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Maladie

  • Sens de la souffrance

    Quand il s’agit de l’épreuve, de la souffrance, du mal sous toutes ses formes, quand il s’agit de ce qu’il y a de plus déconcertant dans l’existence humaine, le Christ ne répond pas par des discours à la manière des amis de Job. Il ne vient pas expliquer, mais partager. Et loin d’écarter de la vie des siens cette pierre d’achoppement, il en fait la condition même pour être son disciple : « Si quelqu’un veut venir à ma suite qu’il se renie lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive » (Mt 16, 24).

     

     

    J.-B. Torrell, Inutile sainteté ? Paris, Le Centurion, 1971, p. 54.

  • La confiance en Dieu

    Il est bon, oui il est bon que tu ne t'affaires au sujet de la santé corporelle que pour la demander à Dieu. S'il sait qu'elle t'est utile, il te l'accordera ; s'il ne te l'a pas accordée, c'est qu'il ne te servirait pas de l'avoir. Combien gisent sur leur lit, malades et sans commettre de fautes, qui, s'ils étaient en bonne santé, se lanceraient dans le crime ? Le brigand qui se dirige vers un défilé pour tuer un homme, comme il vaudrait mieux pour lui qu'il soit malade ! Celui qui se lève la nuit pour percer le mur d'autrui, comme il vaudrait mieux pour lui qu'il soit secoué par la fièvre ! Malade, il serait sans faute ; en bonne santé, c'est un scélérat. Dieu saint donc ce qui nous est utile ; faisons seulement en sorte que notre cœur ne soit pas atteint par la maladie du péché et, quand il nous arrive d'être frappés dans notre corps, supplions-le.

    Saint Augustin, Homélies sur l'Évangile de saint Jean I-XVI, Paris, Institut des Études augustiniennes, 1993, Œuvres de saint Augustin, vol. 71, Tract. 7, 12, p. 433.

  • La maladie

    Mes enfants, je n’ai plus peur de tomber malade, car je le suis. C’est un grand souci de moins.

     

    Ch. Péguy, cité dans R. Johannet, Vie et mort de Péguy, Paris, Flammarion, 1950, p. 449.