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Action de grâces

  • Communion spirituelle

    Le Concile de Trente distingue, à côté de la communion sacramentelle et spirituelle, la communion purement spirituelle. L’action de grâces est une communion spirituelle unie au sacrement. La communion purement spirituelle a l’avantage de pouvoir être faite […] à n’importe quelle heure du jour et de la nuit. […] « À l’humble Sœur Paula Maresca, le Seigneur Jésus montrait deux vases précieux, l’un d’or et l’autre d’argent. ‘Dans le vase d’or, dit-il, je conserve vos communions sacramentelles et dans le vase d’argent vos communions spirituelles’ (st Alphonse de Liguori, La véritable Épouse de Jésus-Christ 18). »

    F. Charmot, S.J., La Messe source de sainteté, Paris, Spes, 1959, p. 229 et 231.

  • Action de grâces de la messe

    La nature même du sacrement demande que le chrétien qui le reçoit en retire d’abondants fruits de sainteté. Assurément, la réunion publique de la communauté est congédiée, mais il faut que chacun, uni au Christ, n’interrompe pas dans sa propre âme le cantique de louanges " rendant grâces toujours et pour toutes choses à Dieu, au nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ " (Ep V, 20). La liturgie du sacrifice eucharistique nous y exhorte quand elle nous fait prier en ces termes : " Accordez-nous de demeurer toujours en action de grâces… (Missale Rom., Postcommunio Dominicæ infra Oct. Ascens.) et de ne cesser jamais de vous louer (Ibidem, Postcommunio Dominicæ I post Pentec.) " . C’est pourquoi, s’il n’y a aucun moment auquel il ne faille rendre grâces à Dieu, et s’il ne faut jamais cesser de le louer, qui oserait accuser ou blâmer l’Église de conseiller à ses prêtres (C.I.C. de 1917, can. 810) et aux fidèles de s’entretenir au moins quelque temps avec le divin Rédempteur après la sainte communion, et d’avoir introduit dans les livres liturgiques des prières de circonstance, enrichies d’indulgences, par lesquelles les ministres sacrés, soit avant d’exercer les fonctions liturgiques et de se nourrir de l’Eucharistie, se préparent convenablement soit, après avoir achevé la sainte messe, expriment à Dieu leur reconnaissance ? La sainte liturgie, loin d’étouffer les sentiments intimes de chaque chrétien, les ranime et les stimule plutôt, pour qu’ils prennent la ressemblance du Christ et soient par lui orientés vers le Père céleste ; c’est pourquoi elle enseigne et invite à rendre à Dieu les actions de grâces que lui doit quiconque a reçu sa nourriture à la sainte table. Le divin Rédempteur, en effet, aime à entendre nos prières, à nous parler à cœur ouvert et à nous offrir un refuge dans son cœur brûlant.

    Pie XII, enc. Mediator Dei, 20 novembre 1947.

  • Action de grâces après la communion

    La nature même du sacrement demande que le chrétien qui le reçoit en retire d’abondants fruits de sainteté. Assurément, la réunion publique de la communauté est congédiée, mais il faut que chacun, uni au Christ, n’interrompe pas dans sa propre âme le cantique de louanges " rendant grâces toujours et pour toutes choses à Dieu, au nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ " (Ep V, 20). La liturgie du sacrifice eucharistique nous y exhorte quand elle nous fait prier en ces termes : " Accordez-nous de demeurer toujours en action de grâces… (Missale Rom., Postcommunio Dominicæ infra Oct. Ascens.) et de ne cesser jamais de vous louer (Ibidem, Postcommunio Dominicæ I post Pentec.) " . C’est pourquoi, s’il n’y a aucun moment auquel il ne faille rendre grâces à Dieu, et s’il ne faut jamais cesser de le louer, qui oserait accuser ou blâmer l’Église de conseiller à ses prêtres (C.I.C. [de 1917], can. 810) et aux fidèles de s’entretenir au moins quelque temps avec le divin Rédempteur après la sainte communion, et d’avoir introduit dans les livres liturgiques des prières de circonstance, enrichies d’indulgences, par lesquelles les ministres sacrés, soit avant d’exercer les fonctions liturgiques et de se nourrir de l’Eucharistie, se préparent convenablement soit, après avoir achevé la sainte messe, expriment à Dieu leur reconnaissance ? La sainte liturgie, loin d’étouffer les sentiments intimes de chaque chrétien, les ranime et les stimule plutôt, pour qu’ils prennent la ressemblance du Christ et soient par lui orientés vers le Père céleste ; c’est pourquoi elle enseigne et invite à rendre à Dieu les actions de grâces que lui doit quiconque a reçu sa nourriture à la sainte table. Le divin Rédempteur, en effet, aime à entendre nos prières, à nous parler à cœur ouvert et à nous offrir un refuge dans son cœur brûlant.

    Pie XII, encyclique Mediator Dei, 20 novembre 1947.

