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christianisme - Page 15

  • Valeur de l'obéissance

    Il semble que l’on avait coutume de servir de la viande les jours d’abstinence à la cour. Louis XVI voulut changer cette coutume, mais quelqu’un lui répondit :

    - Ce qui entre dans la bouche ne salit pas l’âme.

    Le roi répondit sur-le-champ :

    - Non, monsieur, ce n’est pas précisément le fait de manger de la viande qui souille l’âme, mais la rébellion contre l’autorité légitime, l’infraction d’un précepte. Tout se ramène à savoir si Jésus-Christ a donné à son Église le pouvoir de commander à ses enfants.

  • Le péché déforme

    Travaillant à sa Dernière Cène, Léonard de Vinci prit pour modèle de notre Seigneur un jeune chanteur du chœur de la cathédrale de Milan, appelé Pietro Bandinelli. Quelques années plus tard, le peintre cherchait un modèle pour réaliser le visage de Judas. Un jour, il rencontre dans les rues de Rome un homme au regard torve et au visage trahissant une vie dépravée. « C’est mon modèle », se dit-il. Aussitôt dit, aussitôt fait.

    Alors qu’il travaillait dans son atelier, la façon de se comporter du modèle incita Léonard à lui demander :

    - Comment vous appelez-vous ?

    L’autre répondit :

    - Vous m’avez peint dans une autre circonstance. Je suis Pietro Bandinelli.

    Le péché mortel peut produire aussi de tristes changements dans l’extérieur des personnes. Le visage est le miroir de l’âme, dit-on

  • Confesser sa foi

    Haydn a été un grand composteur et aussi un bon catholique. Un jour, un de ses meilleurs disciples le supplia d’écouter sa dernière composition, une messe. Tout allait bien jusqu’au moment du Credo. Le jeune compositeur donnait au Credo un ton piano qui parfois n’était qu’un murmure à peine perceptible. Haydn se retint un moment, puis finit par crier :

     

    Mais enfin, mais enfin ! Jouer le Credo de cette façon ! Est-ce que tu ne veux pas confesser ta foi à haute voix ?

  • Les attaques contre l'Eglise et Marie

    En mai 1862, Don Bosco eut un de ses songes prophétiques. Soucieux de la persévérance des adolescents de ses oratoires et collèges, il vit sur une mer déchaînée une flottille de petites embarcations qui risquaient de sombrer. Le navire pontifical sur lequel se tenait le Pape risquait lui-même d'être englouti. Mais voici que surgirent de la mer deux colonnes : sur l'une se dressait l'Hostie sainte, sur l'autre l'effigie de l'Immaculée. Alors le vaisseau pontifical s'amarra aux deux colonnes, la poupe à l'une, la proue à l'autre. Aussitôt, la tempête s'apaisa et toutes les petites embarcations vinrent s'abriter auprès du vaisseau pontifical.


    Abbé Paulet, dans Terre et Foi.

  • Prophètes et plénitude

     

    « Nous avons tous reçu de sa plénitude (Jean 1, 16). » Cela renvoie au Logos présent dans tous les textes de l’Écriture. Cela veut dire que tous les prophètes ont eu au moins une part devant de la plénitude, sinon la plénitude elle-même. Qu’un texte « exhale [pnein] ce qui vient de la plénitude » (Origène, Comm. in Jo. 20, 1 ; 6, 3) signifie qu’il est inspiré.

     

     

    Cf. M. Harl, Introduction à Origène, Philocalie, 1-20, Paris, Cerf, coll. Sources chrétiennes, n° 302, 1983, p. 207.

  • Volonté de Dieu

     

    Le cardinal Merry del Val raconte ceci de saint Pie X :

    « Dans les choses importantes, il regardait toujours le Crucifix comme pour s’en inspirer et, dans les affaires douteuses, il reportait sa décision, en disant d’ordinaire, indiquant le Crucifix : Il nous dira plus tard ce qu’il faut faire.

     

     

    Julio Eugui, Mil anécdotas de virtudes, Rialp, 2004, n° 833, p.537.

  • Prière d'un athée

    Jean Richepin, poète français, a écrit un recueil de poésie blasphématoire, La prière d’un athée. Il y raconte comment il était entré dans une église et y avait prié Dieu : « Je te nie, et je n’inclinerai jamais, ô grand jamais, ma nuque orgueilleuse à ton joug ! Mais je veux quand même faire un dernier essai : me voici à genoux, chez toi. Regarde-moi et ordonne qu’un terme soit mis à mes combats spirituels. Si tu existes vraiment, envoie un rayon mortel sur moi, pour que je reçoive le juste châtiment de mon incrédulité : envois-le-moi. Et si le rayon me frappe et que mon âme est sur le point de prendre congé de mon corps mortel, le dernier souffle qui me restera me servira à crier de toutes mes forces que tu existes vraiment et que ce fut de l’audace de ma part d’oser te nier… Mais le rayon ne tombe pas, je peux me relever et partir de chez toi. En un mot, tu n’existes pas… » Il entra quelques  années plus tard à la Trappe d’Alger, où il passa le reste de sa vie à faire pénitence et à remercier Dieu pour la patience dont il avait fait preuve envers lui.

     

    Cf. Julio Eugui, Mil anécdotas de virtudes, Rialp, 2004, n° 749, p. 486.

  • Action de grâce de la communion

    Alors qu’il se trouvait en prison dans l’attente du martyre, Thomas More a composé une prière d’action de grâce pour après la communion, afin d’encourager à ne pas se laisser entraîner par les distractions et par les préoccupations.

    « Ne négligeons pas ce  temps particulier de prière, car nous ne savons pas si nous l’aurons de nouveau. Efforçons-nous de retenir Jésus avec nous, comme les disciples d’Emmaüs : Reste avec nous, Seigneur. Nous pouvons être sûrs qu’il ne s’en ira pas. »

     

    Cf. Julio Eugui, Mil anécdotas de virtudes, Rialp, 2004, n° 355, p. 241.

     

     

  • Le choix de l’humilité

     

    Mieux valent des péchés avec l’humilité que l’innocence avec l’orgueil.

     

     

    Saint Optat de Milève, Contra Donat., livre 2.

  • Mauriac et l’Eucharistie (8)

    Si je suis le vieil homme à qui la grâce a été donnée d’une si grande familiarité avec le Pain Vivant, c’est que le Seigneur l’a voulu, c’est qu’Il m’a assigné lui-même ce rendez-vous qu’il donne aux âmes fidèles et que j’aurai tant aimé… Cette communion que je fais si souvent comme si c’était la première fois, comme si la grâce reçue par ce chétif garçon le 12 mai 1896 dans la chapelle de l’Institution Sainte-Marie à Bordeaux, s’était répandue jusqu’aux confins de cette vie interminable sans s’épuiser jamais.