L’Écriture est comme un corps unique, elle est un seul tout cohérent, où chaque partie jour son rôle, reliée à toutes les autres parties de façon organique. En elle s’ordonne une harmonie invisible. Il faut la prendre comme un corps vivant, à la façon dont les physiciens prennent le cosmos : tout s’y tient dans une solidarité profonde.
M. Harl, Introduction à Origène, Philocalie, 1-20, Paris, Cerf, coll. Sources chrétiennes, n° 302, 1983, p. 73.