UA-62488107-1

Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

Église catholique - Page 6

  • 9 septembre : l'Eglise chemin de salut

    2659240ee0db9d97342ac19df5651df4.jpgL'Église est la vérité qui sauve, parce que l'Église est le Christ lui-même, présent dans le temps par sa Parole et par son œuvre rédemptrice. Dieu, qui est la Vérité par essence, devait nécessairement, en se manifestant à l'homme au cœur de son histoire, par l'Incarnation, se révéler comme la vérité : « Je suis la Vérité » (Jean 14, 6) ; « Je suis la lumière du monde ; celui qui me suit ne marche pas dans les ténèbres » (Jean 8, 12), dit Jésus. Et l'apôtre théologien nous dit que « la grâce et la vérité sont venues par Jésus-Christ » (Jean 1, 17). Par ailleurs, le message de la vérité salvifique, étant éternel et universel, devait être garanti et protégé - après le bref passage du Christ dans l'histoire humaine - par une institution visible et « organisée ». C'est pourquoi l'Église n'existe que pour la vérité et le salut.

    Jean-Paul II, Discours à la faculté de théologie de Palerme, 21 novembre 1982.


  • 8 septembre : Nativite de Marie

    481c32ab715438fe4e16bad080d315d3.jpgLorsque la petite fille de Nazareth prononce son fiat en réponse au message de l'Ange et que le Verbe se fit chair dans son sein, elle devint non seulement la Mère de Dieu dans l'ordre physique de la nature, mais aussi dans l'ordre surnaturel de la grâce, elle devint la Mère de tous ceux qui, par l'Esprit Saint, deviendraient un, sous la primauté de son Fils. La Mère de la Tête serait la Mère des membres, et la Mère de la Vigne serait la Mère des branches.

    Pie XII, Radio-message aux Congrès marial du Canada, 19 juin 1947.

     

  • 5 septembre : les saints nous appartiennent

    Tous les saints, tous les anges sont à nous. Nous pouvons nous servir dec6e464d41c0997e9b74fb3f08d29c19b.jpg l'intelligence de saint Thomas, du bras de saint Michel et du cœur de Jeanne d'Arc et de Catherine de Sienne et de toutes ces ressources latentes que nous n'avons qu'à toucher pour qu'elles entrent en ébullition. Tout ce qui se fait de bien, de grand e t de beau d'un bout à l'autre de la terre, tout ce qui fait de la sainteté comme un médecin dit à un malade qu'il fait de la fièvre, c'est comme si c'était notre œuvre. L'héroïsme des missionnaires, l'inspiration des docteurs, la générosité des martyrs, le génie des artistes, la prière enflammée des clarisses et des carmélites, c'est comme si c'était nous, c'est nous !

    Paul Claudel interroge le Cantique des Cantiques.

  • 31 août : la vie dans le monde et dans l'Eglise

    f93357947e56006c1f8bd2f0316f89ca.jpgIl y a tout un ordre temporel, qui n'est pas l'ordre éternel. Et cet ordre ne concerne pas l'Église, qui n'est pas chargée d'en promouvoir la construction. S'ensuit-il qu'elle n'ait rien à dire à son sujet ? La conclusion serait trop hâtive. L'Église régit directement le chrétien. Mais le chrétien reste un homme. C'est le même être qui mène à la fois une vie surnaturelle et une vie humaine et, si l'on peut dire, avec les mêmes instruments. C'est le même vouloir qui aime Dieu et se propose des buts humains. Il est impossible de mener en compte double, sans rapport, une vie chrétienne et une vie humaine.

    Père de Montcheuil, L'Église et le monde actuel, p. 124-125, cité par Jean Daniélou, Sainteté et action temporelle, Tournai, 1955, p. 38.

