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Église catholique - Page 10

  • 3 février

    medium_Bouchedelaverite.jpgOn doit distinguer entre l'erreur, qui est toujours à rejeter, et l'homme qui se trompe, qui garde toujours sa dignité de personne, même s'il se fourvoie dans des notions fausses ou insuffisantes en matière religieuse.

    Concile Vatican II, constitution pastorale sur l'Église dans le monde de notre temps <em>Gaudium et spes</em>, n° 28.

  • 31 janvier

    medium_JCetCroix.2.jpgLoin d'être à jamais démodée et dépassée, la religion de la Croix, dans son intégralité, est cette perle de grand prix dont l'acquisition justifie plus que jamais le sacrifice de tout ce que nous possédons.

    René Girard.

  • 28 janvier

    medium_Foi.2.jpgLa foi est l'assentiment de l'intelligence à une vérité connue, discernée, obscurément peut-être, mais avec certitude.

     

    Claude Tresmontant, L'Enseignement de Ieschoua de Nazareth, Paris, Seuil, 1970, p. 204. 

  • Une comédie musicale sur Noël

    La troupe L'Espérance joue actuellement au Théâtre du Gymnase une pièce intitulée "La Naissance". Les dernières représentations ont lieu les dimanches 10, 17 et 24 décembre à 18h45 et lelundi 11 décembre à 20h30.
    La naissance en question est celle de Jésus.
    Des informations sont disponibles sur le site

  • Une comédie musicale sur Noël

    La troupe L'Espérance joue actuellement au Théâtre du Gymnase une pièce intitulée "La Naissance". Les dernières représentations ont lieu les dimanches 10, 17 et 24 décembre à 18h45 et lelundi 11 décembre à 20h30.
    La naissance en question est celle de Jésus.
    Des informations sont disponibles sur le site la naissance

  • Les âmes du purgatoire

    medium_Amespurgatoire.jpgL’Église confesse que « ceux qui meurent dans la grâce et l’amitié de Dieu, mais imparfaitement purifiés, bien qu’assurés de leur salut éternel, souffrent après leur mort une purification, afin d’obtenir la sainteté nécessaire pour entrer dans la joie du ciel » (Catéchisme de l’Église catholique, n° 1030). Par le biais de la communion des saints, il s’établit une communication de biens spirituels entre elles et nous (lire la suite)

  • Que s'est-il passé au concile de Nicée ?

        medium_ConcileNicee1.jpgLe Ier concile de Nicée est le premier concile œcuménique, c’est-à-dire universel en ce que des évêques de toutes les régions où les chrétiens étaient présents y ont participé. Il a eu lieu quand l’Église a pu jouir d’une paix stable et disposer de la liberté pour se réunir ouvertement. Il s’est tenu du 20 mai au 25 juillet 325. Y ont pris part quelques évêques qui portaient sur leur corps les traces des coups qu’ils avaient reçus pour rester fidèles au cours des persécutions, encore très récentes.

    L’empereur Constantin, qui n’avait pas encore été baptisé, ménagea la participation des évêques en mettant à leur disposition le service des postes impériales pour leur déplacement et en leur offrant l’hospitalité à Nicée de Bithynie, près de sa résidence de Nicomédie. De fait, il jugea cette réunion très opportune, car, après avoir obtenu la réunification de l’empire à la suite de sa victoire contre Licinius en 324, il désirait aussi voir l’Église unie, alors qu’elle était secouée par la prédication d’Arius, un prêtre qui niait la véritable divinité de Jésus-Christ. Depuis 218 Arius s’était opposé à son évêque Alexandre d’Alexandrie et avait été excommunié par un synode réunissant tous les évêques d’Égypte. Arius s’enfuit et vint à Nicomédie, près de son ami l’évêque Eusèbe.

    Au nombre des Pères se trouvaient les personnages ecclésiastiques les plus importants du moment : Osius, évêque de Cordoue qui semble avoir présidé les séances ; Alexandre d’Alexandrie, aidé par Athanase, alors diacre ; Marcel d’Ancyre, Macaire de Jérusalem, Léonce de Césarée de Cappadoce, Eustache d’Antioche et quelques prêtres représentant l’évêque de Rome, empêché d’y assister en raison de son grand âge. Des amis d’Arius ne manquèrent pas : Eusèbe de Césarée, Eusèbe de Nicomédie et quelques autres. Environ trois cents évêques au total étaient présents.

