélie sur Ézéchiel 2, 1, 5) ».
Jean-Paul II, exhortation apostolique Christifideles laici, n° 28.

Lorsque la petite fille de Nazareth prononce son fiat en réponse au message de l'Ange et que le Verbe se fit chair dans son sein, elle devint non seulement la Mère de Dieu dans l'ordre physique de la nature, mais aussi dans l'ordre surnaturel de la grâce, elle devint la Mère de tous ceux qui, par l'Esprit Saint, deviendraient un, sous la primauté de son Fils. La Mère de la Tête serait la Mère des membres, et la Mère de la Vigne serait la Mère des branches.
l'intelligence de saint Thomas, du bras de saint Michel et du cœur de Jeanne d'Arc et de Catherine de Sienne et de toutes ces ressources latentes que nous n'avons qu'à toucher pour qu'elles entrent en ébullition. Tout ce qui se fait de bien, de grand e t de beau d'un bout à l'autre de la terre, tout ce qui fait de la sainteté comme un médecin dit à un malade qu'il fait de la fièvre, c'est comme si c'était notre œuvre. L'héroïsme des missionnaires, l'inspiration des docteurs, la générosité des martyrs, le génie des artistes, la prière enflammée des clarisses et des carmélites, c'est comme si c'était nous, c'est nous !
Il y a tout un ordre temporel, qui n'est pas l'ordre éternel. Et cet ordre ne concerne pas l'Église, qui n'est pas chargée d'en promouvoir la construction. S'ensuit-il qu'elle n'ait rien à dire à son sujet ? La conclusion serait trop hâtive. L'Église régit directement le chrétien. Mais le chrétien reste un homme. C'est le même être qui mène à la fois une vie surnaturelle et une vie humaine et, si l'on peut dire, avec les mêmes instruments. C'est le même vouloir qui aime Dieu et se propose des buts humains. Il est impossible de mener en compte double, sans rapport, une vie chrétienne et une vie humaine.
On devient enfant de Dieu non par nécessité, mais par le libre usage de on pouvoir : de telle sorte que le don divin offert à tous ne soit pas transmis par la naissance, mais soit accepté par la volonté. Et pour que les terreurs d'une foi encore faible n'empéchâssent personne de devenir enfant de Dieu - la difficulté rend timide l'espérance quand on désire plus qu'on ne croit - le Verbe de Dieu s'est fait chair, afin que par le Verbe incarné la chair même s'élevât jusqu'à Dieu. Et pour nous faire voire que le Verbe incarné n'est autre que le Verbe de Dieu, et qu'il est la chair de notre chair, il a habité parmi nous. En y habitant, il reste Dieu. (...) Il prend notre chair, et il ne perd pas sa dignité propre : Fils unique du Père, plein de grâce et de vérité, parfait dans sa nature et véritablement doué de la nôtre.
Chacun de nous, dans son unité irremplaçable, s'offre pour la croissance de la communion ecclésiale, par son être et par son agir, tout comme, par ailleurs, il reçoit et assimile, d'une façon qui lui est propre, la richesse de l'Église tout entière. C'est cela la Communion des saints que nous affirmons dans le Credo : Le bien de tous devient le bien de chacun et le bien de chacun devient le bien de tous. « Dans la sainte Église - écrit saint Grégoire le Grand - chacun est le soutien des autres et les autres sont le soutien de chacun » ( 2, 1, 5) ».
Chacun de nous, dans son unité irremplaçable, s'offre pour la croissance de la communion ecclésiale, par son être et par son agir, tout comme, par ailleurs, il reçoit et assimile, d'une façon qui lui est propre, la richesse de l'Église tout entière. C'est cela la Communion des saints que nous affirmons dans le Credo : Le bien de tous devient le bien de chacun et le bien de chacun devient le bien de tous. « Dans la sainte Église - écrit saint Grégoire le Grand - chacun est le soutien des autres et les autres sont le soutien de chacun » (Homélie sur Ézéchiel 2, 1, 5) ».