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Dominique Le Tourneau - Page 66

  • 8 décembre : l'Immaculée Conception de Marie

    Immaculee.jpg

    Regardez une châtaigne. Lorsqu'elle est sur l'arbre, son enveloppe est garnie d'une multitude de piquants. Mais c'est à l'intérieur de son écorce que se développe la châtaigne, d'abord sous la forme d'un liquide laiteux. Elle n'a rien alors qui puisse blesser, rien d'épineux et de dangereux. Elle ne souffre pas des épines qui l'entourent. C'est dans ce milieu très doux qu'elle s'alimente et se réchauffe, qu'elle se développe selon sa nature et selon son espèce. Arrivée à l'âge adulte et brisant sa coque, elle en sort mûre sans être blessée par les aspérités et la rugosité de son écorce. Comprenez ceci : puisque Dieu a permis à la châtaigne d'être conçue, nourrie et formée sous les épines, mais à l'abri de leurs piqûres (...), ne pouvait-il pas préparer un corps humain, dont il voulait se faire un sanctuaire pour y habiter corporellement, de façon à devenir homme parfait dans l'unité de sa personne divine ? Certainement il le pouvait. Si donc il l'a vouli, il l'a fait.

     

    Eadmer (1964-1141).

  • L'importance particulière de l'homme

    L'importance particulière de l'homme

     

    06.Luceram.CrecheduMusee.jpg« L'homme est la seule créature sur terre que Dieu ait voulue pour elle-même » (Concile Vatican II, constitution pastorale Gaudium et spes,Jésus-Christ et dont devient participant chacun des quatre milliards d'hommes vivant sur notre planète, dès l'instant de sa conception près du coeur de sa mère. n° 24). L'homme, tel qu'il est « voulu » par Dieu, « choisi » par Lui de toute éternité, appelé, destiné à la grâce et à la gloire : voilà ce qu'est « tout » homme, l'homme « le plus concret », « le plus réel » ; c'est cela, l'homme dans toute la plénitude du mystère dont il est devenu participant en


    Jean-Paul II, encyclique Redemptor hominis, n° 13.

     

     

  • Les maternités de Marie

    MariageSteVierge.Sienne.jpgMarie a expérimenté toutes les manières d'être mère ! Elle a été la mère d'un enfant comme les autres, d'un adolescent déconcertant, d'un prophète populaire, d'un hérétique dangereux, d'un prisonnier, d'un condamné à mort, d'un supplicié. On peut dire aussi que Marie a coonu toutes les sortes de « foi » : la foi qui questionne (Lc 1, 34), la foi qui débouche sur la lumière (Lc 1, 45-46), la foi qui ne comprend plus (Lc 2, 50), la foi qui déchire et nous sépare des autres (Lc 2, 34-35), la foi qui souffre et qui fait mal (Jn 19, 25), la foi qui est force de communion (Ac 1, 14 ; 2, 4). Quelle que soit notre foi, quelle que soit l'étape que nous traversons dans notre vie spirituelle, nous pouvons toujours dire que Marie est « passée par là » et qu'elle nous comprend.

    Georges Madore, Contempler pour devenir. Le Rosaire, Québec-Paris, Éditions Paulines et Médiaspaul, 1993, p. 13.

     

  • Saint François-Xavier et les universités

    IgnacedeLoyola1.jpgAujourd'hui, fête de saint François-Xavier, évangéliisateu du Japon, voici un extrait d'une de ses lettres, lue dans la Liturgie des heures :

    Dans ce pays, quantité de gens ne sont pas chrétiens uniquement parce qu'il n'y a personne aujourd'hui pour en faire des chrétiens. J'ai très souvent eu l'idée de parcourir toutes les universités d'Europe, et d'abord celle de Parfis, pour hurler partout d'une manière forte et pousser ceux qui ont plus de doctrine que de charité, en leur disant : « Hélas, quel nombre énorme d'âmes, exclu du ciel par votre faute, s'engouffre dans l'enfer ! »

    Saint François-Xavier, Lettre à saint Ignace, 1544.

