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christianisme - Page 14

  • Les petites choses

    Quand saint Josémaria parle de l’importance des « petites choses », il se réfère parfois à « des petites choses spirituelles » qui sont des actes uniquement intérieurs, même si elles se réalisent à l‘occasion d’activités extérieures (par exemple, dire une oraison jaculatoire en ouvrant une porte, ou renouveler dans son cœur l’offrande du travail à Dieu) ; d’autres  fois, en revanche, il pense à « de petites choses matérielles » : des actes qui ont pour objet quelque chose d’extérieur qui contribue à améliorer objectivement l’état des choses autour de nous, même si c’est à une degré minime (par exemple, remédier à une imperfection, afin de servir les autres par amour de Dieu).

     

     

    E. Burckhart-J. López, Vida cotidiana y santidad en la enseñanza de San Josemaría. Estudio de teología espiritual, Madrid, Rialp, 2011, vol. 1, p. 295-296.

  • La vraie sainteté

    Un héros nous donne l’illusion de  dépasser l’humanité, le saint ne la dépasse pas, il s’efforce de la réaliser le mieux possible, comprenez-vous la différence ? Il s’efforce de s’approcher le plus près possible de son modèle Jésus-Christ, c’est-à-dire de celui qui a été parfaitement homme.

     

     

    G. Bernanos, La liberté pour quoi faire ?

  • Sens de la souffrance

    Quand il s’agit de l’épreuve, de la souffrance, du mal sous toutes ses formes, quand il s’agit de ce qu’il y a de plus déconcertant dans l’existence humaine, le Christ ne répond pas par des discours à la manière des amis de Job. Il ne vient pas expliquer, mais partager. Et loin d’écarter de la vie des siens cette pierre d’achoppement, il en fait la condition même pour être son disciple : « Si quelqu’un veut venir à ma suite qu’il se renie lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive » (Mt 16, 24).

     

     

    J.-B. Torrell, Inutile sainteté ? Paris, Le Centurion, 1971, p. 54.

  • Sainte Ecriture en nous

    Je suis monté à la partie supérieure de moi-même, et plus haut encore règne le Verbe. Explorateur curieux, je suis descendu au fond de moi-même, et cependant je l’ai trouvé plus bas encore. J’ai regardé au-dehors, je l’ai rencontré bien au-delà de tout ce qui est extérieur. J’ai regardé au-dedans, il est plus intime que moi-même. Et j’ai reconnu la vérité de ce que j’avais lu, que nous vivons en lui et que nous y avons la vie, le mouvement et l’être.

     

     

    Saint Bernard, Homélies sur le Cantique des cantiques 74, 5.

  • Saintes Ecritures

    L’Écriture est comme un corps unique, elle est un seul tout cohérent, où chaque partie jour son rôle, reliée à toutes les autres parties de façon organique. En elle s’ordonne une harmonie invisible. Il faut la prendre comme un corps vivant, à la façon dont les physiciens prennent le cosmos : tout s’y tient dans une solidarité profonde.

    M. Harl, Introduction à Origène, Philocalie, 1-20, Paris, Cerf, coll. Sources chrétiennes, n° 302, 1983, p. 73.

  • Vivre détaché

    (dans la débâcle de 1940), un riche marchand de tableaux y trouva une mort brutale, tué par le sac d’or qu’il avait posé derrière sa tête et qui, dans un coup de freins, lui brisa les vertèbres.

     

     

    Maurice Druon, Mémoires II. C’était ma guerre, ma France et ma douleur, Paris, Plon, Éditions de Fallois, 2010, p. 30.

  • Amitié

    L’amitié a besoin de temps.

     

    Aristote, Éthique à Nicomaque 8, 4 (1156b).

     

    L’amour d’une personne adulte, comme on l’a justement remarqué (Erich Fromm, L’art d’aimer), devrait posséder ces deux éléments, le maternel et le paternel ; un élément inconditionnel et un élément exigeant.

     

    J. Pieper, De l’amour, Genève, Ad solem, 2010, p. 180.

     

    Là où Jésus-Christ « arrive, le découragement cède le pas à l’espérance, la bonté chasse les incertitudes et une force vigoureuse ouvre l’horizon à des perspectives inhabituelles et bénéfiques »

     

     

    Benoît XVI, Discours à l’aéroport de La Havane, 28 mars 2012.

  • Respect envers le prêtre

    Je ne veux pas que diminue la révérence que l’on doit professer envers les prêtres, car la révérence et le respect qu’on leur témoigne ne s’adressent pas à eux, mais à moi, en vertu du Sang que je leur ai donné pour qu’ils l’administrent. Si ce n’était pas pour cela, vous devriez leur témoigner la même révérence qu’aux laïcs, et rien de plus.

     

     

    Sainte Catherine de Sienne, Le Dialogue, chap. 116.

  • Une mortification royale

    La reine Sophie d’Espagne, raconte comment elle est devenue végétarienne.

     

    Je suis végétarienne parce que, à la mort de mon père [Paul, roi de Grèce], je me suis dit : « Que puis-je lui donner ? Que puis-je faire pour lui ? Que puis-je lui offrir ? » J’ai décidé à ce moment-là d’offrir pour lui quelque chose qui pourrait me coûter : ne pas manger de viande le  restant de ma vie. Telle est la raison, l’unique raison, pour laquelle je suis végétarienne.

  • Matisse et l'approche de la mort

    L’on diagnostiqua à Henri Matisse une maladie très grave. Il avait alors 70 ans. On lui donnait peu de temps à vire. Il se dit alors : « S’il ne me reste que quelques mois à vivre, tout ce que j’aurais pu faire sans ce bref délai, je dois en profiter maintenant, en vivant chaque minute à fond. »

     

    Il vécut en réalité 15 ans de plus. Mais il travailla inlassablement avec l’idée de transformer le temps en une œuvre qui apporterait bonheur, joie et bien à ceux qui pourraient contempler ses créations. Nous avons une image émouvante de Matisse, à 85 ans, dans son lit de malade, dont il ne pouvait sortir, en train de peindre les personnages de la chapelle de Vence, à l’aide d’un grand bâton, à la pointe duquel il avait mis une aubépine.