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Église catholique - Page 2

  • La sortie du purgatoire

     

    Peu de jours après (la sentence de condamnation aux bêtes), pendant que nous étions en prière, je parlai malgré moi tout à coup, je nommai Dinocrate. Je fus stupéfaire de n’avoir pas encore pensé à lui et affligée en me rappelant son malheur. Et je reconnus que j’étais maintenant digne d’intercéder pour lui. Je commençais donc à faire pour lui beaucoup de prières et à pousser des gémissements vers le Seigneur. Pendant la nuit, j’eus une vision : je vis Dinocrate sortant d’un lieu ténébreux, où se tenaient beaucoup d’autres personnes ; son visage était triste, pâle, défiguré par la plaie qu’il avait lorsqu’il mourut. Dinocrate avait été mon frère selon la chair, mort à sept ans d’un cancer à la figure, dans des circonstances qui avaient fait horreur à tout le monde. Entre lui et moi je voyais un grand intervalle, que ni l’un ni l’autre ne pouvions franchir. Dans le lieu où se trouvait Dinocrate, il y avait une piscine pleine d’eau, dont la margelle dépassait la taille d’un enfant. Dinocrate se haussait comme pour y boire, et je m’affligeais en voyant cette piscine pleine d’eau, et cette margelle trop haute pour qu’il y pût atteindre.

    Je m’éveillai, et je compris que mon frère souffrait. Mais j’espérais que ma prière adoucirait sa souffrance, aussi ne cessai-je de prier pour lui chaque jour jusqu’à ce que nous fûmes transférés dans la prison Castrensis ; en effet, nous devions combattre dans les jeux que l’on donnait en l’anniversaire de César Géta (fils de l’empereur Sévère). Pendant ce temps, jour et nuit, je pleurais, je gémissais pour Dinocrate.

    Un jour que nous avions les ceps, voilà ce que je vis : Le lieu que j’avais vu plein de ténèbres était plein de lumière, et Dinocrate bien vêtu, bien soigné, joyeux. La plaie du visage semblait cicatrisée et la margelle de la piscine s’était abaissée, elle lui arrivait à mi-corps ; l’enfant y puisait librement. Sur le rebord de la margelle était un vase rempli d’eau, mais elle ne diminuait pas. Quand il fut désaltéré, il s’éloigna et se mit à jouer, en enfant qu’il était. Alors je m’éveillai et je compris que mon frère avait quitté le lieu de souffrance pour aller dans une demeure de joie.

    Passio Perpetuae, nos 7 et 8 (Passion de sainte Perpétue).

  • La force de la prière

     

    L’intervention humanitaire la plus puissante demeure toujours la prière. Elle constitue une force spirituelle énorme, surtout lorsqu’elle est accompagnée par le sacrifice et la souffrance (…). La prière associée au sacrifice constitue la force la plus puissante de l’histoire humaine.(…) La prière est aussi une arme pour les faibles et pour ceux qui subissent l’injustice. C’est l’arme de la lutte spirituelle que l’Eglise mène dans le monde : elle ne dispose pas d’autres armes.

    Jean–Paul II, Audience générale, 12 janvier 1994.

  • Les hérésies vaincues

     

    À Rome, une Vierge Impératrice ornait l'arc triomphal que le pape Sixte III (432-440) avait fait faire pour la basilique Sainte-Marie-Majeure. En bas de cette mosaïque, il avait fait poser cette inscription : « Vierge Marie, vous avez vaincu toutes les hérésies dans le monde entier. »

    Robert Pannet, Marie dans l'Église et dans le monde, Chambray-lès-Tours, C.L.D., 1987, p. 45.

  • Droits et devoirs fondamentaux des fidèles et des laïcs dans l'Eglise

    Droits et devoirs fondamentaux des fidèles et des laïcs dans l'Eglise

     

    DroitsDevoirsFondamentaux.jpgUn nouveau Manuel de droit canonique, sur un sujet encore peu exploré

    par Mgr Dominique Le Tourneau, publié chez Wilson & Lafleur, Montréal
    distribué en Europe par les Editions Le Laurier
    prix de vente 39 euros

    Le concile Vatican II a innové en reconnaissant des droits et des devoirs fondamentaux des fidèles et des laïcs dans l'Église. Ils ont trouvé leur place dans le droit canonique, tant latin qu'oriental. Ayant une importance d'ordre constitutionnel et commandant de ce fait l'interprétation et l'application de l'ensemble du droit canonique, leur étude s'imposait. C'est cette étude qui est proposée ici pour la première fois de façon approfondie et systématique.

  • Des noms de Marie

     

    Comment vous appellerons-nous, ô pleine de grâce ?

    Ciel : parce que vous avez fait lever le soleil de justice !

    Paradis : parce que vous avez fait germer la fleur de l'immortalité !

    Vierge : parce que vous êtes demeurée inviolée !

    Mère pure : parce que vous avez tenu entre vos bras sacrés,

    Comme fils, le Dieu de tous !

    Suppliez-le de sauver nos vies !

     

    Liturgie byzantine (IVe s. ?)