     

  • La vraie joie

     

    P190609_15.30.jpgLa joie que Nous connaissons, la joie que Nous avons été chargée de leur donner, fais-leur comprendre que ce n'est pas un mot vague, un insipide lieu commun de sacristie,

    Mais une horrible, une superbe, une absurde, une éblouissante, une poignante réalité ! Et que tout le reste n'est rien auprès.

    Quelque chose d'humble et de matériel et de poignant, comme le pain que l'on désire, comme le vin qu'ils trouvent si bon, comme l'eau qui fait mourir, si on ne vous en donne, comme le feu qui brûle, comme la voix qui ressuscite les morts !

    Paul Claudel, Le Père humilié, Acte II, scène II (le pape VII à son neveu Orian).

     

  • L'euthanasie

    L'euthanasie

     

    L'dée même qu'un être humain puisse perdre sa valeur parce qu'il serait faible, malade ou vieux et, par là-même, dans une situation de perte d'autonomie, me paraît à vrai dire intolérable sur le plan éthique, à la limite des plus funestes doctrines des années trente. (...) Que l'on s'oppose à l'acharnement thérapeutique me semble au plus haut point justifié. Reste qu'entre un prétendu geste humanitaire consistant à tuer, fût-ce par charité, et un autre visant à entourer d'amour, on me permettra de choisir toujours le second. Affaire de morale, en effet.

     

    Luc Ferry, Le Figaro, 26 novembre 2009.

     

  • Une paix impossible

    Vanite.AugustinThierrat.1789.1870.GalerieClBernard.Paris.jpgCertains essaient d'instaurer la paix dans le monde en oubliant de mettre l'amour de Dieu dans leur propre cœur et de servir les créatures par amour de Dieu. Comment une mission de paix peut-elle être réalisée de la sorte ? La paix du Christ est celle du royaume du Christ ; et le royaume de Notre Seigneur doit se fonder sur le désir de sainteté, sur l'humble disposition à recevoir la grâce, sur une noble action de justice et sur un débordement divin d'amour.

     

    Saint Josémaria, Quand le Christ passe, n° 182.

     

  • Raison et religion

     

    Ce sera une des confusions des damnés, de voir qu'ils seront condamnés par leur propre raison, par laquelle ils ont prétendu condamner la religion chrétienne.

     

    Pascal, Pensées 2 (éd. Jacques Chevalier).

     

  • L'étudiant se moquant du vieux au chapelet

    Pasteur.jpegL'étudiant se moquant du vieux au chapelet

    Un étudiant qui voyageait en train s'est trouvé aux côtés d'un homme à l'apparence de paysan fortuné qui égrenait son chapelet. Monsieur, dit l'étudiant au vieil home, croyez-vous encore à ces choses vieillottes ? Oui, de répondre l'homme, certainement. Et vous ? L'étudiant éclata de rire et reprit : je ne crois pas à ces choses idiotes. Suivez mon conseil et jetez votre chapelet par la fenêtre et apprenez ce que la science en dit. La science ? (...) Peut-être pourriez-vous m'expliquer ? Répondit l'homme avec humilité et les larmes aux yeux. L'étudiant vit l'émotion de son compagnon de voyage et pour éviter de heurter davantage ses sentiments, lui dit : s'il-vous-plaît, laissez-moi votre adresse, je vous enverrai une documentation. Jetant un coup d'œil sur la carte de visite que l'homme sortit d'une poche intérieure, le jeune homme devint silencieux. Sur la carte, on pouvait lire : Lous Pasteur, Directeur, l'Institut de Recherches Scientifiques.


  • Une belle guerre

    100_9858.jpgJe ne comprendrai jamais le choix de leurs épithètes :

    un gentil milieu, une jolie fortune, une belle guerre, une sainte colère.

     

    Gilbert Cesbron, « Le Calepin de l'Anglais », Ce siècle appelle au secours.