    Les partisans d’Arius, qui pouvaient compter avec la sympathie de l’empereur Constantin, pensaient qu’une fois qu’ils auraient exposé leur point de vue l’assemblée leur donnerait raison. Cependant Eusèbe de Nicomédie prit la parole pour dire que Jésus-Christ n’était qu’une créature, bien qu’excellente et très éminente, et qu’il n’était pas de nature divine. L’immense majorité des assistants remarqua aussitôt que cette doctrine trahissait la foi reçue des apôtres. Pour éviter une confusion aussi grave, les Pères conciliaires décidèrent de rédiger, sur la base du credo baptismal de l’Église de Césarée, un symbole de la foi qui reflétât de façon synthétique et claire la confession authentique de la foi reçue et admise par les chrétiens depuis les origines. Il y est dit que Jésus-Christ est « de la substance du Père, Dieu de Dieu, Lumière de Lumière, vrai Dieu du vrai Dieu, engendré non pas créé, <em>homoousios tou Patrou</em> (consubstantiel au Père) ». Tous les Pères conciliaires, hormis deux évêques, ratifièrent ce credo, le symbole de Nicée, le 19 juin 325.

    En plus de cette question fondamentale, le concile de Nicée fixa la célébration de la Pâques au premier dimanche suivant la première pleine lune du printemps, selon la pratique habituelle dans l’Église de Rome et de beaucoup d’autres Églises. Des questions disciplinaires de moindre importance, relatives au fonctionnement de l’Église, furent également traitées.

    Pour ce qui concerne le sujet le plus important, la crise arienne, Eusèbe de Nicomédie réussit, avec l’aide de Constantin, à revenir sur son siège épiscopal, et l’empereur lui-même ordonna à l’évêque de Constantinople d’admettre Arius à la communion. Entre-temps, après la mort d’Alexandre, Athanase avait accédé à l’épiscopat à Alexandrie. Il fut une des principales figures de l’Église tout au long du IVème siècle, défendant la foi de Nicée avec une grande hauteur intellectuelle, ce qui lui valut d’être envoyé en exil par l’empereur.

    L’historien Eusèbe de Césarée, proche des thèses ariennes, exagère dans ses écrits l’influence de Constantin au concile de Nicée. Si nous ne disposions que de cette source, nous pourrions penser que l’empereur, en plus de prononcer quelques mots de bienvenue au début des sessions, a joué le premier rôle pour réconcilier les adversaires et restaurer la concorde, s’imposant aussi dans des questions doctrinales par-dessus les évêques qui participaient au concile. Il s’agit d’une version biaisée de la réalité.

    Si nous tenons compte de toutes les sources disponibles, nous pouvons certainement dire que Constantin a rendu possible la tenue du concile de Nicée et a exercé une influence sur la réalité de sa tenue en lui donnant son appui. Cependant, l’étude des documents montre que l’empereur n’a pas eu d’influence sur la formulation de la foi faite dans le credo : il n’avait pas la capacité théologique pour dominer les questions débattues, mais surtout les formules approuvées ne coïncidaient pas avec ses inclinations personnelles qui allaient plutôt dans le sens de l’arianisme, c’est-à-dire de considérer Jésus-Christ comme n’étant pas Dieu, mais une créature éminente.


    Francisco Varo, doyen de la faculté de théologie de l’Université de Navarre

    Disponible sur le site www.opusdei.es

    Traduit par mes soins

  • Qu'est-ce que l'Édit de Milan ?

    Au début du IVème siècle, les chrétiens furent de nouveau durement persécutés. L’empereur Dioclétien, et Galère avec lui, lancèrent en 303 ce qui est connu comme la « grande persécution », pour tenter de restaurer l’unité de l’État, menacée à leur avis par la croissance continuelle du christianisme. Ils ordonnèrent, entre autres, de démolir les églises des chrétiens, de brûler les exemplaires de la Bible, de mettre à mort les autorités ecclésiastiques, de priver tous les chrétiens de charges publiques et de droits civiques, (lire la suite)

  • Jésus a-t-ilvoulu réellement fonder une Église ?

    La prédication de Jésus s’adresse en premier lieu à Israël, comme il la dit lui-même à ceux qui le suivaient : « Je n’ai été envoyé qu’aux brebis perdues de la maison d’Israël » (Matthieu 15, 24). Dès le début de son activité, il invite tout le monde à la conversion : « Le temps est révolu, et le royaume de Dieu est proche. Repentez-vous et croyez à l’Évangile » (Marc 1, 15). Cependant cet appel à la conversion personnelle n’est pas conçu dans un contexte individualiste, mais vise continuellement à réunir l’humanité dispersée pour constituer le Peuple de Dieu qu’il est venu sauver (lire la suite)

  • La substance du message chrétien

    Elle consiste en l’annonce de Jésus-Christ. Il est la bonne nouvelle (l’évangile) que les apôtres ont proclamée dès le début, comme saint Paul l’écrit : « Je vous rappelle, frères, l'Évangile que je vous ai annoncé et que vous avez reçu, auquel aussi vous êtes restés fidèles, par lequel aussi vous serez sauvés […]. Je vous ai, en effet, transmis tout d’abord ce que moi-même j’avais reçu : que le Christ est mort pour nos péchés, conformément aux Écritures ; qu’il a été mis au tombeau et qu’il est ressuscité le troisième jour (lire la suire)