  • Action de grâces après la communion

    La nature même du sacrement demande que le chrétien qui le reçoit en retire d’abondants fruits de sainteté. Assurément, la réunion publique de la communauté est congédiée, mais il faut que chacun, uni au Christ, n’interrompe pas dans sa propre âme le cantique de louanges " rendant grâces toujours et pour toutes choses à Dieu, au nom de Notre-Seigneur Jésus-Christ " (Ep V, 20). La liturgie du sacrifice eucharistique nous y exhorte quand elle nous fait prier en ces termes : " Accordez-nous de demeurer toujours en action de grâces… (Missale Rom., Postcommunio Dominicæ infra Oct. Ascens.) et de ne cesser jamais de vous louer (Ibidem, Postcommunio Dominicæ I post Pentec.) " . C’est pourquoi, s’il n’y a aucun moment auquel il ne faille rendre grâces à Dieu, et s’il ne faut jamais cesser de le louer, qui oserait accuser ou blâmer l’Église de conseiller à ses prêtres (C.I.C., can. 810 [de 1817]) et aux fidèles de s’entretenir au moins quelque temps avec le divin Rédempteur après la sainte communion, et d’avoir introduit dans les livres liturgiques des prières de circonstance, enrichies d’indulgences, par lesquelles les ministres sacrés, soit avant d’exercer les fonctions liturgiques et de se nourrir de l’Eucharistie, se préparent convenablement soit, après avoir achevé la sainte messe, expriment à Dieu leur reconnaissance ? La sainte liturgie, loin d’étouffer les sentiments intimes de chaque chrétien, les ranime et les stimule plutôt, pour qu’ils prennent la ressemblance du Christ et soient par lui orientés vers le Père céleste ; c’est pourquoi elle enseigne et invite à rendre à Dieu les actions de grâces que lui doit quiconque a reçu sa nourriture à la sainte table. Le divin Rédempteur, en effet, aime à entendre nos prières, à nous parler à cœur ouvert et à nous offrir un refuge dans son cœur brûlant.

    Pie XII, enc. Mediator Dei, 20 novembre 1947.

  • Action de grâce de la communion

    Alors qu’il se trouvait en prison dans l’attente du martyre, Thomas More a composé une prière d’action de grâce pour après la communion, afin d’encourager à ne pas se laisser entraîner par les distractions et par les préoccupations.

    « Ne négligeons pas ce  temps particulier de prière, car nous ne savons pas si nous l’aurons de nouveau. Efforçons-nous de retenir Jésus avec nous, comme les disciples d’Emmaüs : Reste avec nous, Seigneur. Nous pouvons être sûrs qu’il ne s’en ira pas. »

     

    Cf. Julio Eugui, Mil anécdotas de virtudes, Rialp, 2004, n° 355, p. 241.

     

     

  • Le pardon des persécuteurs

    Ô très grand, ô très haut procréateur des choses visibles et invisibles ! Ô toi qui es invisible, et ne fus jamais compris par les natures créées ! Loué, loué sois-tu vraiment – s’il est permis à des lèvres souillées de te louer – toi à qui tout ce qui respire et pense dans la nature ne devrait cesser de rendre grâces, toi qu’il faudrait toute la vie prier à genoux et assaillir d’invocations continuelles. Tu es la cause première, le lieu et l’espace des choses créées, le fondement de toutes choses, quelles qu’elles soient. Seul tu es infini, inengendré, perpétuel et éternel, toi que nulle forme ne peut représenter, nulle ligne corporelle définir, qui es illimité dans ta nature et dans ta grandeur, sans lien, sans mouvement et sans condition, toi dont on  ne peut rien dire ou rendre dans les mots des mortels. Pour te comprendre, il faut faire silence. Et pour une frêle tentative de t’esquisser même vaguement, il faut éviter même tout murmure. Accorde ton pardon, ô Roi très-haut, à ceux qui persécutent tes serviteurs, à ceux qui s’éloignent de la vénération de ton nom et de ta religion.

    Arnobe de Sicca, Adversus nationes 1, 1.

  • Action de grâces

    Refuser à notre Créateur et Rédempteur la reconnaissance pour les biens abondants et ineffables qu’il nous accorde est la plus effroyable et la plus ingrate des injustices. Mais si vous vous efforcez vraiment d’être justes, vous aurez souvent présente à l’esprit votre dépendance à l’égard de Dieu, car qu’as-tu que tu n’aies reçu (1 Corinthiens 4, 7) ? Vous vous remplirez alors de reconnaissance, et du désir de répondre à ce Père qui nous aime jusqu’à la folie.

    Saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 167.

  • Action de grâces

    Ce qui attire le plus les grâces du Bon Dieu, c’est la reconnaissance, car si nous le remercions d’un bienfait, il est touché et s’empresse de nous en faire dix autres et si nous le remercions encore avec la même effusion, quelle multiplication incalculable de grâces ! J’en ai fait l’expérience, essayez et vous verrez. Ma gratitude est sans borne pour tout ce qu’il me donne, et je le lui prouve de mille manières.

    Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus, Conseils et souvenirs recueillis par sœur Geneviève.