  • Marie, Mère de l'Eglise

     

    Elle est en toute vérité Mère et Maîtresse de l'Église et Reine des apôtres, car elle leur fit part des divins oracles conservés dans son cœur (Lc 2, 19 et 51).

     

    Léon XIII, enc. Adjutricem populi, Acta Leonis XIII, 15.

     

  • Louanges de Marie

     

    Salut, ô notre joie si désirée !...

    Salut, ô allégresse de l'Église !...

    Salut, ô visage joyeux, brillant d'un éclat divin ! ...

    Salut, ô Mère, porteuse de la lumière inaccessible !

    Salut, ô Mère immaculée de la Sainteté !

    Salut, ô limpide source d'eau vive ! Théodote d'Ancyre (1e moitié du Ve s.).

     

    Salut, chant des Chérubins et louange des Anges !

    Salut, paix et joie du genre humain !

    Salut, paradis de délices, salut, ô bois de la vie !

    Salut, rempart des fidèles et rempart de ceux qui sont en péril !

    Salut, réplique d'Adam ; rachat d'Ève, salut !

    Salut, source de la grâce et de l'immortalité !

    Salut, source protégée de l'Esprit Saint !

    Salut, temple de la divinité ; salut, trône du Seigneur !

    Salut, ô toute chaste, qui a écrasé la tête du Dragon !

     

    Saint Éphrem (306-373).

  • Marie et la France

     

    En 1667, Louis XIV demande au pape Alexandre VII de lui accorder que la fête de la Conception de Marie soit de précepte en France. Désormais la dévotion de l'Immaculée Conception va prendre plus d'extension.

    Robert Pannet, Marie dans l'Église et dans le monde, Chambray-lès-Tours, C.L.D., 1987, p. 127-128.

  • Une conférence sur le célibat sacerdotal

     

    SAINT-LOUIS D’ANTIN – ESPACE BERNANOS

    4, Rue du Havre - 75009 PARIS

    le mercredi 4 mai 2011 à 18 h 30

    CONFERENCE

    « A quoi sert le célibat sacerdotal ? »

    Par

     

    Monsieur l’Abbé Laurent TOUZE(*)

    Professeur de théologie spirituelle

    A l’Université pontificale de la Sainte-Croix à Rome

     

    Intervention

    du Père Gérard REYNAUD, orthodoxe

    et

    du Pasteur Alain JOLY, luthérien

     

    Conférence organisée par l’Association « Ecouter avec l’Eglise »

    et parrainée par l’Association « Des Prêtres pour toutes les Nations »

     

    Renseignements : treomoric@orange.fr

     

     

    (*) auteur du livre « L’avenir du célibat sacerdotal et sa logique sacramentelle»

    (livre disponible lors de la Conférence)

    *****

    Mgr Dominique LE TOURNEAU présentera et pourra dédicacer ses dernières parutions :

    Manuel de Droit Canonique

    Droits et Devoirs Fondamentaux des Fidèles et des Laïcs dans l’Eglise

    Poèmes Mystiques

     

    Le Père Michel VIOT vous proposera  et dédicacera ses Livres:

    Le Vrai et le FauxComprendre la Pensée de Benoît XVI (commentaire de sa deuxième Encyclique)

    De LUTHER à BENOÎT XVI – Itinéraire d’un ancien Franc-Maçon

     (son prochain livre qui sortira fin Avril)

     

    Information de dernière minute

    Suite à la Conférence sur PIE XII le 7 novembre 2010 Salle Rossini Paris XVIe les textes des Conférenciers ont donné lieu à l’édition d’un livre ayant pour titre « PIE XII et la Shoah le choix du silence ? » Des Juifs et des historiens témoignent. Disponible le jour de la Conférence au prix de 10 euros

     

  • Marie et l'Eglise

     

    Du temps des Pères de l'Église, c'est dans l'ecclésiologie que fut préesquissée toute la mariologie, à vrai dire sans que soit cité le nom de la Mère du Seigneur : la Virgo Ecclesia, la Mater Ecclesia, l'Ecclesia immaculata, l'Ecclesia assumpta, tout ce qui sera plus tard mariologie a d'abord été pensé comme ecclésiologie. Bien que, naturellement, l'ecclésiologie aussi ne puisse être isolée de la christologie, l'Église a pourtant, en face du Christ, une indépendance relative (...) : l'indépendance de l'épouse qui, tout en devenant dans l'amour un esprit, reste cependant celle qui fait face au Christ. Seule la rencontre de cette ecclésiologie tout d'abord anonyme, mais marquée personnellement, avec les affirmations sur Marie préparées dans la christologie - rencontre qui a commencé avec Bernard de Clairvaux – a produit la mariologie comme totalité propre dans la théologie. C'est ainsi qu'on ne peut la coordonner ni à la seule christologie, ni à la seule ecclésiologie et encore moins la laisser s'absorber en celle-ci comme un exemple plus ou moins superflu.

    J. Ratzinger, « Marie, Mère de l'Église », dans card. J. Ratzinger-H. U. von Balthasar, Marie, première Église, Paris-Montréal, Médiaspaul, 1998, p. 25.