  • 29 aout: comment nous sommes enfants de Dieu

    338dc7679bed7f55537afa1cfcd418f7.jpgOn devient enfant de Dieu non par nécessité, mais par le libre usage de on pouvoir : de telle sorte que le don divin offert à tous ne soit pas transmis par la naissance, mais soit accepté par la volonté. Et pour que les terreurs d'une foi encore faible n'empéchâssent personne de devenir enfant de Dieu - la difficulté rend timide l'espérance quand on désire plus qu'on ne croit - le Verbe de Dieu s'est fait chair, afin que par le Verbe incarné la chair même s'élevât jusqu'à Dieu. Et pour nous faire voire que le Verbe incarné n'est autre que le Verbe de Dieu, et qu'il est la chair de notre chair, il a habité parmi nous. En y habitant, il reste Dieu. (...) Il prend notre chair, et il ne perd pas sa dignité propre : Fils unique du Père, plein de grâce et de vérité, parfait dans sa nature et véritablement doué de la nôtre.

    Saint Hilaire, De la Trinité, libre 1, n. 11-12.

  • 28 aout : l'Amour

    a4669cb551082763416569c03c090801.jpgDieu est amour et source d'amour. C'est ce grand saint Jean qui le dit :« L'Amour est de Dieu » et « Dieu est Amour » (1 Jean 4, 7-8). Le créateur a imprimé aussi en nous ce caractère. « À ceci tous reconnaîtront que vous êtes mes disciples : si vos avez de l'amour les uns pour les autres » (Jean 13, 35). Si donc celui-ci vient à manquer, toute l'image est défigurée.

                         Saint Grégoire de Nysse, De hom. op.5.

  • 26 aout : l'Eglise persecutee

    cc2572d69e1c29bb66296bc5b83e3e51.jpg

    Au cours d'une audience publique, Pie IX demanda à un séminariste : « Combien y a-t-il de notes de l'Église ? » Le séminariste de répondre : « Quatre : l'Église est une, sainte, catholique et apostolique. » « Il y en a cinq, dit le pape, laquelle manque ? » Le séminariste ne sut répondre. Alors Pie IX précisa : « L'Église persécutée. Tu ne te rappelles pas ? S'ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront aussi... »


  • 24 aout : la communion des saints

    dca910cf851fd11f3fd8103706dc2387.jpgChacun de nous, dans son unité irremplaçable, s'offre pour la croissance de la communion ecclésiale, par son être et par son agir, tout comme, par ailleurs, il reçoit et assimile, d'une façon qui lui est propre, la richesse de l'Église tout entière. C'est cela la Communion des saints que nous affirmons dans le Credo : Le bien de tous devient le bien de chacun et le bien de chacun devient le bien de tous. « Dans la sainte Église - écrit saint Grégoire le Grand - chacun est le soutien des autres et les autres sont le soutien de chacun » ( 2, 1, 5) ».

    Jean-Paul II, exhortation apostolique Christifideles laici, n° 28.

  • 21 aout : la communion des saints

    74a3bc50035ea475f4ad69a4e792b528.jpgChacun de nous, dans son unité irremplaçable, s'offre pour la croissance de la communion ecclésiale, par son être et par son agir, tout comme, par ailleurs, il reçoit et assimile, d'une façon qui lui est propre, la richesse de l'Église tout entière. C'est cela la Communion des saints que nous affirmons dans le Credo : Le bien de tous devient le bien de chacun et le bien de chacun devient le bien de tous. « Dans la sainte Église - écrit saint Grégoire le Grand - chacun est le soutien des autres et les autres sont le soutien de chacun » (Homélie sur Ézéchiel 2, 1, 5) ».

    Jean-Paul II, exhortation apostolique Christifideles laici, n° 28.

     

  • 20 aout : le sang des martyrs

    cde9d0ca6767214542c6ff7f8dc7eb21.jpgVers la fin de l'Appel des Armes, Nangès, qui, bien qu'en allant à la messe, n'est « pas très fort sur ce chapitre », pense à la mort d'un camarade tombé au combat et, dans sa grande peine, une consolation lui venait. Car il croyait que le sang des martyrs de l'Afrique était utile. Sa conviction était que rien n'est perdu dans le monde, que tout se reporte et se retrouve au total ; ainsi tous les actes sublimes des héros formaient pour lui une sorte de capital commun dont les intérêts se reversaient obscurément sur des milliers d'âmes inconnues.

    Daniel-Rops, Psichari, Paris, 1942, p. 134-135.